Six jours après les attaques du Hamas du 7 octobre dernier, la CGT avait distribué un tract de « soutien aux Palestiniens », estimant que « les horreurs de l'occupation illégale se sont accumulées. Depuis samedi, elles reçoivent les réponses qu'elles ont provoquées. » Un discours qui outrepassait les limites de la liberté d'expression, selon maître Anthony Reisberg, avocat de la Jeunesse française juive, à l'origine de la plainte. Le parquet avait requis un an de prison avec sursis à l'audience du 28 mars, une peine confirmée ce 18 avril.
Jean-Paul Delescaut a reçu le soutien de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui s'est inquiétée sur X d'un « cap gravissime franchi dans la répression des libertés ». Elle a annoncé que l'organisation syndicale comptait faire appel de cette décision du tribunal.