Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La droite va laisser passer Boyard…

La future élection de Louis Boyard à Villeneuve-Saint-Georges ne semble plus être qu’une formalité, depuis le désistement du candidat communiste à son profit. Malgré l’appel de Retailleau, les droites toujours aussi stupides n’ont pas réussi ou pas voulu s’entendre, laissant un boulevard au député insoumis pour récupérer cette commune. Un seul mot BRAVO. S’il est une antienne au fil des scrutins, c’est bien que la droite ne parvient pas à tirer la moindre leçon de ses échecs et qu’à ce titre elle se destine à rester à la porte du pouvoir, glanant quelques places au gré des largesses de la macronie. Faut-il être à ce point stupide pour camper sur des positions vouées au naufrage ? C’en devient désolant. Ils n’ont toujours pas compris que l’auto flagellation et les postures commandées par leurs adversaires ne sont là que pour les empêcher de gagner. La gauche impose donc à la droite une rigueur morale qu’elle se défend d’appliquer elle-même, notamment quand il s’agit de l’Islam et de ses dérives. Et la droite de foncer tête baissée dans ce piège, s’excusant presque d’être de droite, prétendant trouver une dignité qui ne sert que les intérêts de la gauche, bien plus maligne et fourbe que les lourdauds de droite.

L’argument de l’exemplarité est bien pratique pour fustiger une droite qui oserait s’associer avec une extrême droite nauséeuse, tandis que la gauche se compromet avec les adorateurs de Staline et de ses méthodes, sans que cela ne soulève la moindre contestation, rivalisant de férocité avec celles que connaît la droite sur le même sujet. Non seulement le RN n’a rien d’extrême, mais on se demande même parfois s’il est de droite, mais il est à craindre que les dirigeants de droite ne soient jamais capables de se débarrasser de cette gangue mortifère dans laquelle ils se complaisent, faute d’avoir le cran de rompre avec l’idéologie victimaire qu’imposent ses adversaires. Lorsque enfin, l’un d’eux se détache courageusement comme Ciotti, il est vilipendé, poursuivit d’une assiduité hypocrite et rejetée comme un Judas qui aurait parjuré les valeurs fondamentales de leur clan. La gauche rit sous cape, sans doute toujours étonnée que la même rhétorique, totalement déconnectée de la réalité, puisse fonctionner avec autant d’efficacité. Elle fonctionne comme si les électeurs du RN étaient des gens qui se baladaient avec une croix gammée en brassard et ça marche.

Lundi, tous se désoleront de laisser une mairie aux mains de ce personnage adepte d’éléments de langage qu’il répète sans apparemment en comprendre le sens. On cherche chez lui un plan, une cohérence politique, un projet, mais il n’y a rien et il a cette chance de ne rencontrer qu’un vide sidérant, donc ça ne se voit pas. C’est une imposture, et pourtant il est là, résiste, faute d’intelligence, de courage, et c’est ainsi que LFI garde des postes et peut même en ravir à une droite si peu sûre de ses convictions, malgré des imprécations sur le sujet qui ressemblent plus à une leçon ânonnée jusqu’à satiété, qu’à une réelle prise de conscience de ce qu’ils veulent de ce qu’ils défendent, de ce en quoi ils croient. Toujours à craindre le regard de son adversaire et de cette presse qu’elle ne possède plus et qu’elle s’avère incapable de convaincre, voilà la droite réduite à perdre, unie dans l’obligeance de s’isoler pour ne pas rassembler autour d’elle les forces patriotes, souverainistes, car à présent tout devient suspicion de fascisme. À Rennes des escaliers repeints en bleu blanc rouge choquent ! Une statue de Jeanne d’Arc est déboulonnée à Nice, sans que la droite ne se batte réellement. Cette droite n’a pas encore compris qu’elle ne devait pas chercher à s’attirer les bonnes grâces de la presse de gauche subventionnée pour la culpabiliser. Elle doit, comme Trump, faire campagne contre la presse, lui demander des comptes en direct devant les électeurs, tant elle s’est trompée et tant elle a menti.

Cette saillie que constitue cette élection pourrait bien être aussi l’excuse trouvée par les socialistes pour finalement ne pas rester fidèle au pacte passé avec Bayrou. Prétextant l’inadéquation entre les propos sur l’immigration à Mayotte du Premier ministre et la philosophie humaniste de gauche, véhiculée par les socialistes, portée comme un saint sacrement sur l’autel de la bien-pensance, qui attend que le réel ne s’exprime qu’après un préalable filtre saupoudré de « moraline », pour ne pas froisser les bonnes consciences. Celles qui prétendent que l’insécurité n’est au mieux qu’une impression et que l’immigration qui tue, un épiphénomène qui pourrait être réglé, si, comme le laissait insidieusement entendre Le Monde, les victimes se faisaient dépouiller sans regimber. Bayrou ayant osé parler sans s’être censuré, comme l’exige toute la gauche bourgeoise, tremble désormais de ne pouvoir faire voter son budget sans encombre. Ceci étant dit, ce budget ne mérite pas une once de bienveillance et ce gouvernement, paré d’un ministre de l’Économie qui veut ruiner les entreprises pour sauver la planète, et ne croit pas que nous ayons un problème de fiscalité, mais de talents, d’entrepreneurs, ne mérite rien d’autre que la censure. Au RPF aussi, nous appelons à la censure, contre tout premier ministre qui n’entamerait pas un grand plan d’économies structurelles.

Les socialistes seraient donc en phase avec une telle vision? Pourquoi pas, puisque pour eux taxer et imposer sont les seules solutions pour maintenir une gabegie qu’ils ne souhaitent pas réduire mais bien poursuivre sans encombre. D’un autre côté, la victoire de Boyard pourrait bien les obliger à se repositionner et à revenir vers les seuls amis qui peuvent leur permettre de gagner des sièges. La droite elle reste isolée, perdante à tous les coups…

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/01/30/la-droite-va-laisser-passer-boyard/

Écrire un commentaire

Optionnel