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L’Union européenne va tester la manipulation des élections en Roumanie avant de généraliser à d’autres nations

par Jean Chapoutier

Pour les européistes béats, le peuple est sourd aux grands enjeux du monde et ils ne veulent plus laisser le droit de vote à ce peuple ; laisser le peuple voter librement est un luxe qu’ils ne peuvent plus se permettre. Lors de la mise en place de l’Union européenne et du Traité de Maastricht, la future dictature européenne était encore balbutiante, mais depuis, la bête a pris de l’assurance et elle se cache à peine. Une dictature qui a de plus en plus de mal à cacher sa vraie nature, plante ses griffes dans le corps des vieilles nations européennes.

Le processus entamé par l’annulation pure et simple de l’élection présidentielle roumaine du 24 novembre 2024 annonce les funérailles des prétendues valeurs démocratiques européennes, qui sont tant vantées, et pour lesquelles il faudrait mourir face aux «orques» russes.

Le peu de démocratie formelle qui avait encore cours dans l’Union européenne, à savoir la liberté de se prononcer pour tel ou tel candidat, de se déclarer publiquement en sa faveur et d’appeler à voter pour lui, la liberté d’opinion et d’expression politique, le droit d’avoir une activité politique, sont devenus de trop pour les technocrates de Bruxelles, et ces libertés formelles risquent de devenir de l’histoire ancienne si l’Union européenne parvient à ses fins. Et absolument aucun dirigeant politique, de quelque bord que ce soit, ne s’est, pour l’instant, saisi de ce qui est en train de se passer en Roumanie et qui préfigure l’avenir de l’Union européenne.

C’est en effet à l’occasion des nouvelles élections présidentielles prévues en mai 2025 que Bruxelles va mettre en œuvre une variante du candidat unique, ou tout du moins de l’idéologie unique.

La Roumanie est devenue, contre son gré, le laboratoire dans lequel les «institutions de Bruxelles» vont affiner leur technique de bidouillage du système électoral afin de garantir que la «future démocratie européenne» soit tout à fait conforme aux exigences de ceux qui sont aux commandes. Ils vont tester ce qu’il est possible de faire sur le terrain de la manipulation des élections.

Pour rappel, Thierry Breton avait publiquement reconnu que les instances de l’Union européenne sont à l’origine de l’annulation des résultats de l’élection présidentielle roumaine de novembre 2024. Ce même Thierry Breton a également menacé l’Allemagne du même sort que la Roumanie au cas où le vote des Allemands, pour les prochaines élections, ne correspondrait pas à ce que l’Union européenne attend.

L’annulation du premier tour des élections en Roumanie a été la première étape de ce qui n’est rien d’autre qu’un complot contre les peuples, contre la démocratie, et, de toute évidence, les chefs d’orchestre européens ne veulent rien laisser au hasard d’un vote, aussi peu démocratique soit-il.

Ils veulent des résultats garantis à 100%, et pour cela, il est nécessaire d’avoir en lice uniquement des candidats «conformes à 100%» avec l’idéologie européiste.

Ils ne peuvent pas permettre aux peuples d’élire des candidats qui ne sont pas adoubés 100% Sorros.

Bruxelles va donc tester en Roumanie, lors du nouveau vote qui aura lieu en mai, une variante du candidat unique, candidat qui sera automatiquement férocement dans la ligne de ses maîtres de Bruxelles, le but étant d’interdire la victoire au premier tour des élections présidentielles d’un nouveau Cӑlin Georgescu, qui était arrivé en tête avec 23% des voix.

Concrètement, les informations qui sont parvenues de Roumanie semblaient tellement extraordinaires qu’elles semblaient être des «fake news».

Le gouvernement «provisoire» de la Roumanie a édicté une ordonnance réglementaire d’urgence visant à interdire aux citoyens de s’exprimer sur les intentions de vote ou d’appeler à voter pour tel candidat. Toute infraction sera punie d’une amende de 3000 à 10 000 € alors que le salaire moyen mensuel en Roumanie est de 350 € par mois.

La démocratie n’a pas de prix, mais elle a un coût.

Le texte exact de cette ordonnance est :

«Aux fins de cette ordonnance d’urgence, lors des élections présidentielles de Roumanie en 2025, tout matériel écrit, en ligne, audio ou vidéo utilisé au cours de la campagne électorale qui incite directement ou indirectement les électeurs à choisir ou non, à voter ou ne pas voter pour un candidat indépendant ou pour un candidat d’un parti politique clairement identifié est considéré comme du matériel de publicité politique. La violation de ces dispositions constitue une contravention si les faits n’ont pas été commis dans des conditions telles qu’ils sont considérés comme des délits au regard du droit pénal et sont sanctionnés d’une amende de 15 000 à 50 000 lays».(soit 3000 à 10000 euros)

Pour info, le salaire moyen en Roumanie est de 350 euros mensuels !

Ce texte réglementaire a été édicté avec la bénédiction de Bruxelles qui ne trouve rien à redire quant à l’interdiction de la liberté d’expression du citoyen, à l’interdiction des droits démocratiques, à l’interdiction de l’activité politique.

Les citoyens auront interdiction de parler en faveur de leur candidat, auront interdiction de lui faire de la «publicité» par quelques moyens que ce soit : matériel écrit, en ligne, audio ou vidéo, sous peine d’une amende de 3000 à 15 000 euros , à titre de comparaison, en France, proportionnellement, l’amende serait de 15 000 à 75 000 euros.

Les seuls contacts autorisés entre le candidat et la population seraient les télévisions et les radios officielles, ce qui revient à dire que seuls les candidats adoubés par l’Union européenne auraient le droit de s’exprimer.

Si un tel système est appliqué en France, les petits candidats n’auraient plus aucune visibilité, ce qui est le but poursuivi.

Les distributions de tracts sur les lieux publics seraient interdites, les meetings et les réunions publiques seraient des infractions pénales, y compris les candidats n’auraient plus le droit de s’exprimer sur leurs chaînes internet d’informations.

Ce qui revient à l’interdiction pure et simple des petits candidats, puisque seules seraient autorisées les expressions organisées dans le cadre réglementaire par les grandes chaînes d’informations et, comme on le sait, on ne peut vraiment pas dire que l’égalité du temps de parole soit respectée sur les grandes chaînes d’info, mais cette ignominie va encore plus loin : ce qu’on appelle les discussions de bistrot seraient sous le coup de la loi dès lors que l’on parlerait des élections autrement qu’en termes généraux.

Il en va de même pour les forums de discussion ou pour les commentaires qui tombent directement sous le coup de la loi.

La loi qui sera expérimentée en Roumanie détruira la liberté d’expression, le droit de manifester, la liberté de râler, la liberté de dire ce qu’on pense, Macron en rêvait, l’Union européenne va l’expérimenter, adieu gilets jaunes et manifs retraite.

Et ce n’est pas de la propagande prorusse, c’est ce que l’Union européenne va expérimenter en Roumanie, c’est un test en grandeur nature qui pourrait être généralisé à l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Ils justifient les attaques contre la démocratie en expliquant qu’ils veulent protéger son processus électoral.

On interdit la démocratie pour protéger la démocratie. Orwell ne l’avait pas vu venir, celle-là : c’est la marche en avant de la dictature européenne.

https://reseauinternational.net/lunion-europeenne-va-tester-la-manipulation-des-elections-en-roumanie-avant-de-generaliser-autres-nations/

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