Résumé :
- Philippine, une brillante étudiante de 19 ans, est introuvable. Sa famille “très soudée” et d’autres personnes se lancent dans des recherches, une battue est organisée. Son corps, enterré, est retrouvé samedi dans le bois de Boulogne, non loin de son université Paris-Dauphine.
- Le suspect arrêté en Suisse est Taha O., un migrant clandestin marocain sous OQTF né en 2002.
- Peu de temps après son arrivée en France en 2019, il viole une étudiante de 23 ans sur un sentier forestier à Taverny (95).
- Pour cette affaire, il écope de 7 ans de prison mais ne pas fait la totalité de la peine.
- Le 18 juin dernier, l’OQTF est prononcée.
- Il est ensuite dans un CRA en vue de son expulsion.
- Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention (JLD) décide de le libérer.
- Le lendemain, le Maroc donne son feu vert pour l’expulsion mais trop tard, l’individu a disparu. [NoteDeFDS : sur le direct de BFM, on parle du 6 septembre.]
- Il n’a effectivement pas respecté le pointage ni son assignation à résidence, dans un logement au sein d’un hôtel.
- Le 19 septembre, soit la veille du meurtre de Philippine, il est inscrit au fichier des personnes recherchées.
24/09/24
Qui était Philippine ?
Élevée dans une famille catholique avec ses cinq frères et sœurs, Philippine s’investissait dans la vie de la paroisse de Montigny-Voisins (Yvelines), notamment pour la messe des jeunes, et était membre des Guides et Scouts de France. “Elle est très active, très gentille et très proactive. Elle était toujours partante et disponible s’il y avait besoin de faire quoi que ce soit ou pour motiver les autres”, a témoigné un des encadrants scouts auprès du Figaro. “C’était une très bonne élève qui aimait beaucoup lire. Elle était profondément gentille. Elle était douce et très discrète. Ce n’était pas quelqu’un d’extravagant. Elle passait du temps avec sa famille dès qu’elle le pouvait”, complète encore une étudiante de son université. (…)
L’une des enseignantes de Philippine décrit la jeune femme auprès du Parisien comme une étudiante “très intelligente”, qui s’asseyait “toujours au premier rang”, mais aussi “bienveillante” et “solidaire” envers ses camarades. Un autre professeur évoque quant à lui auprès du Figaro une “tête de classe”, une jeune femme “brillante et très travailleuse”. (…)
Du côté de l’université, les camarades de classe de Philippine se reconnaissent dans le profil de la jeune fille et estiment que le drame aurait aussi pu leur arriver, pointant du doigt un sentiment d’insécurité concernant le bois de Boulogne, qui se trouve juste derrière la fac. (…)