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Trump, l’heure des comptes

Avant même que les responsables choisis par Donald Trump ne soient en place, une équipe a déjà commencé à auditer les paiements du département du trésor américain. Au lieu de se perdre dans les méandres des comptes les contrôleurs attaquent le noeud gordien du systéme. Dieu sait que certaines administrations américaines ont manipulé leurs comptes : Par exemple le Pentagone qui a échoué à certifier ses comptes à de multiple reprises. Désormais, l’équipe de Trump attaque des questions simples : Qui, quand, combien et pourquoi ?

1/ L‘argent !

Profit is a concept, cash is a fact comme disent les américains et on le constate, la méthode va droit au but avec un objectif de résultats et on peut s’attendre à voir les nouveaux responsables entrer dans leurs nouvelles administrations avec une longue liste de questions.

Ainsi, au lieu de devoir être informé de l’activité, ils demanderont tout de suite des comptes et seront en position de force. On sent la nouveauté de la méthode pour rompre les habitudes et briser les petits arrangements confortables.

Déjà, l’USaid commence à avouer ses liens avec les organisations Soros[1] et la CIA, Zelensky évoque la différence considérable entre les aides annoncées et les montants réellement reçus[2]. La nouvelle ne surprendra que ceux qui n’avaient pas tirés de conclusions de l’affaire FTX avec ses délicieux financements du parti démocrate !

En ce sens, le rapport particulier des présidents démocrates avec l‘argent[3], les fortunes accumulées par Obama, vous savez le prix nobel de la paix qui larguait des bombes, Bill Clinton. L’un et l’autre sont devenus président avec 1,3mio de dollars, ils ont fini avec 70mio pour Obama et 120mio pour Clinton, le poste est rentable (Est-il si bien payé ?), mais chose surprenante bien plus pour ces grands défenseurs du bien que pour les autres présidents.

Quant à Bidden, si il semble le plus moral de tous les présidents américains, la liste de ses grâces donne à tout complotiste qui se respecte une bonne piste des lieux où trouver le magot. On rappellera d’ailleurs l’affaire Burisma, où une compagnie ukrainienne avait engagé le fils Bidden qui en échange a fait licencier le procureur général d’Ukraine, coupable de la mauvaise enquête ! A cela s’ajoute les rumeurs sur des millions de dollars versés au parti Démocrate ! La guerre d’Ukraine prend alors une autre saveur et espérons que les soldats ukrainiens jetés sous les obus russes apprécieront de mourir pour la fortune de la famille Biden et la résolution des problèmes budgétaires du parti démocrate. Que valent des vies d’Ukrainiens face à tant de bien ?

Trump poursuit l’argent et comme il est en début de mandat, il dispose du temps nécessaire pour permettre aux enquêtes de prospérer et d’aboutir ! Pas comme en UE, où le quatargate s’est enlisé.

En tout cas, il semble frapper juste, les actions juridiques contre l’audit arrivent[4], France Info organise son fact checking pour sauver le soldat US AID[5].

Profitons-en pour un petit tour de leur argumentaire :

1 Est-ce que seulement 10% du budget de l'Agence américaine pour le développement international est vraiment utilisé pour aider les gens ?

Bravo France Info, vous nous dites, 12,1% des fonds va a des organisations locales, mais le reste va des organisations globales.

Hélas, vous avez manqué le cours de maths.

Le ratio à faire est : Fonds arrivés dans la poche des gens ou ayant payé des infrastructures directement utiles.

Vous ne fournissez aucune information sur le sujet, on sait que dans une ONG environs 30% des fonds servent aux interventions, le reste finance la communication et les salaires des permanents !

Votre fact checking tombe alors à l’eau.

2 L'Usaid a-t-elle payé des stars pour aller en Ukraine ?

Admettons que ce soit une désinformation, ce qui la crédibilise est que des stars d’Hollywood ont été payées pour intervenir dans les meetings de Kamala Harris[6]. Inutile de se plaindre d’être attaqués quand on a par son comportement, crédibilisé de telles accusations. Il sera difficile pour le milieu d’Hollywood de les éviter, surtout que le véritable scandale est qu’un artiste ne devrait pas se mêler de politiques ou plus exactement ne devrait pas être davantage relayé que Madame Michu en vertu du principe : Un homme, une voix. Cela pose une question intéressante : Pourquoi avez-vous davantage relayé ces voyages ? Peut-être aviez-vous, vous des raisons de mettre en avant ces ambassadeurs de la propagande de guerre.

3 L'Usaid a-t-elle financé plusieurs médias ?

La réponse est oui, dans votre propre article : confondent en réalité la chaîne de la BBC avec son programme humanitaire qui s'appelle BBC Media Action et auquel l'Usaid a en effet versé des fonds, 

L’USAID a aidé des actions de la BBC qui sans cela n’auraient pas atteint l’ampleur qu’elles ont ! Point barre !

Concernant la revue Politico(Nouvelle fenêtre), l'agence humanitaire a en fait simplement souscrit à des abonnements, 

Là, pour France info, un abonnement n’est pas une aide, cet argent ne doit pas payer de salaires où de frais de fonctionnement ? On touche au ridicule, mais bon, quelle insulte peut-on ajouter à journaliste Français, on est déjà au fond de l’incompétence et de l’ignominie ! Ah si, comme vous avez purgé vos forums, il est impossible de répondre à vos soi-disant fact checking ! Là encore, ce comportement en dit long sur vos "qualités" morales !

4 Bill Gates a-t-il dit qu'une maladie mystérieuse allait se répandre si les fonds de l'Usaid étaient gelés ?

5 L'Usaid a-t-elle financé Jeffrey Epstein ?

Je ne réponds pas à cela. J’ai écouté des heures d’émission sur US AID, et jamais je n’ai entendu ces accusations. Soit, je suis dur d’oreille, soit, pour nourrir le fact checking on a sorti deux thèses marginales pour faire nombre.

Mais bon, admettons puisque vous désirez parler de ces sujets : Quid des déclarations tonitruantes de Bill Gates sur les maladies à venir ? Elles sont légion[7], venant d’un homme connu pour ses comportements commerciaux du temps où il œuvrait dans l‘informatique, l’accusation trouve là encore un sol fertile dans les errements de l’individu. Force est de constater que la COVID n’a d‘ailleurs pas nuit à sa fortune +33% depuis 2020[8].

Là encore, le procédé désespéré montre que Trump frappe juste et met en place les outils pour affamer la machine de propagande. Il effectue le travail dont nous avions besoin et comme les outils utilisés à notre détriment, l’ont aussi été contre lui, il va être obligé de les démanteler.

Et là est le véritable scandale de l’USAID, l’abus d’argent du contribuable pour violenter le débat public. Bien sûr, les fact checkeur l’évitent !

Dommage, en réalité, la perte de l’USAID, même s’il est certain qu’un nouveau viendra le remplacer endommagera le réseau de soft power US. Seulement, le détournement du réseau a forcé Donald Trump à se battre.

On peut discuter du terme d’état profond, mais de facto, on réalise l’existence d’une camarilla de responsables administratifs qui font passer leurs idées politiques (Oserais-je le terme intérêt) avant leur devoir envers l’état américain qui paie leurs salaires avec l’argent des citoyens US.

Nous avons connu un tel scandale autrefois en France, ce fut l’affaire des fiches où les officiers furent filtrés sur la base de leurs idées politiques et amitiés maçonniques. Elle nous a laissé un mot dans la langue française : Limoger, tant il a fallu se débarrasser de ces incapables au début de la guerre de 14.

En ce sens, l’état profond existe non pas comme un objet social identifié et identifiable par une check-list, mais par une question d’allégeance. Celle-ci pose la question du rôle du fonctionnaire et autant on peut adhérer à la logique de maintien des fonctionnaires à travers les alternances politiques, mais alors, une fois au bureau ils ne doivent pas en faire ! Sinon, il faut assumer un spoil system, comme aux USA, mais alors, les employés de l’USAID ne doivent pas se plaindre d’être licencié.

Bien sûr, le fonctionnaire reste libre d’avoir ses activités personnelles et sa liberté de réflexion sur ses heures de libertés et seules les dictatures exigent de leur serviteurs une allégeance totale (Comme de leurs citoyens d’ailleurs). Seulement, le fonctionnaire, dans sa tâche pour laquelle il obtient son salaire, doit agir pour le bien de son employeur, c’est à dire le peuple qui s’exprime à travers ses votes[9] et pas pour ses idées politiques.

Force est de constater que ce n’est pas le cas et des responsables de l’USAID ont refusé de fournir à l’équipe Trump les éléments d’audits demandé, que nombre de financements soutenaient une presse hystérique contre Donald Trump. Il y a aussi eu l’instrumentalisation de la juste par des personnels du judiciaire. Dans tous ces cas, le personnel de direction administratif a engagé les moyens d’état dans ses lutte politiques.

 2/ L’Europe

Pour cette raison, l’UE est le second gros dossier pour Donald Trump, lors de son premier mandat, elle fut le point de repli de l’état profond américain et les fonctionnaires de la commission Européenne (Avec Madame Van Der Leyen en tête), font de la politique et non du service aux citoyens. L’USE opère comme un ensemble intégré, que ce soit pour lutter contre Trump ou favoriser la guerre en Ukraine. Je vous rassure, ils ne s’attaquent pas au Rwanda de Paul Kagame, premier exportateur de Coltane au monde en 2023[10]. Les valeurs sont en fonction de ceux qui en tirent les profits et s’ils tombent dans la poche de la corpocratie anglosaxone tout va bien.

Dans le cadre de ces profits, on se rappellera l’affaire des SMS de Madame Von der Leyen avec Pfizer. La quantité de Lobbystes à Bruxelles, mais surtout, l’influence américaine avec les tentatives de recruter des Américains pour des fonctions clés dans l’UE. L’US/UE, USE a de beaux jours devant elle.

Tel est le risque, voir l’UE reprendre les initiatives abandonnées par les USA. Trump se trouve donc contraint d’affaiblir l’UE, même si elle est l’outil de domination US sur nous, car elle a trop servi les démocrates et il ne peut pas la purger.

De son premier mandat Trump a appris le danger et s’il ne cible pas l’UE officiellement, l’affaire du Groenland, ses intentions sur les droits de douanes démontrent les poignards enfoncés dans les jointures de l‘adversaire.

En ce sens, l’ennemi de notre ennemi, va là encore devoir agir comme s’il était notre ami !

 [1] Comment l’USAID a été la vache à lait de Georges Soros - Réseau International

[2] Zelensky : « Je ne sais pas où sont passés 100 milliards d’aide militaire ! » - Réseau International
Même si il faut nuancer, une large partie de l’aide était constituée de vieux matériels comptabilisés à valeur de remplacement ce qui estun artifice de communication, mais pas une fraude et de plus annoncé pour tous ceux qui voulaient l’entendre.

[9] Si ceux-ci sont libres, mais c’est une autre histoire.

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