Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Tribune] Éric Ciotti a cassé la machine à perdre de la droite française

urne élections
Certains des lecteurs de BV se sont peut-être étonnés de la disparition subite de mes chroniques de notre média préféré. Cela n’a rien à voir avec une éventuelle divergence éditoriale mais au fait qu’il m’a été demandé d’être candidat d’union nationale dans une circonscription de Vendée, ma petite et glorieuse patrie. Dans les circonstances cruciales que traverse la France, il m’a semblé impensable de refuser. À l’évidence, il ne s’agit pas de faire carrière (j’ai passé l’âge) mais de servir et de mettre au service de mes électeurs et de mon pays mon expérience et les faibles compétences que j’ai pu acquérir dans différentes responsabilités.

Investi par le Rassemblement national, soutenu par le Centre national des indépendants et des paysans, par VIA et par les LR d'Éric Ciotti, sans candidats de Reconquête et des Patriotes contre moi, je suis un candidat de l’alliance des droites.

L’essentiel, dans ce scrutin, est que les électeurs de la droite conformiste ne se laissent pas impressionner par les indignations faussement vertueuses du Nouveau Front populaire et de certains oligarques de la Macronie. Leur fureur est d’abord électoraliste. En sortant du piège tendu, il y a des décennies, par Mitterrand, Éric Ciotti a cassé la machine à perdre de la droite française. Il est stupéfiant que les « chapeaux à plumes » de LR se soient offusqués, car si leur stratégie « chiraquienne » de refus de discussion ou d’alliance avec le RN avait réussi, ce serait su et vu !

Ils devraient rentrer sous terre

En outre, l’extrême gauche et la gauche dite « intellectuelle » sont absolument écœurantes et sans vergogne, lorsque l’on sait quels régimes immondes elles ont appelé de leurs vœux ou soutenus. Faut-il rappeler que Serge July, fondateur de Libération, se proclamait « maoïste » en 1968, alors même que la révolution culturelle battait son plein et que les victimes se comptaient par millions, ce qui ne semble lui poser aucun cas de conscience. Quant au Monde, le quotidien titrait tranquillement « la ville est libérée » quand les Khmers rouges de Pol Pot prirent Phnom Penh (17 avril 1975, Patrice De Beer), ce qui en dit long sur les préjugés idéologiques du journal. Chacun connaît la suite : le pire génocide de la seconde moitié du XXe siècle. Et l’infâme Sartre, qui justifiait le meurtre politique (Actuel du 28 février 1973), a fait partie du comité de soutien à l’ayatollah Khomeiny. L’islamo-gauchisme n’est pas une nouveauté ! Aujourd’hui, LFI se refuse à voir dans le Hamas un mouvement terroriste et se fait le vecteur d’un nouvel antisémitisme islamique sur fond d’électoralisme et d’importation scandaleuse du conflit israélo-palestinien sur notre sol. Non seulement ils n’ont aucune leçon de morale politique à donner, mais, encore, ils devraient rentrer sous terre.

En réalité, cette dénonciation les laisse indifférents car, pour eux, l’élimination physique de « l’ennemi de classe » est légitime. Lénine comparaît ces « ennemis de classe » à des cloportes qu’il fallait écraser. Le national-socialisme avait développé l’extermination du fait de la race, le marxisme l’extermination du fait de la classe. La logique de l’horreur est la même. Il s’agit de tuer l’autre pour ce qu’il est et non à cause de ce qu’il a fait. La Vendée a subi la même logique, en 1794.

Une question de salut public

Quant à la gauche classique, l’alliance avec LFI est honteuse. C’est l’alliance pour conserver les places et la soupe. Dernier petit rappel historique : c’est l’Assemblée nationale du Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Et tandis que Thorez avait déserté à Moscou, Honoré d’Estienne d’Orves, catholique et monarchiste, tombait sous les balles allemandes, faisant de lui l’un des premiers fusillés de l’Occupation.

Donc, chers lecteurs, je suis au front électoral, moins périlleux que celui de la guerre, mais non exempt d’efforts. L’heure est à la mobilisation pour éviter la catastrophe que serait l’arrivée au pouvoir du Nouveau Front populaire. Pendant sept années, Macron a crispé la société française, poussé les gens à l’exaspération, divisé la nation. La victoire de l’union des droites est une question de salut public. N’oubliez pas les mots de Jeanne d’Arc : « les gens d’armes bataillent et Dieu donne la victoire. » Puisse-t-il en être de même aujourd’hui !

Stéphane Buffetaut

https://www.bvoltaire.fr/tribune-eric-ciotti-a-casse-la-machine-a-perdre-de-la-droite-francaise/

Les commentaires sont fermés.