![](https://www.fdesouche.com/wp-content/uploads/2025/02/image-2025-02-17T111400.875-740x418.jpg)
C’est une note de quelques pages dont Le Parisien a pris connaissance. Un document rédigé le mois dernier par la Direction nationale du renseignement territorial (DNRT) en réponse à l’ offensive de plusieurs influenceurs franco-algériens ou algériens sur la plate-forme TikTok. D’emblée, les rédacteurs de cette note, titrée « Influenceurs franco-algériens : Des moyens d’entrave limités », expliquent que cette agitation numérique n’est pas nouvelle et qu’elle a été détectée depuis environ deux ans « après la création d’un hashtag baptisé JeSuisAvecMonPays ».
Cela rend, disent les rédacteurs, « les procédures pénales incertaines ». C’est d’ailleurs tout l’esprit de l’analyse du renseignement territorial qui souligne la faiblesse de la réponse légale face à ces campagnes numériques qui pourtant « ont un impact nuisible sur la jeunesse française d’origine algérienne ».
Afin de lutter plus efficacement contre ces influenceurs aux discours violents, suivis pour certains par plusieurs centaines de milliers d’internautes, les services du renseignement préconisent de se pencher sur des « poursuites fiscales » . En clair, frapper au portefeuille celles et ceux qui, forts de leur cohorte de followeurs, « en tirent des revenus conséquents ». Pour l’instant, l’arme fiscale n’est quasiment pas utilisée. […]
Le dernier axe de la lutte décrit dans la note consiste à lancer des procédures de « retrait de nationalité pour ceux qui détiennent à la fois la nationalité française et algérienne ». Mais là encore, l’arsenal législatif semble relativement faible , « neutralisé par les exigences strictes du Conseil d’État en la matière », détaille toujours ce document. […]