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Orban à la manœuvre

Courageux Orban, le président hongrois, à peine à la présidence de l’union européenne, a pris son bâton de pèlerin pour essayer de faire sortir l’Europe d’une guerre qui ne sert à rien. Il est parti voir Poutine, puis Xi JingPing, tenter simplement de renouer le dialogue. Mais il n’a pas de mandat européen pour négocier évidemment, tout passe par la grande prêtresse qui marchande des millions de vaccins par SMS sans consulter personne et elle n’est pas contente, évidemment, signe qu’elle veut la guerre. Tout comme les autres protagonistes européens, dont le nôtre, Macron, qui n’est pas non plus content, lui aussi, veut la guerre mais on le savait. L’avion d’Orban est pisté, surveillé et le président hongrois est marqué à la culotte, signe que cette Europe fait la guerre à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur, contre ses propres membres qui n’ont pas décidé de marcher au pas.

Car Orban ne marche pas au pas. Sceptique sur l’opération des vaccins, contre la guerre, il a toujours préconisé le dialogue et la diplomatie. Les mauvaises langues diront qu’il n’a pas le choix, 90% de son économie dépend du gaz russe. Alors comme ça, si on se bat pour ne pas laisser son pays mourir, c’est qu’on est un mauvais européen ? Orban en chevalier solitaire a tout de même le souci de ne pas couper les ponts et de ne pas entrer dans un cas de figure dans lequel toute autre solution que l’anéantissement total de la Russie serait impossible. Ils s’imaginent quoi dans les chancelleries occidentales, que gagner la guerre en Ukraine c’est rayer la Russie de la carte ? Qu’il n’y a aucune autre issue que de tuer Poutine, de démanteler l’armée rouge et de voir l’ensemble de ses soldats venir à genoux demander grâce au vieillard sénile qui tire les ficelles… allons donc.

Orban a l’air bien seul à s’insurger contre cette Europe dont le fonctionnement n’a plus rien de démocratique, tout le monde s’en est rendu compte, mais on continue quand même, dans le mur, malgré les déconfitures de plus en plus cuisantes et régulières sur le terrain. Chez Zélensky, c’est la fuite en avant. Il n’est plus légitime, son mandat est terminé, mais il se maintient à la faveur de la guerre, lui non plus n’a pas l’air pressé de la terminer, il devrait en rendre son tablier. En Ukraine, des militaires tournent dans les villes et recrutent de force pour les envoyer au front, tous les types en âge de se battre et même plus, qui traînent dans les rues, cependant qu’une certaine jeunesse dorée, carrément en âge de se battre, mènent toujours grand train, sur la Côte-d’Azur, en France, chez l’un des pires va-t-en-guerre d’Europe, qui ne trouve rien à redire à tout cela. Nous irons jusqu’au dernier Ukrainien ?

On a hâte que Trump soit élu finalement, l’homme, soit disant honni, est le seul président américain qui n’ait déclaré aucune guerre à qui que ce soit. Il faut se souvenir que les USA sont directement impliqués dans plus d’une cinquantaine de conflits depuis 1945. Le prix Nobel de la paix Obama, toujours partie prenante de la politique des démocrates, est lui même un faiseur de guerre : un comble. Chez nous Orban et Bardella, ont fondé un parti européen, vont sans doute demander des explications, celles que nous devrions avoir dans une instance démocratique et que nous n’avons pas, tout étant verrouillé à desseins et on se demande à quoi servent les élus dans ces crises à répétition où tout se décide, on ne sait trop comment, entre commissaires non élus et présidents bien en cours qui ne rendent aucun compte, comme notre Macron.

A quoi a servi l’aide financière en Ukraine ? Où sont passées les armes que nous avons données ? Qui et combien de nos hommes sont allés là-bas ? Combien sont morts ? Qui a pris les décisions et dans quels cadres ? Qu’est ce qui justifie que les Etats-Unis mettent autant d’argent dans une guerre qui se joue à plus de 7000 kilomètres de chez eux ? Ces questions sont valables en France comme au niveau européen et elles viennent en plus des questions en suspens sur la gestion du Covid dans laquelle le télescopage d’intérêts privés n’est pas un secret. Il y a donc quelques espoirs à placer dans la présidence d’Orban, si d’aventure il ne termine pas, comme quelques autres « indésirables », dans un bête accident…

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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