Marion Maréchal, invitée par Benjamin Duhamel, relevait ce paradoxe. La France n’a jamais autant voté à droite, et tous les jours les médias se demandent quel Premier ministre de gauche on va nommer à Matignon.
Florian Philippot, lui, appelle, dans la rue, à la destitution de Macron, ce que fait également de son côté l’ensemble de la gauche, sous la direction de Mélenchon qui impulse le tempo à ses partenaires.
Et le RN qui à ce jour ne paraît pas décidé à voter la destitution de Macron, refusant de servir la soupe à la manœuvre des Insoumis, risque d’apparaître comme la béquille du régime alors qu’au soir du premier tour des législatives, les Français ont constaté la connivence de tout le système, de Mélenchon à Macron, pour empêcher Jordan Bardella d’arriver à Matignon.
La seule vraie question qui vaille, dans le Ve République, est celle du président. Le blocage politique des institutions, conséquence de la non-majorité de Macron en 2022, qui a entraîné la dissolution aventuriste de 2024, va-t-il enfin entraîner la chute de Macron et le contraindre à démissionner, laissant les Français avec un choix déterminant : être dirigé par Mélenchon et ses psychopathes dégénérés, ou bien par Marine Le Pen ?
Il serait quand même temps de rappeler au bon peuple, qui pourrait être effrayé par un tel choix, que Macron n’est pas le juste milieu entre les extrêmes, comme il aime à se présenter, mais qu’il est l’extrême centre mondialiste qui nous entraîne vers la dictature pour mieux en finir avec la France.
Il serait temps de rappeler l’incroyable accélération de la destruction de la France, son implication dans le bradage de secteurs essentiels de notre industrie comme Alstom ou notre filière nucléaire, son traitement brutal des Gilets jaunes, la dictature qu’il a fait subir aux Français lors du Covid, osant affirmer qu’il allait “emmerder les non-vaccinés”, le montant d’une dette qui plombe toujours davantage la France, son mépris pour les Français, la volonté de nous embarquer dans la guerre contre la Russie, l’ensauvagement du pays, causé par une immigration africaine qu’il encourage de ses vœux et soutient quotidiennement, les restrictions des libertés démocratiques, dont la parole libre, l’arrestation de Pavel Durov après la volonté de faire taire CNews et Elon Musk, et sa soumission totale au Nouvel Ordre Mondial et aux États-Unis de Biden. Tout cela pour mieux tuer la France et se préparer une carrière dans les instances internationales ou comme chef de l’Europe, un de ses fantasmes.
N’oublions pas la destruction quotidienne d’une France où plus rien ne marche, l’école, la police, la gendarmerie, la justice, malgré la surtaxation des Français, où nos compatriotes se font massacrer quotidiennement par des envahisseurs souvent musulmans, avec la complicité de la gauche mondialiste et des mondialistes à la Macron.
Dans les semaines qui suivent, la crise ne peut que s’accentuer, d’autant que Bruxelles exige un plan draconien d’austérité contre la France, que bien sûr Macron fera payer aux classes moyennes, menaçant même de se servir sur les comptes des épargnants et dans le bas de laine des Français qui ont encore quelques économies.
Macron, élu grâce à la complicité du système médiatique en 2017, grâce aussi au coup d’État des juges du PNF et aux journaleux collabos du Canard Enchaîné, réélu dans un ahurissant contexte de non-campagne favorisé et entretenu par la guerre en Ukraine, Macron de plus en plus détesté par les Français, Macron lâché par des proches comme le covidiste Jérôme Marty et Jean-Michel Blanquer, pourra-t-il passer au travers les gouttes et finir son mandat, ou bien devra-t-il enfin démissionner… peut-être pour mieux se représenter ?
Ce sont les vrais enjeux de la rentrée.