Wuppi, également connu sous le nom de Patrik Kolek, est un influenceur allemand patriote, célèbre auprès du public allemand. Il est surtout connu pour avoir lancé la campagne patriotique Stolzmonat (le mois de la fierté allemande).
Face à un tel succès, la presse mainstream a transformé cette fierté allemande en une campagne de haine. Les Verts, la CDU et les autres ont intensifié la diffamation contre Wuppi. L’équivalent du FBI a alors enquêté et l’a inculpé. Le ministère de la sécurité de l’État s’est ainsi introduit dans sa vie privée pour obtenir des informations sur sa voiture, ses études, ses groupes Telegram et ses messages, le tout dans le but de construire une accusation pour détruire la personne qui avait le courage d’afficher son patriotisme de manière non violente et positive.
Notre correspondant en Allemagne, Matisse Royer, l’a interviewé.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Patrick Kolek : Bonjour, je m’appelle Patrick Kolek, j’ai 32 ans et je suis désormais entrepreneur indépendant dans le domaine des médias, des réseaux sociaux. Dans le secteur de la droite, je me suis spécialisé dans la coordination du Vorfeld et dans l’utilisation de celui-ci pour des coups métapolitiques contre le courant dominant. Je pense que la politique parlementaire n’a pas de sens si l’on ne rassemble pas d’abord les masses, notamment les jeunes, derrière soi par la métapolitique. La psychologie de masse et le talent pour le populisme doivent être combinés à la stratégie politique afin de poser des problèmes au courant dominant. Je me décrirais comme un spécialiste dans ce domaine, qui réunit des influenceurs et des entrepreneurs et qui transforme l’activisme créatif, disruptif et stochastique en pré-campagne. Si vous voulez devenir grand en politique, venez me voir. Celui qui veut être rabaissé, qu’il vienne donc se mettre en travers de mon chemin ;-).
Breizh-info.com : La droite est de plus en plus populaire, surtout chez les jeunes. Comment pouvons-nous donner une image positive de la droite ?
Patrick Kolek : Je m’en tiens à la dialectique éristique de Schopenhauer – l’art d’avoir raison (livre), pour ceux qui veulent se professionnaliser dans le traitement de l’adversaire, des médias sociaux en général, j’aurai écrit un livre d’ici la fin de l’année, où j’aborderai précisément les méthodologies, les astuces et les pratiques dans mes rapports avec la gauche. Je parle aux gauchistes comme ils nous parlent. Ils nous détestent, j’en suis conscient et j’en fais mes choux gras ! Je pense que nous avons provoqué un changement important depuis que nous avons tout simplement accusé les gauchistes de maladie mentale et de malveillance. Nous avons renoncé à communiquer avec eux comme avec des personnes qui peuvent être convaincues par des arguments, mais les traitons plutôt comme des tyrans. Ils sont mauvais et très éloignés de la notion de démocratie. Nous avons d’abord dû intérioriser le fait que nous sommes les bons et nous présenter avec cette assurance. Ce n’est que lorsque ces points de vue ont été largement acceptés que nous sommes devenus forts. La force a attiré d’autres acteurs vers nous. Nous avons gonflé le torse, reculé les épaules et ri au nez de l’ennemi !
Breizh-info.com : Quelle est votre vision de la remigration ?
Patrick Kolek : Tous les envahisseurs qui sont arrivés depuis 2015 → retour au pays. Tous les criminels violents d’origine non allemande → retour au pays.
Augmenter massivement les naissances des Allemands autochtones en réduisant massivement les impôts sur le revenu, financés transversalement par des suppressions d’aides au développement et d’allocations sociales pour les étrangers.
Breizh-info.com : Comment associez-vous la remigration à une image positive ?
Patrick Kolek : J’essaie toujours de dépeindre l’image d’une « Nouvelle Allemagne » où il fait à nouveau bon vivre. Je pense qu’avec le mois de la fierté [Le Stolzmonat, a lieu en même temps que le mois de la fierté LGBT], nous avons rendu le patriotisme à nouveau vraiment cool et rebelle. Cela culmine bien sûr dans la renationalisation et dans le fait que les villes sont libérées des envahisseurs.
Breizh-info.com : Que pensez-vous de l’Europe ? Et de l’idée d’un empire européen ? Face à tous les défis auxquels nos nations sont confrontées, la solution réside-t-elle dans l’union et la recherche d’une plus grande unité ?
Patrick Kolek : Je pense que l’Europe était bien comme elle était avant l’UE. J’aime la France telle qu’elle était avant. Ce sont les différences qui permettent d’admirer les acquis et les particularités. Je veux voir en France des baguettes, du fromage, de jolies Françaises avec du rouge à lèvres et des vêtements stylés. Chaque pays doit cultiver sa culture et être ouvert au tourisme. Dans ce cas, j’aime passer deux heures aux contrôles frontaliers, s’il le faut !
Breizh-info.com : Que pensez-vous de l’UE ?
Patrick Kolek : Des inepties. Un affairisme servile dirigé par des réseaux népotistes et pro-américains !
Breizh-info.com : Dans l’ensemble du monde germanique, il existe un lien fort entre la métapolitique et la politique électorale, comme le montrent les différentes associations et unions. Avez-vous des conseils à donner à ce sujet ?
Patrick Kolek : Détestez votre adversaire comme il vous déteste. Faites-lui sentir que vous ne vous souciez pas de son hostilité. Faites-lui sentir que vous lui ferez ce qu’il vous a fait et qu’il maudira le jour où il a osé s’en prendre aux peuples européens.
Après tout, les réseaux sociaux comme Twitter, TikTok, etc. sont également d’excellents outils pour préparer le terrain, non ?
Les meilleurs. J’agis selon les principes de l’économie de l’attention. Le simple fait que les spectateurs s’intéressent à nous fait en sorte que nos ennemis n’aient pas l’occasion d’agir sur eux. Si en plus nous sommes drôles, notre objectif est atteint :)
Breizh-info.com : Pensez-vous qu’il faudrait mettre en place une série de structures en Europe conçues pour renforcer les liens, notamment par la culture, mais aussi par la métapolitique ?
Patrick Kolek : Oui, je veux exporter le Stolzmonat, donc #fiermois, et je cherche des partenaires français prêts à travailler avec nous. L’Europe appartient aux peuples qui l’ont construite. Le temps est venu pour nous !
Propos recueillis par Matisse Royer
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