Entre l’épisode électoral roumain, la guerre en Ukraine, le scandale des vaccins et de la gestion Covid, la conscience d’une Europe qui n’est pas celle espérée par les peuples européens, fait son chemin. Elle n’est pas non plus celle espérée par les entreprises qui entrevoyaient des marchés et des échanges et qui se retrouvent avec des normes et des contraintes environnementales abracadabrantes. Cette Europe là est celle des grands groupes transnationaux, particulièrement des groupes américains qui tirent le mieux leurs épingles du jeu, on le voit sur le matériel militaire ou les vaccins. Pour autant, l’esprit européen des peuples est bien là et la question est de savoir si on peut changer l’Europe actuelle de l’intérieur, ou s’il faut en imaginer une autre. Et le moins qu’on puisse dire est que la volonté manque face aux scandales à répétition qui touchent l’entourage de Von-der-Leyen et on se demande ce qu’il faudrait pour que les députés se réveillent enfin et se mettent à demander un minimum de comptes. On se souvient que pour les SMS de négociation avec les fabricants de vaccins, c’est niet. La communication des contrats passés avec Pfizer, c’est niet, il sont noircis aux trois quarts. Pour l’utilisation réelle de l’aide à l’Ukraine, c’est niet encore. On vient de comprendre qu’une station de ski de luxe avait été bâtie avec des aides européennes pour la guerre. Que faut-il, pour que les députés travaillent ? Hormis quelques-uns et surtout, quelques-unes, très peu audibles, finalement, tout le monde roupille et avalise les pires infamies.
On attend avec une forme d’impatience l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche et on sait que cela aura un impact, puisqu’il a déjà commencé, mais on aurait tort de penser que cela va tout résoudre et encore plus tort de penser que Trump fera grand cas de l’Europe en cas de guerre commerciale, le Make America great again se fera sur le dos de l’Europe qui sera confrontée à une OPA inamicale des entreprises américaines et au déferlement des produits asiatiques bon-marchés, le tout sur un vieux continent très désindustrialisé, avec une pyramide des âges peu favorable et des systèmes éducatifs en perdition. Pour autant, tout n’est pas perdu, l’état de santé de la population américaine est pire que le nôtre et la Chine aussi, vieilli, sans parler du Japon. L’erreur européenne a été de grossir trop vite, d’intégrer des pays n’ayant pas le niveau requis et de faire venir une main d’oeuvre arabo-africaine, qui travaille finalement bien moins en moyenne que la population native, sur des emplois le plus souvent moins qualifiés, sans compter les paramètres de la délinquance, puisqu’elle est surreprésentée dans toutes les prisons européennes et sa propension à consommer de l’aide sociale.
Et donc, on voit fleurir des propositions qui consisteraient en un recentrage sur les pays à l’origine de l’Europe, avec des niveaux de vie similaires : France, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Autriche. Avec comme objectif le rapatriement de nombreuses usines qui ont migré vers les pays les moins disant fiscalement et avec les plus bas salaires européens. Et une autre Europe, concentrique, avec les pays n’ayant pas encore le niveau des premiers. Mais il faut aussi sortir de pas mal d’autres choses, tant on se demande si elles ne sont pas spécialement pilotées depuis d’étranger pour affaiblir l’Europe. En premier lieu, la commission européenne qui a bien plus de pouvoir qu’on l’aurait imaginé, ou du moins, le pouvoir que veulent bien lui laisser les députés, par paresse et par suivisme.
Sortir également d’un certain nombre d’instance qui par nature, nuisent en permanence aux intérêts européens : la cour de justice européenne et la cour européenne des droits de l’homme, qui n’ont de cesse de sanctionner les Etats au bénéfice de migrants arabo-afro-musulmans, sans arrêt bénéficiaires de « droits » exorbitants, au détriment des peuples européens systématiquement condamnés à leur verser des aides sociales, à les loger, quand bien même ils seraient délinquants. Sortir également du pacte de Marrakech, signé par un vague émissaire de Macron et qui se résume, comme les deux organismes précédemment cités, à des instances de promotion de l’islam. Sortir enfin de l’OMS, machin manipulé par des intérêts privés, qui n’a de cesse de soumettre les Etats à des politiques de santé dictées par les géants pharmaceutiques.
L’idée force serait celle d’un collaboration entre Etats souverains, telle qu’imaginée par le Général De-Gaulle, dans laquelle chaque pays retrouverait sa souveraineté en matière d’immigration, de maintien de l’ordre, d’industrialisation, de formation, de défense, tout en passant des accords de coopérations militaires, industriels, de reconnaissance de qualifications, au sein d’une assemblée collégiale et pas sous la coupe d’une commission européenne toute puissante, qui comme actuellement, fait la promotion de l’achat américain. Sortir de l’interdiction des véhicules thermiques en 2035, sortir de la fable du carbone et de la transition énergétique, qui ont été prétextes à des transferts d’argent public massifs vers des intérêts privés. Enfin, il faudra retrouver des indépendances, alimentaire, énergétique, militaire, informatique, spatiale… dans un paysage où presque tout est en panne.
Mais les dirigeants ne sont pas les bons, faibles, peu charismatiques, tous en difficulté dans leurs gouvernances respectives. Pointent bien Meloni, Orban et peut-être quelques autres, mais le compte n’y est pas. Et les perspectives de basculement sont minces tant tout est verrouillé : presse, systèmes électoraux, instances supranationales, influences étrangères, ONG… sont tous acquis à la ligne européiste et immigrationniste. Tout cela va se jouer dans les trois ou quatre prochaines années, soit l’Europe est capable du sursaut salvateur, soit nous terminerons pauvres, islamisés et quelque part… libanisé, de ce pays qui met des étoiles dans les yeux de Macron, mais qui est en réalité, en perdition.
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Françai