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A peine élu, Merz trahit déjà…

Comment interpréter les résultats des élections allemandes ? Les plus optimistes retiennent la percée de l’AFD, quand les autres se rassurent avec le score de la CDU de Merz. Entre statu quo et bouleversement, l’avenir parait incertain. En effet La CDU a gagné, mais elle ne peut gouverner qu’avec une coalition. Pour obtenir la majorité, il n’y a que deux alliances possibles. Avec le SPD du chancelier sortant, très largement battu. Pas certain que les électeurs apprécient de voir revenir au pouvoir ceux qu’ils ont voulu défaire. Remarquez, c’est bien ce qui s’est produit en France sans que cela ne soulève les foules. Mais l’Allemagne n’est pas la France et il n’y a pas le magique 49.3 pour gouverner sans débattre.

L’autre option serait de s’allier avec l’AFD. Si la responsable du parti y est favorable, la CDU refuse tout pacte avec ce qu’elle appelle le diable et qui n’est que bon sens. Quel avenir donc ? Les premières déclarations de Merz devraient susciter plus d’inquiétudes que de sérénités. En effet il entrevoit déjà la possibilité de taper dans les économies des Allemands. On sent une idée soufflée plus haut car en France, curieusement, on y pense aussi, Macron pour ses dépenses militaires également.

Selon lui, ce n’est pas l’argent qui manque mais les outils pour le mobiliser. Le langage technocratique est toujours un régal, une dentelle posée sur une souillure pour masquer le crime, le rendre plus acceptable. Mobiliser l’épargne avec les bons outils, pour éviter de dire qu’il veut piller sans vergogne l’effort que font les Allemands pour leurs vieux jours. On sait comme se passe ce genre de mesure. D’abord on annonce un taux relativement admissible, ici 10%, et une fois actée, très vite le taux gonfle, s’envole, et épargner devient inutile, pire le capital ne peut plus être assuré, et le tout partira en pertes et profits, pour la gloire de la Grande Allemagne, comme il en serait de même en France. D’autres saluent la volonté de renouer avec l’axe franco-allemand. Rien de nouveau, l’entente s’est toujours faite au détriment de la France et surtout des Français. Cette fois l’idée à peine voilée est de mettre dans la corbeille, le bouclier nucléaire français pour sécuriser leur territoire en réaction aux menaces de désengagement des USA. En échange nous aurions quoi, à part une poignée de main et peut-être un merci ? On ne sait pas, ou plus exactement on le devine : rien. Etonnant de la part de cette Allemagne qui n’a eu de cesse de bouder le matériel européen pour acheter américain au prétexte fallacieux de compatibilité opérationnelle avec l’OTAN. Au Ministère de la défense allemand, il y avait deveniez qui : Von-der-Leyen.

En attendant, il est intéressant d’observer comment la CDU va s’en sortir pour gouverner, et surtout combien de temps elle va mettre pour faire cette coalition. Il n’aura fallu que 24 heures à Merz pour trahir ses promesses de fermeture des frontières. C’est le lot de ces Young Leader dont on connaît l’impéritie et l’arrogance. Ce « détail » ne devrait pas manquer de refroidir une partie de l’électorat, et devrait enterrer définitivement toute éventuelle alliance avec l’AFD, tout en renforçant ce parti. En parallèle l’UE par l’intermédiaire d’Ursula Von-der-Leyen, celle qu’aucun grand de ce monde ne reconnaît comme légitime au point de l’ignorer complètement, est en Ukraine pour réitérer sa volonté de poursuivre la guerre contre la Russie. Totalement déconnectée, cette UE refuse de voir la réalité, comme toujours et s’enfonce dans une logique absurde et suicidaire, en emportant presque tous les pays européens dans la ruine : le chaos final plutôt que de reconnaître son erreur. L’Italie pourrait devenir rapidement le fer de lance d’une nouvelle option, plus respectueuse des nations et des souverainetés. Pendant ce temps Trump dicte sa vision des choses à Macron et Starmer, sur le même sujet. À n’en pas douter, ceux qui pensent qu’un dialogue d’égal à égal sera le dénominateur commun pourraient en être pour leurs frais. Il serait étonnant que Trump accepte que les négociations de paix soient torpillées par quelques staliniens déprimés qui se rêvaient en maîtres du monde. Ils ne sont plus que des seconds couteaux sans envergure, ni influence. Zelensky serait même dans la mire des USA et ses jours pourraient être comptés. Que fera la princesse Ursula si son chouchou est renversé, s’il est forcé de démissionner, ou pire ? À qui donnera-t-elle les presque 4 milliards qu’elle promet à nouveau? La réunion entre Trump et les chefs d’État français et britannique est bien plus importante que l’agitation à Kiev, et notre président joue peut-être plus gros qu’il ne veut bien le dire. Le fiasco de la réunion de Paris, qui était déjà une réaction aux accents agités et précipités ne saurait se réitérer sans conséquence pour lui, autrement plus désagréables. En attendant, un nouveau paquet de sanctions est acté. On connaît toute l’efficacité des précédentes. Au RPF, nous gardons la même ligne, faire cesser la guerre, arrêter de croire que l’on peut quelque chose économiquement et militairement contre Poutine, depuis trois ans que tous nos efforts y passent, si ça avait dû réussir, ce serait déjà fait. Il y a trois ans, nous aurions pu négocier quelque chose, aujourd’hui, nous avons perdu, militairement et économiquement et faudra bien accepter une forme de reddition, nous n’avons plus les moyens de nos ambitions.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/02/26/a-peine-elu-merz-trahit-deja/

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