Alors que Trump a, à de nombreuses reprises, annoncé qu’il ferait la paix « en 24 h », l’administration Biden et ses laquais européens s’emploient à pousser Moscou hors de ses gonds pendant les quelque trois semaines qui restent à courir avant la prise de fonction de Donald Trump.
Après l’utilisation de missiles à longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, début décembre, ce sont des missiles français SCALP qui viennent d’être utilisés par les forces armées ukrainiennes contre les villes russes de Rostov et de Rylsk. L’utilisation de ces missiles requiert l’autorisation des Etats-Unis et de la France, et une assistance militaire française sur place. Ce sont des techniciens français qui ont choisi les cibles et paramétré les tirs. La cobelligérance de la France – après celle des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne – dans le conflit russo-ukrainien n’est donc pas une invention russe : c’est une réalité avérée.
Dans un billet publié ce 20 décembre sur son blog, Boris Karpov se pose la question : « Qu’attendons-nous pour riposter ? » La Russie dispose de missiles idoines pour cibler l’Europe, ainsi que la côte ouest des Etats-Unis à partir de l’Extrême-Orient russe : les missiles – hypersoniques et MIRV – Orechnik, capables de frapper au mètre près.
« Les ripostes de nos forces se font, toujours, exclusivement sur le territoire ukrainien, déplore M. Karpov dans cet article. Ne serait-il pas temps de les faire sur le territoire des donneurs d’ordre et des fournisseurs d’armes ? Combien de temps ces ordures de dirigeants français, anglais, américains, etc. vont-ils nous bombarder par Ukrainiens interposés tout en restant bien à l’abri ? »
Dans l’article ci-dessous, nous avons émis l’hypothèse que la Russie pourrait être amenée à détruire par un missile nucléaire tactique la grande base Otan de Ramstein en Allemagne, non loin de la frontière française, base par laquelle transite une grande partie du matériel militaire pour l’Ukraine :
Le fait de frapper cette base aurait par ailleurs l’effet collatéral de rappeler aux Allemands qui a gagné la Seconde Guerre mondiale. Comme l’a rappelé un jour M. Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma : « Les Russes ont remporté deux guerres mondiales, la première s’est terminée à Paris en 1815, la seconde à Berlin en 1945. » M. Karpov suggère néanmoins d’autres moyens que des frappes nucléaires tactiques :
« N’est-il pas temps, au moins, de donner les ordres nécessaires à l’activation de certaines structures dans ces pays « hostiles » (il faut rester correct et ne pas dire « ennemis » !) pour frapper les cibles déjà déterminées ? Cela serait tout aussi efficace et coûterait moins cher qu’une frappe sur l’Élysée ou Buckingham. »
L’élimination physique du président Macron est semble-t-il à l’ordre du jour, côté russe :
« Et combien de vies auraient été sauvées si par exemple Macron avait été liquidé il y a 2 ans ? Combien de vies auraient été sauvées si Hitler avait été liquidé en 1938 ? »
Voilà qui permettrait de résoudre la crise politique profonde dans laquelle se débat notre pays, avec la tenue d’élections présidentielles anticipées.
Cela dit, nous ne faisons que relayer la parole de M. Karpov, sans aucunement soutenir ses propositions, naturellement.
Signalons par ailleurs qu’« il y a des signes que la Corée du Nord s’oriente vers la fabrication et la fourniture de drones suicides », a annoncé, lundi 23 décembre, le comité des chefs d’état-major interarmées sud-coréens (JCS selon l’acronyme anglais) qui ajoute : « Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, se prépare à faire tourner ou à augmenter le déploiement de troupes [en Russie], tout en fournissant en ce moment des lance-roquettes et de l’artillerie à Moscou. »
Henri Dubost