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“J’étais une esclave, il me tenait en laisse” : Le journaliste de gauche Jean-Philippe Desbordes (Arte, Radio France, Libération, envoyé spécial…) jugé aux assises pour viols, actes de torture et de barbarie

L’ancien journaliste Jean-Philippe Desbordes, auteur également de plusieurs essais, comparaît ce lundi 18 avril pour viols, actes de torture et de barbarie sur les filles de son ex-compagne.

Les faits présumés se seraient déroulés en Ariège, à partir de 2017, où l’écrivain – auteur notamment de « Mon enfant n’est pas un cœur de cible » et « Atomic Park » – s’était installé pour exercer comme prof d’aïkido, après une carrière médiatique importante. Le quadragénaire se décrivait alors comme un expert d’« aiki thérapie », une « pratique respiratoire » de son invention pour apprendre « à vous libérer de ce qui empêchait d’être pleinement vous-mêmes », indique France 3 Occitanie.

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“Il aimait quand c’était douloureux pour moi”

Au domicile (deux maisons mitoyennes reliées par une porte), Jean-Philippe Desbordes aurait fait de Julie son esclave sexuelle. “Petit à petit, il m’a fait comprendre que je lui plaisais, que j’étais à son goût. […] Il voulait qu’on forme un couple.” Très vite, la jeune fille, 16 ans à l’époque, est installée dans le logement de l’homme. “Que je dise oui ou non […], je n’avais pas le choix. J’ai compris que si j’étais trop récalcitrante, mes sœurs [14 et 9 ans au moment des faits], allaient y passer”, pense la jeune fille, pantalon beige, haut clair à manches longues tirées jusqu’aux doigts. L’homme de 50 ans aurait alors commencé à agresser sexuellement Julie. “À l’époque, j’étais une page blanche. […] Ça a commencé par des attouchements à travers mes vêtements. Puis il a essayé de me pénétrer […] Il me demandait de le sucer.”

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