Le 2 octobre 2024, un scandale d’une extrême gravité éclate dans la région d’Ancenis-Saint-Géréon (Loire-Atlantique), impliquant Pierre-Alain Cottineau, ancien candidat de la France Insoumise (LFI) et cadre local, impliqué par ailleurs dans une association LGBT. Accusé de viols avec actes de torture sur une fillette handicapée de quatre ans placée sous sa garde au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), Cottineau a été mis en examen, soulevant une vague d’indignation et de questions sur la responsabilité des institutions.
Un militant politique accusé de crimes atroces
Pierre-Alain Cottineau, figure bien connue de la gauche radicale dans le département, a été inculpé pour des crimes ignobles. Ancien candidat de LFI, ce militant actif avait récemment fait campagne lors des élections législatives de juin, se posant comme un défenseur des libertés publiques et des « valeurs de la République ». Aujourd’hui, il est accusé de crimes qui choquent par leur horreur et leur contradiction avec les principes qu’il prétendait défendre.
La France Insoumise, qui a réagi en excluant Pierre-Alain Cottineau, est confrontée à des interrogations légitimes. Pour le Rassemblement National (RN), cette affaire révèle les contradictions morales d’une gauche « gazeuse » et déconnectée, qui se veut porteuse de valeurs, mais dont les pratiques internes semblent laxistes.
Le Département de la Loire-Atlantique sous pression
Outre la France Insoumise, c’est également le Département de la Loire-Atlantique qui est pris dans la tourmente. Le Conseil départemental avait accordé à Pierre-Alain Cottineau un agrément de l’ASE, lui permettant ainsi d’accueillir des enfants vulnérables. Le Rassemblement National a appelé à la démission de Michel Ménard, président du conseil départemental, et de Claire Tramier, vice-présidente à l’Enfance, en raison de leur responsabilité dans cette affaire. Pour le RN, cette gestion défaillante illustre un manque de rigueur inacceptable dans l’attribution de telles responsabilités, surtout lorsque des enfants handicapés sont en jeu.
Une affaire qui soulève des questions sur la gauche radicale
Pour Gauthier Bouchet, du RN, qui réclame des comptes à LFI, « Ce drame illustre aussi le rapport ambigu à la pédophilie de franges entières d’une gauche radicale depuis l’après-Mai 68, par une interprétation immorale de la révolution sexuelle. À force d’en appeler sans nuance « à jouir sans entrave » et sans jamais se questionner sur les bornes morales devant être données à cette jouissance individuelle, on peut légitimer le pire. Et ce qui est reproché aujourd’hui à monsieur Cottineau l’a été, dans les années 1970, quand Libération militait pour la possibilité d’un militantisme pédophile, puis dans un certain nombre d’ouvrages où une gauche mondaine se donnait scandaleusement à voir dans de telles pratiques, du Grand bazar à La Mauvaise vie.
Le RN de la Loire-Atlantique appelle à une fermeté exemplaire de la Justice face à ces actes barbares, et réaffirme son soutien inconditionnel à la jeune victime et à sa famille. Nous demandons à ce que toutes les responsabilités soient établies dans cette affaire sordide, qui doit alerter sur la nécessité de rigueur et de moralité dans le choix des représentants publics. »
Lorsque les gauchistes évoqueront désormais la nécessité de dissoudre telle ou telle association, tel ou tel groupe, par rapport aux agissements d’un seul homme, il ne faudra pas hésiter à leur rappeler cette affaire.
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