Notre monarque bien aimé, Sa Majesté Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, trouve que les vizirs, pachas, caïds et autres émirs qui dirigent les dhimmis du Francistan ont besoin de quelques stages de remise à niveau. Ils ne maîtrisent pas correctement la culture islamique et il leur arrive encore de mal interpréter les fatwas du commandeur des croyants.
On les forcera à une conversion sincère et volontaire plus tard. Mais pour l’instant, il faut parer au plus pressé. Remettre ces mecs dans le droit chemin de la Mecque.
Abdoul Makroun a débarqué à Riyad, toujours aussi émoustillé par ces barbus qui se baladent en chemises de nuit ondoyantes, avec un torchon sur la tête
Sa visite est destinée à intensifier les liens avec Mohammed qui ne tient pas à ce que de vulgaires Rachid, Mouloud ou Kamel venus du Maghreb dominent la colonie arabe du Francistan. Ou pire encore, que cette récente conquête tombe entre les mains de Mamadous et de Boukakars à l’islam approximatif.
Le roi d’Arabie a les moyens de s’imposer financièrement. Et de jongler avec les superstitions des imbéciles. En rappelant qu’il est le représentant d’Allakbar sur terre, et le gardien des lieux saints de la Secte avec ses vénérables reliques : des poils du cul de la barbe du prophète.
Fripounette a donc entamé ce lundi une visite d’État de trois jours en Arabie saoudite. L’eunuque francarabien est arrivé vers 19 heures locales à Ryad pour un premier entretien suivi d’un dîner avec son suzerain, le dirigeant de facto du royaume. Officiellement Premier ministre.
Le vrai roi, c’est encore son père. Un nonagénaire qui a perdu la boule. Aux dernières nouvelles, il aurait confondu un consul anglais replet et rubicond avec un porcelet rose errant dans les couloirs de son palais des mille et une nuits, et il voulait le décapiter. Keir Starmer a beau être marabouté par les imams de Downing Street, ça aurait fini par créer un incident diplomatique. Peut-être pire qu’après avoir fait découper Khashoggi en petits morceaux à Istanbul.
Notre bon roi est moins austère qu’il en a l’air
Il ne faut pas croire qu’il ne sait pas rigoler, parce qu’il a fait exiler ses frères et neveux, exterminer la moitié de ses cousins et raccourcir quelques dizaines de muftis dans la tradition du pédoprophète. Simples mesures de prudence pour se prémunir des appétits de ces voraces qui guignaient son trône, son sceptre, et ses babouches.
Ainsi en 2015, Mohammed ben Salmane a acheté au roi de la vodka, le milliardaire russe Yuri Scheffler, son yacht Serene pour 458 millions de dollars. Ce petit bateau de 134 mètres de long croise habituellement autour de Juan-les-Pins, bien qu’il soit immatriculé sous le pavillon des îles Caïmans. Tout roi qu’il est, Mohammed pratique l’évasion fiscale comme un vulgaire nouveau riche à la Trognon-Macreux.
Ce navire a été entièrement refitté à l’intérieur, dans le plus grand luxe, robinets en or, chiottes en porcelaine et tableaux de maîtres. Avec seulement 12 cabines pour 4500 m2 d’espace habitable répartis sur 5 ponts, sans compter la cale pour les esclaves l’équipage… Une cabine pour chacune de ses femmes et favorites lorsqu’il les emmène en promenade. Et qu’il doit honorer équitablement, chacune à son tour.
En 2017, Mohammed ben Salmane a dépensé 1,18 milliard de dollars pour des vacances aux Maldives, sur son île privée de Velaa. Bien que les Maldives soient un archipel de stricte observation coranique, des méchantes langues affirment que l’alcool y coulait à flots. Sa Majesté et ses invités étaient accompagnés par 150 putes de luxe mannequins, actrices et chanteuses en quête de gloire, venues d’un peu partout.
Fripounette se présente comme l’artisan de la paix au Proche-Orient
Pour son troisième déplacement en Arabie saoudite depuis 2017, Bin Makroun se targue d’une « relation très dense avec le roi ». Moins intime toutefois qu’avec Zelensky. Question de goûts…
Manu et Momo doivent s’attacher en premier lieu à voir comment travailler ensemble, main dans la main, sur les conflits qui secouent la région et sur les risques d’escalade. Avec au cœur des discussions le Liban. Où Fripounette se vante d’avoir réussi à faire accepter une trêve fragile entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran.
Ne se sentant plus pisser, le castré s’attribue le rôle principal dans le cessez-le-feu. Mais comme les culottes de peau francistanais s’apprêtent à envahir la Russie en soutien aux oligarques de Kiev, Abdoul Makroun faute de spadassins, a demandé à Mohammed de fournir un soutien militaire à l’armée libanaise. Qui voudrait se redéployer à la frontière avec Israël mais manque de moyens.
La monarchie saoudienne, longtemps influente politiquement et financièrement au Liban sunnite, en a été évincée graduellement ces dernières années par le Hezbollah chiite. Mais les islamo-terroristes sortent très affaiblis du conflit avec Tsahal. Et Ryad pourrait se décider à financer à nouveau des achats d’armes pour les Forces armées libanaises, et leur prêter quelques janissaires.
Mais là encore, comme en Ukraine, Fripounette engage la Francarabia dans des conflits qui ne nous concernent pas
Comme il n’en rate pas une pour afficher son ego démesuré de psychopathe immature, il se joint à Mohammed (sans consulter le Parlement ni le peuple) pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza et l’instauration à brève échéance de deux États, israélien et palestinien. Comme si on prenait encore au sérieux ses élucubrations.
En Syrie, après la reprise des combats entre les guérilleros islamistes et les forces de Bachar al-Assad, Macron se dit prêt à apporter l’assistance du Francistan (sans dire jusqu’à quel point) si son ami Mohammed met la main dans ce panier de crabes. Sans s’engager plus loin contre les Houthis qui perturbent le trafic maritime en mer Rouge.
Après les grandes déclarations, on parle business et pognon
La Francarabia et sa maison mère l’Arabie entendent renforcer leurs échanges commerciaux dont les bakchichs « ne sont pas à la hauteur des ambitions communes » affirme l’Élysée.
Dans cette perspective, le caudillo de poche s’est fait accompagner par une brochette de patrons de grands groupes (Total, EDF, Veolia, etc.) mais aussi par des créateurs de start-up dans l’intelligence artificielle et la physique quantique (Pasqal, Alan, Mistral…). Comme si ça parlait aux Bédouins illettrés et aux caravaniers du désert.
Par contre, l’énergie solaire pourrait intéresser le roi. Il a encore plus de soleil que de pitroul. On veut bien lui vendre des panneaux, et même lui offrir la Panot en prime, mais on préférerait qu’il nous achète des « Rafale ». Il en a les moyens. Mais les Ricains lui ont fait des offres plus intéressantes. Mohammed hésite. Et préfère parler culture, pour ne vexer personne.
Des petits boulots dans le tourisme pour les macronards malchanceux aux élections
Le royaume saoudien a un méga-projet de développement estimé à 20 milliards de dollars autour de l’oasis et du site archéologique d’Al-Ula, au nord de Médine (Nord-Ouest). Jadis passage fréquenté par les pèlerins mahométans se rendant à La Mecque, cette oasis pourrait devenir un haut lieu du tourisme et de la culture.
De nombreuses inscriptions en nabatéen ont été relevées sur place et à 20 km se trouve le site archéologique de Madā’īn Sālih, contemporain de Pétra et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. À la bonne heure, il y avait donc des civilisations avancées avant que le pédo-prophète vienne mettre le souk dans toute la région !
Fripounette et sa cour se rendront mercredi à Al-Ula avec la ministresse de la Culture Rachida Dati et d’autres parasites, afin d’y réaliser un nouveau musée dédié aux artistes du monde arabe. En plus de celui de Paris. Le roi a beau être multimilliardaire, il ne rate jamais une occasion de soutirer la djizia aux dhimmis.
L’ex-ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian 76 ans dirigera l’agence française de développement d’Al-Ula conformément à un accord signé entre Mohammed et son chapon préféré. Les dhimmis francarabiens casquent, les bons musulmans ramassent les bénéfices. C’est dans l’ordre normal des choses. Inch’Allakbar.
Christian Navis