Voilà Attal en campagne et son bilan, qui n’a pas l’air d’être de lui, ce doit être celui du Rassemblement National, pardon, ce qu’aurait fait le Rassemblement National s’il avait été au pouvoir. « On a mené pendant sept ans le pays à la ruine, pour bien vous montrer ce qui se passerait si le RN était élu. Vous avez bien vu, les 1000 milliards de dettes, les ruines industrielles, la délinquance galopante et l’antisémitisme rampant, c’est ce qu’ils feront s’ils sont élus… votez pour nous, nous allons redresser tout cela, nous sommes les seuls à ne pas être des extrémistes ». Ce n’est pas vraiment ce qu’il raconte, mais ça y ressemble. L’homme du passif, flanqué de Philippe, son prédécesseur qui a ruiné et menti pendant la crise Covid, expliquent qu’ils vont remettre la France sur des rails. Il ne manque plus que Borne, expliquant que sa réforme des retraites, c’est la faute du RN. Et le même Attal de prendre ses distances d’avec Macron le honni pour demander qu’on le nomme, lui et personne d’autre, premier ministre… on croit rêver.
Il faut dire que l’inscription de l’IVG dans la Constitution, les vestiaires pour transgenres, l’éducation sexuelle à l’école et le problème palestinien, n’intéressent plus personne. Même la planète n’intéresse plus. Les électeurs ont l’air d’avoir enfin compris que 0,04 % de carbone dans l’atmosphère terrestre et 4 % de ces 0,04 %, d’origine humaine, ça sert de fable pour grands enfants naïfs. Que le fiasco de la voiture électrique est le révélateur de cette incurie. Que 400 millions d’Européens brimés ne changeront rien au climat de la planète, face aux plus de six milliards d’humains qui n’ont strictement rien à faire de notre narratif carbone imbécile. Il y a bien un combat écologique à mener, mais il n’est pas dans le carbone. Et comme le disait le patron des petits patrons, en matière d’économie, on ne peut pas éviter le principe de réalité. C’est pourtant ce qu’ils ont tous fait, en gobant la nécessité du confinement assorti des PGE et des compensations financières, distillées au nom du quoi qu’il en coûte. Les mêmes sont en train de gober les promesses de Philippe, qui vient les baratiner ce qu’il allait faire s’il revenait aux affaires, mais qu’il n’a pas fait, quand justement, il était aux affaires. Oui, la question numéro un est le pouvoir d’achat.
Les mêmes, toujours surréalistes, évoquent, des trémolos dans la voix, l’antisémitisme ambiant, en augmentation de 300 % depuis janvier dernier. Là quand même, ils pointent, non plus l’extrême droite, mais l’extrême gauche… enfin. L’antisémitisme en France est bien la conséquence de l’importation du conflit israélo-arabe sur notre sol et son entretien par des populations d’importation de la zone afro-arabe que le gouvernement Macron a laissées rentrer, au nom d’un humanisme qui cache des raisons bien plus inavouables. Ces gens là n’ont pas l’air d’avoir compris que le 9 juin dernier, les Français ont dit qu’ils en ont marre de la précarité, des fins de mois difficiles et des petites retraites, pendant que les migrants masculins sont logés à nos frais, dans nos locaux municipaux et les hôtels de nos villes, le tout avec nos impôts.
Oui, il va falloir des mesures fortes et nous les avons déjà évoquées au RPF : plus un centime pour l’accueil d’étrangers, une immense planification en direction de la réindustrialisation, passant par l’enseignement, l’aménagement du territoire, la reconstruction de filières professionnalisantes, l’alignement de la fiscalité du travail et des entreprises sur la moyenne européenne, la sortie de la tarification européenne de l’énergie, la reprise du commerce du gaz et du pétrole avec la Russie, la fin des subventions aux pseudos associations, d’accueil de migrants, de quartiers sensibles, la fin des Comités et autres Commissions qui servent à placer des amis et élus, la fin des cabinets de conseils, la mise en place du concept gaulliste de la participation pour les employés et surtout, un grand audit des finances publiques, à un moment où les prélèvements n’ont jamais été aussi élevés, alors que les services rendus à la populations n’ont jamais été aussi restreints.
Où passe l’argent ? est la première question à se poser. Boris Vallaud, le socialiste, de demander un effort de solidarité aux patrons, alors même que l’État n’a jamais été aussi obèse et dépensier. Et Philippe, qui a fait exploser les dépenses de l’État, explique aux patrons qu’il faut que l’État fasse des économies. Cet ex n’a aucune pudeur, ni la moindre bonne foi. Oui, il faut contribuer, chacun à la mesure de ses moyens, mais selon une formule simplifiée d’impôt proportionnel et progressif, facile à calculer, à prélever, débarrassé de toutes les niches complexes qui permettent justement l’optimisation fiscale par quelques uns. Plafonner les allocations familiales à trois enfants, les réserver aux nationaux. Cesser temporairement toute forme de subvention et de logement social aux personnes délinquantes et les conditionner à un comportement sociable. Que les OQTF se traduisent dans les faits par un placement immédiat, en attente d’expulsion et pas par une remise dans la nature, avec fréquemment, un risque sécuritaire certain pour la société.
Et pour pouvoir mettre en place une politique forte de redressement du pays, rénover les instances républicaines, à commencer par le Conseil Constitutionnel, qui se comporte au choix en instance de pouvoir, de sabotage, ou de sabordage. Au RPF, nous préconisions un tirage au sort parmi les professionnel du droit et d’y faire entrer de simple citoyens, qui auraient leur mot à dire, sur le modèle d’une cour d’Assises. Attal et Philippe, depuis sept ans, pyromanes de service, arborent des airs de pompiers sérieux et indispensables et se mettent à faire des promesses, les mêmes que celles qu’ils distillaient il y a cinq ans et qu’ils n’ont jamais tenues. Nous serions bien bêtes de les croire.
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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