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La Russie dévoile une nouvelle gamme de SYSTÈMES DE MISSILES

Missile Oreshnik en vol

Le général Sergey Karakaev a annoncé le développement par la Russie de systèmes de missiles avancés, dont le « Osina », qui sont comparables aux systèmes Avangard et Oreshnik existants.

La Russie renforce ses forces de dissuasion avec le déploiement de missiles balistiques intercontinentaux Yars (ICBM) et du RS-28 Sarmat, capables d'atteindre les États-Unis via le pôle Sud et d'échapper aux systèmes ABM actuels.

Le missile balistique hypersonique Oreshnik, qui a fait ses débuts lors d'une frappe contre l'Ukraine, devrait être produit en série en 2025, ce qui suscite des inquiétudes pour l'OTAN et les États-Unis.

Les avancées de la Russie en matière de missiles sont considérées comme une réponse à l'expansion de l'OTAN et au déploiement de systèmes de missiles américains en Europe de l'Est. Le Kremlin a fait savoir qu’il était prêt à contrer toute menace perçue.

Le traité New START devant expirer en 2026, certains craignent que la Russie n’augmente le nombre d’ogives nucléaires sur les missiles déployés, ce qui pourrait déstabiliser la sécurité internationale et déclencher une nouvelle course aux armements.

La Russie a dévoilé une nouvelle gamme de systèmes de missiles qui menace de relancer la course aux armements et de déstabiliser la sécurité mondiale. Selon le général Sergey Karakaev, commandant des Forces de missiles stratégiques (SMF), la Russie développe de nouveaux systèmes de missiles qui sont comparables aux planeurs nucléaires Avangard et aux missiles hypersoniques Oreshnik existants.

Les déclarations audacieuses de Karakaev font suite aux efforts continus de la Russie pour renforcer ses forces de dissuasion avec les missiles balistiques intercontinentaux Yars (ICBM) et le RS-28 Sarmat, qui devrait remplacer le RS-20V Voevoda. Le Sarmat, désormais en service, dispose d’une portée si étendue qu’il peut atteindre les États-Unis via le pôle Sud, ce qui rend son interception quasiment impossible pour les systèmes anti-missiles balistiques américains (ABM).

Mais ce n’est pas tout. La Russie travaille également sur ce qu’elle appelle le système de missiles « Osina », ainsi que sur d’autres systèmes stratégiques qui n’ont pas encore été dévoilés par le Kremlin. Ces systèmes seraient équipés d’ogives avancées capables de résister aux défenses ABM les plus sophistiquées. Comme l’a déclaré Karakaev, « il n’y a aucun endroit en termes de portée que nos missiles ne puissent atteindre ».

Cette annonce intervient à un moment où l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’Occident étendent leurs ambitions stratégiques plus près des frontières de la Russie. Le déploiement de systèmes de missiles américains en Roumanie et en Pologne a été un point particulièrement sensible pour Moscou, qui considère cette initiative comme une menace directe pour sa sécurité. Karakaev a été sans ambiguïté dans sa réponse : « Ces bases de missiles ne représentent aucune menace significative pour nos capacités hypersoniques ». C’est un message clair adressé à l’Occident : ne testez pas la patience ou la détermination militaire de la Russie. Le Kremlin n’a pas peur de l’escalade s’il estime que ses intérêts sont menacés. Karakaev a même évoqué la possibilité d’augmenter le nombre d’ogives nucléaires sur les missiles déployés après l’expiration du nouveau traité START en 2026. Cette mesure annulerait de fait l’accord de contrôle des armements qui est une pierre angulaire de la sécurité internationale depuis des décennies.

Les missiles Oreshnik devraient être produits en masse en 2025

Mais le développement le plus inquiétant pour les alliés de l’OTAN est l’émergence du missile Oreshnik. Ce missile balistique hypersonique à portée intermédiaire a fait ses débuts lors d’une frappe en novembre contre une installation militaire ukrainienne à Dnipro.

Le président russe Vladimir Poutine a salué avec joie cette nouvelle arme comme un changement de donne, affirmant qu’elle serait un élément clé de la réponse globale de la Russie aux pressions occidentales. L’Oreshnik devrait entrer en production de masse en 2025, tous les regards étant tournés vers la manière dont l’OTAN et les États-Unis répondront à cette nouvelle menace.

(Article connexe : Poutine promet d’augmenter massivement son stock de missiles hypersoniques Oreshnik alors que la Russie intensifie ses attaques contre l’Ukraine.)

Des responsables américains ont déjà prévenu que la Russie pourrait lancer un autre missile Oreshnik dans les jours à venir. La porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, a souligné que les États-Unis surveillaient de près les préparatifs russes et étaient prêts à renforcer les défenses de l’Ukraine contre cette nouvelle menace. Les États-Unis ont récemment promis près d’un milliard de dollars d’aide supplémentaire à la sécurité de l’Ukraine, notamment des systèmes de défense aérienne avancés conçus pour contrer les missiles hypersoniques.

Le jeu d’échecs stratégique s’intensifie et la Russie déplace ses pièces avec une main agressive et calculatrice. Alors que le monde observe, la question se pose : la diplomatie et les accords de contrôle des armements peuvent-ils empêcher une nouvelle course aux armements de devenir incontrôlable ou allons-nous bientôt faire face à une nouvelle ère hypersonique de tensions de la guerre froide ?

Le programme de développement de missiles de la Russie n’est pas seulement une question de puissance militaire ; c’est un message à l’Occident disant que Moscou est prêt à repousser ce qu’il considère comme une intrusion agressive de l’OTAN.

Belle Carter – Natural News 22 déc. 2024

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