Timmermans-gate : l’UE, plus exactement la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen, a payé les lobbies environnementaux pour imposer les mesures vertes du commissaire européen de l’époque Frank Timmermans. Un scandale qui secoue la Commission européenne d’Ursula von der Leyen.
Des pratiques douteuses pour manipuler les députés et les États afin qu’ils votent le Pacte Vert qui tue les entreprises européennes
Alors que les agriculteurs se débattent avec des normes environnementales dont la plupart n’ont rien d’écologique mais tout de l’idéologique, alors qu’un tiers d’automobilistes Français sont interdits des grandes villes en raison des ZFE, alors que se loger à cause des DPE de plus en plus contraignants devient un parcours du combattant, on apprend via une enquête journaliste que Bruxelles a versé 700 mille euros à des groupes environnementaux pour promouvoir les projets « verts » exclusifs de l’ancien commissaire Frank Timmermans, qui fut de 2019 à 2023 le vice-président exécutif chargé du « Pacte vert » européen au sein de la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen.
Quand Frans Timmermans, le Khmer vert d’un environnementalisme dur et pur, quitte la Commission européenne en août 2023, il vient de remporter une victoire avec la signature de la directive sur l’arrêt des voitures à combustion interne d’ici 2035 et le règlement sur l’efficacité énergétique des logements imposants les fameux DPE. Des initiatives liberticides avec de nombreux détracteurs, mais non sans partisans parait-il à l’époque…
L’UE aurait en fait « secrètement payé des groupes écologistes pour promouvoir les plans verts de l’ancien commissaire
Or, selon le journal néerlandais De Telegraaf, le soutien de certaines entités n’aurait pas été si spontané que cela : l’UE, plus exactement la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen, aurait en fait « secrètement payé des groupes écologistes pour promouvoir les plans verts de l’ancien commissaire ».
L’enquête du journal néerlandais cite des contrats confidentiels, dont un de 700 mille euros pour orienter le débat sur l’agriculture. « Pendant des années, la Commission européenne a subventionné » les lobbies environnementaux pour « faire pression en faveur » du Green deal, dénonce le journal : « Les organisations se sont même vu attribuer des objectifs pour des résultats concrets de lobbying auprès des députés européens et des pays membres ». Selon ce qui a été reconstitué, Bruxelles aurait utilisé l’argent d’un « fonds de plusieurs milliards de dollars ».
Pour entrer dans les détails, l’UE aurait utilisé l’argent provenant d’un fonds de subventions climatiques et environnementales d’un milliard d’euros dans le but de financer un « lobby fantôme » afin de placer les politiques vertes en tête de l’agenda européen. Une lourde accusation, mais les exemples ne manquent pas, à commencer par la campagne en faveur de la loi contestée sur la restauration de la nature, l’un des points forts de Timmermans. Selon le Telegraaf, l’initiative a été « promue par une organisation coordonnée de 185 associations environnementales », le Bureau européen de l’environnement (EEB). Cette ONG basée à Bruxelles serait particulièrement impliquée dans ce pacte de corruption.
L’UE aurait utilisé l’argent de ce fonds de subventions vertes pour financer un « lobby fantôme » afin de placer les politiques vertes en tête de l’agenda européen
Contacté par le journal, l’eurodéputé néerlandais PPE Dirk Gotink a ajouté qu’il y aurait même des listes établies par des lobbies avec les noms d’hommes politiques à contacter, confirmant qu’il avait accès aux documents confidentiels cités par les journalistes. Les associations vertes auraient dû rendre compte des résultats, l’exemple est fourni par le Bureau européen de l’environnement, explicitement chargé de fournir au moins seize exemples de cas dans lesquels le Parlement européen a rendu la législation verte plus ambitieuse grâce à son activité de lobbying. Gotink a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’une campagne diffamatoire contre le mouvement environnemental :
« Il s’agit évidemment de leur droit de faire pression, le problème est l’attitude de la Commission européenne. Maintenant, j’aimerais savoir si ce type d’activité a également eu lieu sur d’autres questions telles que la migration ».
« La Commission fait pression sur elle-même en prétendant que ce sont des actions de lobbyistes indépendants », s’indigne de son côté l’Allemande Monika Hohlmeier (PPE). Tandis que l’eurodéputé française du groupe ECR, Marion Maréchal, réclame l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire et demande à Ursula de s’expliquer immédiatement.
Si ces preuves étaient confirmées, nous serions confrontés à un véritable Timmermans-gate
« Si ces preuves étaient confirmées, nous serions confrontés à un véritable Timmermans-gate, à une ingérence très grave dans la dynamique démocratique du Parlement et à une utilisation scandaleusement inappropriée par la Commission européenne de ressources qui auraient dû être utilisées au profit des agriculteurs », a souligné dans une note le chef de la délégation du parti italien Fratelli d’Italia et coordinateur ECR à la commission agriculture du Parlement européen Carlo Fidanza :
« La Commission doit immédiatement clarifier toutes les sommes versées pour quelque raison que ce soit à des sujets non institutionnels pour influencer le débat public, ainsi que confirmer l’existence des rapports sur les activités de lobbying menées et de toute autre information nécessaire pour faire la lumière sur ce qui risque d’être un scandale aux proportions énormes. À cette fin, nous déposons une question urgente et prendrons toute autre initiative nécessaire pour clarifier. »
En résumé, la commission aurait alloué des fonds européens à des ONG écologistes pour faire pression sur les eurodéputés et les États membres en faveur du Pacte vert européen de Timmermans. Des pratiques de corruption sont même suspectées : une liste de « députés à influencer » aurait été transmise par la Commission à certaines ONG. Une enquête est ouverte.
Après le Qatar-gate, voici le Timmermans-gate : si cela pouvait faire tomber Ursula…
Francesca de Villasmundo
https://www.medias-presse.info/timmermans-gate-ue-finance-lobby-green-pacte-vert-europeen/200170/