Elles assurent qu’au milieu de la nuit, elles sont sorties d’une boîte de nuit aux Champs-Élysées (VIIIe) et attendaient un chauffeur Uber. Une Toyota se gare devant elles et elles grimpent à l’intérieur. Une à l’avant et l’autre à l’arrière. Rapidement, les deux femmes comprennent que quelque chose ne va pas. Le conducteur coupe son téléphone portable. Les passagères souhaitent descendre, mais leur chauffeur refuse. La passagère arrière profite d’un arrêt pour s’extirper du véhicule mais son amie reste captive. L’homme lui touche la cuisse et le cou. Elle lui demande à plusieurs reprises de s’arrêter. Arrivé dans le tunnel de La Défense, alors que la voiture roule approximativement à 70 km/h, la jeune victime saute de l’auto. (…)
Il aurait passé ses mains sur le cou et la cuisse avant de tenter un geste au niveau de l’entrejambe de l’une d’elles. Il aurait aussi essayé de lui arracher son téléphone des mains. » (…)
Lors des auditions, cet homme d’origine tunisienne, qui vit en France depuis quinze ans sans jamais avoir eu affaire à la justice, nie tout en bloc. (…) il estime que lorsque la fille a sauté, il ne roulait qu’à 30 km/h. « Ces femmes ne me plaisaient pas, elles portaient des minijupes, c’est un coup monté », assure-t-il devant ses juges.(…)