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À Paris, 77 % des violeurs de rue interpellés sont étrangers

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À moins de 100 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024, Paris est plus que jamais sous le feu des projecteurs, et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour le moment, la Ville Lumière ne brille pas.

Ce jeudi 18 avril, Europe 1 publiait les chiffres de la préfecture de police de Paris concernant les viols commis dans les rues de la capitale française au cours de l’année 2023. En douze mois, quatre-vingt-dix-sept victimes ont été recensées. Un chiffre en augmentation de 5,4 % par rapport à l’année précédente où quatre-vingt-douze viols sur la voie publique avaient été enregistrés.

Les femmes fragiles ciblées

Selon le site de la radio, ces faits seraient principalement commis la nuit, dans des zones touristiques et aux abords de points de deal. Ce n’est pas tout. Comme il était possible de l’imaginer, neuf victimes sur dix sont des femmes, souvent alcoolisées et en situation de précarité. Les auteurs de ces actes profiteraient de la faiblesse de leurs proies pour abuser d’elles.

Auteurs qui, pour la grande majorité, seraient de nationalité étrangère. La préfecture de police rapporte que trente-six interpellations ont eu lieu à la suite de viols et que parmi les personnes arrêtées, vingt-huit étaient étrangères, soit dans 77 % des cas. Parmi les auteurs, vingt étaient déjà défavorablement connus des services de police, dont quatre pour des faits d’agressions sexuelles.

Les étrangers surreprésentés

Que faut-il comprendre, si ce n’est que Paris est une ville peu sûre où tous les trois jours, une personne est violée dans la rue ? Il y a plusieurs enseignements à tirer de ces chiffres. Le premier (ce n’est pas une nouvelle) est que les étrangers sont surreprésentés dans les statistiques de la délinquance. Les chiffres communiqués nous apprennent également que les violeurs sont souvent des délinquants notoires, puisque 55 % des interpellés avaient déjà commis un délit auparavant et plus de 10 % n’en étaient pas à leur première agression sexuelle.

Au regard de ces conclusions, une question se pose : que font ces personnes dans la nature ? En janvier dernier, Gérald Darmanin se félicitait de l'augmentation du nombre d'expulsions des délinquants étrangers en 2023. Force est de constater que cela n'a pas suffi. La réalité : « Après une certaine heure, la nuit, il y a encore malheureusement un risque à ce qu’une femme se promène seule pour rentrer de soirée ou même du travail », comme l’explique Grégory Joron, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police-FO à Europe 1.

D’aucuns excuseront ces violeurs car ils connaissent des difficultés d’adaptation ou parce qu’ils sont dans la misère. Qu’en pensent les victimes ? Les Parisiennes et les touristes doivent-elles être jetées en pâture au nom du sens de l'accueil de la France et de son laxisme judiciaire ? Libre à chacun de répondre à cette question.

Sarah-Louise Guille

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