Le suspect de l’attentat de la synagogue de La Grande-Motte a été interpellé et sa photo circule largement sur les réseaux sociaux. Avec un décorum particulier certes, qu’on ne sait encore à quoi attribuer. Ce drapeau palestinien autour de la taille, façon qami, est une première, mais ce n’est peut-être que pour bien marquer la revendication première. N’en déplaise à la gauche et à son antisémitisme d’extrême droite, il s’agit bien de l’antisémitisme religieux, avec le fameux drapeau palestinien, présent dans toutes les manifestations d’extrême gauche et de cette importation sur notre sol, de la guerre entre l’état hébreux juif et les Palestiniens musulmans. Avant son arrestation, l’homme a ouvert le feu sur la colonne d’intervention, qui a riposté. Il était donc armé. Comme quoi, une fois de plus, on a la confirmation que se procurer une arme illégale en France n’est pas si compliqué et que ce sont bien ces armes illégales qui servent dans la délinquance, cependant que l’État se préoccupe de fliquer les chasseurs. Mais la récupération politique qui s’en suit a de quoi faire hurler, avec un Fabien Roussel, patron du PC, qui s’est rendu à La Grande-Motte en fin d’après-midi, « apporter tout son soutien à la communauté juive ». Avec Manuel Bompard, de LFI, qui lui aussi apporte son « soutien total aux citoyens de confession juive ». Ces deux là ne manque pas d’air, alors qu’ils sont en permanence du côté des coreligionnaires de l’assaillant, à se mêler aux manifestations pro-palestiniennes noyautées par l’islam radical. Le tout en dénonçant à cors à à cris un antisémitisme d’extrême droite dont on ne voit jamais la couleur. Ces deux là n’ont vraiment aucune gêne aux entournures.
A peine moins gêné, Olivier Faure, le patron du PS déplore… « Encore une fois nos concitoyens juifs sont visés ». Il a l’air d’avoir oublié de quel côté était l’antisémitisme en France en 1936 et quelle était la couleur de l’État collaborateur qui s’activait avec les Nazis à la déportation des Juifs.
« Nous avons échappé à un drame absolu », explique Gabriel Attal. On se demande si le premier Ministre démissionnaire, mais premier Ministre quand même, est au courant de la réalité de son pays. On va la lui rappeler : en quelques jours, trois viols de femmes sont perpétrés en pleine rue dans des villes françaises, par un réfugié soudanais à Clermont-Ferrand, par un Tunisien à Carpentras, par un migrant guinéen à Lille. En plus des 120 attaques au couteau par jour et des refus d’obtempérer toutes les vingt minutes, la plupart du temps, par des individus du même acabit que celui qui nous intéresse à La-Grande-Motte et qui pour lui, n’ont pas des airs de « drame absolu ».
Seul Éric Ciotti déplore une « explosion de l’antisémitisme » et attaque l’extrême gauche. Il dénonce une explosion de l’antisémitisme en France depuis le 7 octobre et il l’impute « en grande partie » à l’extrême gauche, dans un accès de réalisme, enfin, que confirme les chiffres. Gérald Darmanin a indiqué que les actes antisémites avaient quasiment triplé en France depuis le début de l’année, avec 887 faits recensés au premier semestre, alors qu’on en comptait 304 au cours de la même période en 2023. Oubliant aussi de dire que la religion la plus persécutée en France est encore, de loin, la religion chrétienne.
Le problème est que les Bompard et autre Roussel ne se précipitent jamais au chevet des victimes quotidiennes de « ces gens là », sur le sol français, alors que se multiplient les égorgements, attentats, coups de couteaux, viols, refus d’obtempérer, délits de fuite, règlements de comptes, incendies criminels, intimidations sur les professeurs, les fonctionnaires de police, commerces illégaux, fraudes aux allocations, et on en passe… mais quel lien unit donc l’ensemble des auteurs de ces faits, toutes délinquances confondues ? On a bien une idée, en fait tout le monde le sait parfaitement, même s’il ne faut pas le dire. Et cette gauche, ces Ministres, qui se précipitent au chevet des Juifs durement touchés, sont aussi ceux qui ont tout fait pour minimiser, nier, relativiser les actes mortifères quotidiens commis par ce fameux profil ethnico-religieux impliqué sans cesse, dans l’immense majorité désormais, des actes de violence quotidiens qui ont lieu en France. Et dans toute l’Europe également, car même l’exemple anglais ne conduit pas à une prise de conscience salutaire. A savoir aussi que Le groupe État islamique revendique l’attaque meurtrière de Solingen en Allemagne vendredi dernier et affirme que l’un de ses membres est l’auteur de l’attaque et qu’il avait agi pour « venger » les Musulmans « en Palestine et partout ailleurs ». On se demande combien il faudra d’incendies de synagogues, d’églises, comme d’égorgements, d’attentats, de profs tués, pour que tout ce petit monde se décide enfin à voir l’éléphant dans le magasin de porcelaine, juste en face de lui.
Au RPF, nous l’avons répété à plusieurs reprises, il faut des états des lieux généraux, pour tout, vu le point auquel nous en sommes rendus, à fonctionner sur des faux semblants, des mensonges et des postures idéologiques. Il faut un audit général des finances et aussi un audit général de la délinquance, pour savoir qui commet quoi, avec l’introduction de statistiques ethnico-religieuses pour l’ensemble des faits de délinquances, avec des profils des assaillants, mais aussi celui des victimes. La gauche devrait applaudir des deux mains, puisque ces statistiques leur permettrait de quantifier leur fameux « racisme systémique » et leur « population victime ». Mais curieusement, elle ne veut pas de ces statistiques, signe qu’elle est dans le mensonge permanent. Mais ça on le sait déjà…
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.