Vous avez entendu la petite musique de Gabriel Attal l’ancien premier ministre qui explique désormais sur les JT à la télé qu’il faudrait que les fonctionnaires atteignent déjà les 35 heures, et qu’en réalité dans le privé les gens ne travaillent plus 35 heures par semaine.
Cela me donne l’occasion de vous parler du dernier pays européen qui a beaucoup souffert de sa gestion calamiteuse mais aussi de son maquillage des comptes publics visant à cacher l’état des dépenses. C’est quand même un peu ce qu’il vient de se passer en France avec Bruno Le Maire qui n’a pas été d’une transparence époustouflante !
Bref, en Grèce le droit du travail a changé cet été et la Grèce passe à la semaine de six jours !
Oui vous avez bien lu !
6 jours de boulot sur 7 et 48 heures par semaine
Cette mesure est entrée en vigueur le 1er juillet 2024 et selon le gouvernement conservateur, elle est nécessaire en raison de la baisse de la démographie et de la pénurie de travailleurs qualifiés.
“La semaine de travail des Grecs pourrait aller jusqu’à 48 heures. La mesure concerne les entreprises privées qui fonctionnent 24 heures sur 24, mais aussi toutes celles confrontées à une “surcharge de travail”. Et c’est précisément ce point qui fait grincer des dents en Grèce, puisque c’est à la discrétion de l’employeur. Pas besoin du consentement des salariés. Pour le gouvernement conservateur du Premier Ministre Kyriákos Mitsotákis, cette mesure est nécessaire pour deux raisons : la baisse de la démographie, véritable bombe à retardement dans le pays et la pénurie de travailleurs qualifiés. Depuis la crise financière de 2009, environ 500 000 Grecs, pour la plupart, jeunes, instruits ont quitté le pays.
Pour le Premier ministre, “cette législation est favorable aux travailleurs, puisqu’elle est profondément axée sur la croissance et vise à stimuler la productivité.” Les salariés, le 6e jour, seront payés 40 % de plus. Rappelons qu’en Grèce, le salaire moyen est de 900 euros par mois.”
C’est qui les flemmards maintenant ?
Alors je vous pose la question. C’est qui les plus paresseux en Europe maintenant ?
Et c’est qui les prochains sur la liste ?
Je ne suis pas ici dans le jugement de valeur.
Les caisses sont vides, les dettes colossales il va falloir payer, et le passage à la caisse va être tout sauf… drôle.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Source France Info ici