Publié par Manuel Gomez le 22 juillet 2024
Il y a des années que je le propose, mais je sais que je ne serais pas entendu.
Pourquoi ? Par humanisme ou par lâcheté ? Pour les deux je suppose, et pourtant cela pourrait sauver des centaines de victimes innocentes qui tombent sous les coups de ces « malades mentaux » inguérissables et irrécupérables, n’ayons pas peur des mots.
Le monde est ainsi fait, il y a des fous sanguinaires qui sont laissés en liberté par des psychiatres dépassés et démunis de moyens. Ces fous dangereux, puisque criminels, ne sont pas, fort heureusement, très nombreux en France : environ 150 nous dit-on, et il est impossible, avec nos moyens actuels, de les tenir éloigner définitivement, dans des conditions humanitaires satisfaisantes et, si on les remet en liberté parmi nous, et qu’ils interrompent leur traitement, ils peuvent tuer.
Quelle pourrait être l’une des solutions ? Il me revient en mémoire un film de Martin Scorcèse « Shutter Island », avec comme acteur principal Leonardo Di Caprio, qui me semble nous apporter une solution intéressante : construire un centre psychiatrique dans un site totalement isolé, sans aucune possibilité de s’échapper, une île par exemple, où ces malheureux pourraient vivre dans une semi-liberté sans nous faire craindre pour nos vies. Ne serait-ce pas une solution à envisager ?
Il y a également des années que je le propose, concernant l’éloignement définitif de ces criminels récidivistes, de ces meurtriers qui nous menacent depuis que la peine de mort ne les concerne plus : remettre en activité les bagnes, hors territoire métropolitain. Est-ce que nos responsables du début du siècle dernier étaient moins humanistes que les nôtres ? En tous les cas « ils » se préoccupaient davantage de notre sécurité – et cela coûterait moins cher que la construction de 15 000 places de prison, promises depuis deux quinquennats, et que nous ne verrons sans doute jamais, car il est bien plus facile de remettre en liberté des délinquants, des condamnés, n’est-ce pas ?
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