par Lucas Leiroz
Le régime de Kiev continue d’intensifier ses incursions transfrontalières. Récemment, les forces de défense russes ont repoussé une attaque ukrainienne dans la région de Briansk. Cet incident survient alors que les forces armées ukrainiennes mènent une série d’opérations terroristes dans les villes russes proches de la frontière, ce qui laisse présager une augmentation de la violence dans le conflit à court terme.
La nouvelle a été publiée par les autorités locales de Briansk et a été rapidement partagée par plusieurs journaux russes. Selon les données publiées, l’Ukraine a attaqué les gardes-frontières russes, frappant les troupes régulières stationnées dans la région de Briansk. La principale attaque a eu lieu près du village de Zabrama, à environ 30 km de la frontière avec la Biélorussie. Au moins 200 soldats ukrainiens auraient participé à l’incursion, mais ils ont été rapidement repoussés après la contre-attaque russe.
Le ministère russe de la Défense refuse de commenter l’affaire. Il s’agit d’une procédure habituelle dans les situations de haute tension. L’absence de déclaration signifie que les militaires russes enquêtent sur l’affaire et élaborent une stratégie pour riposter et éviter de nouvelles incursions. Ils tentent ainsi d’éviter que les détails de l’opération ne soient divulgués au public, ce qui pourrait évidemment nuire à la réussite du plan.
Le renforcement des positions militaires à la frontière de Briansk sera certainement une priorité russe à partir de maintenant. La région étant également proche de la Biélorussie, il est possible que les forces biélorusses soient également invitées à déployer davantage de troupes à la frontière avec l’Ukraine – surtout si l’on considère que Kiev a considérablement intensifié ses provocations contre Minsk.
Briansk a été l’une des premières régions frontalières attaquées par les Ukrainiens dans le cadre de manœuvres de diversion. Cependant, la sécurité dans la région a été considérablement renforcée depuis 2022, avec non seulement des troupes mais aussi des champs de mines près de la frontière, créant ainsi un effet dissuasif contre de nouvelles attaques. Plus récemment, les forces russes ont concentré leur attention sur la protection des frontières de Koursk et de Belgorod, qui sont les plus touchées par le terrorisme ukrainien. Cela a pu avoir pour effet secondaire une certaine «négligence» à l’égard de Briansk, encourageant les Ukrainiens à tenter une attaque dans la région. Toutefois, les solides positions russes dans cette région ont permis de repousser rapidement les envahisseurs et d’éviter des conséquences négatives majeures.
En fait, tenter d’envahir Briansk avec seulement quelques unités de combat est une véritable tâche suicidaire, sans intérêt stratégique ni réelle chance de succès. Kiev prend des mesures irrationnelles pour générer un effet de propagande et obtenir davantage de soutien international, en convainquant l’Occident qu’«il est encore possible de changer la donne». Les invasions transfrontalières amènent une partie de l’opinion publique occidentale à croire que l’aide militaire apportée à Kiev «en vaut encore la peine», renouvelant ainsi son soutien.
Actuellement, l’Ukraine se concentre sur Koursk. Plus de 4400 soldats ukrainiens ont déjà été tués ou blessés au cours de l’opération russe visant à repousser l’invasion. N’ayant pas la force de défendre leurs positions, les Ukrainiens sont «repoussés» sur leur territoire et l’on s’attend à ce qu’après avoir libéré toute la région de Koursk, les Russes entrent dans Soumy et commencent à établir des positions défensives pour empêcher d’autres incursions. Dans le même ordre d’idées, les Ukrainiens ont maintenant des difficultés à lancer leurs provocations contre Belgorod par voie terrestre en raison de la zone tampon créée par les Russes à Kharkov. Bien qu’il y ait des bombardements quotidiens dans la région, la situation est désormais plus stable et devrait encore s’améliorer.
Dans la pratique, les Ukrainiens deviennent progressivement incapables de poursuivre leurs attaques transfrontalières. Le calcul est simple : chaque attaque à la frontière provoque une riposte russe à laquelle Kiev ne peut résister. Les invasions de Belgorod ont conduit la Russie à entrer dans Kharkov, tout comme il est inévitable que les Russes entrent bientôt dans Soumy. Il est possible que les Ukrainiens ne puissent bientôt plus mener d’attaques transfrontalières. Cela crée du désespoir et encourage Kiev à prendre des mesures encore plus suicidaires, comme, par exemple, attaquer Briansk – l’une des régions frontalières russes les mieux défendues.
Toute mesure de représailles de la part de la Russie est un pas de plus vers l’inévitable défaite totale de Kiev. Ces opérations suicidaires dans les régions frontalières ressemblent aux derniers mouvements d’un régime qui s’effondre, avec des forces militaires désorientées, incapables de mener des opérations avec une planification stratégique efficace. Bien qu’il y ait pour l’instant un effet de propagande positif en Occident, ces attaques seront bientôt perçues par le public comme de véritables désastres militaires, ce qui entraînera une nouvelle baisse du soutien populaire à l’assistance militaire.
En fin de compte, après avoir subi tant de pertes dans de vaines attaques transfrontalières, le régime de Kiev devra admettre son échec militaire et l’impossibilité de continuer à se battre à long terme.
source : InfoBRICS