La démocratie sans le peuple : l’hérésie des Européistes est enfin dénoncée ! Le 14 février, Jacques Attali, symbole de la caste prolophobe, écrivait encore sur son blog préférer « la démocratie des juges » à « la dictature des élus ». Or le même jour, à Berlin, le vice-président des Etats-Unis, J.D. Vance, a stupéfié les participants à la Conférence sur la sécurité en accusant les dirigeants européens : « Il ne faut pas avoir peur de son propre peuple ! ». La leçon de démocratie, venant des Etats-Unis et d’un proche de Donald Trump, a été vue comme une ingérence, notamment par le RN.
Mais comment donner tort à Vance lorsqu’il décrit l’Europe comme « menaçant la liberté d’expression » ? Rien ne justifie les exclusions de courants politiques par des « cordons sanitaires », les censures sur les réseaux sociaux, les mises au ban de dissidents, les refus de consulter les gens sur les politiques migratoires qui partout déstabilisent le Vieux Continent. Pour Vance, « les menaces les plus inquiétantes pour l’Europe ne sont pas la Russie ni la Chine ni aucun autre acteur extérieur, mais la menace de l’intérieur » : à savoir, la perte du goût pour les libertés. « Si vous avez peur de votre propre peuple, l’Amérique ne pourra plus rien pour vous », a-t-il prévenu. Cela fait trop longtemps que votre serviteur alerte, ici et ailleurs, sur le poids des interdits idéologiques et des conformismes médiatiques dans les débats trop corsetés pour ne pas applaudir à ce vent libérateur. C’est en France qu’une chaîne (C8) risque d’être fermée cette semaine par décision du Conseil d’Etat, en punition de sa liberté de ton. Mais qui proteste contre ces régressions, sinon ceux qui sont accusés mécaniquement de « populisme » ou d’ « extrême droite » ?
L’Europe occidentale subit, à son tour, la police de la pensée dont souffrit l’Europe de l’Est avant sa délivrance en 1989 (chute du mur de Berlin). L’Union européenne a un cousinage avec l’Union soviétique, le goulag en moins. C’est l’ancien commissaire Thierry Breton qui, sur RMC le 9 janvier, a brandi la menace d’annulation d’élections, avant de démentir : « On l’a fait en Roumanie, il faudra évidemment le faire en Allemagne si c’est nécessaire ». En France, les Amis du Réel sont voués à la « fachosphère ». La désinformation va de pair avec les « vérificateurs de faits » : délégitimés par leur militantisme de gauche, ces agents du récit officiel cautionnent un nouveau lyssenkisme, en instrumentalisant des statistiques faussées. Les « fact-checkeurs » restent muets devant les dénégationnistes qui, comme le démographie Hervé le Bras dans Le Monde du 12 février, contestent la submersion migratoire, ou l’envolée de l’ensauvagement des délinquants, comme l’a soutenu ce même jour sur France Inter le journaliste Patrick Cohen pour dénigrer CNews. En revanche, la meute est intarissable pour dénoncer la confirmation à la Santé, aux Etats-Unis, de Robert Kennedy Jr, coupable de vouloir en découdre avec Big Pharma. L’omerta s’impose sur le livre du statisticien Pierre Chaillot (1), qui soutient que la vaccination anti-Covid a été une des « escroqueries de l’industrie pharmaceutique » et qui écrit : « Où que notre regard se pose, nous constatons une augmentation des décès notamment chez les jeunes après les campagnes de vaccination ». Dans une démocratie normale, le débat sur de telles affirmations, peut-être contestables, devrait aller de soi. Il est impensable. Grâce à J.D. Vance, les peuples savent qui sont leurs maltraitants. A eux d’en tirer les conséquences.
(1) Victimes des vaccins Covid 19, Ce que révèlent les chiffres officiels, L’Artilleur
Mes interventions de lundi sur Europe 1 (13h-14h) et sur CNews (14h-15h)