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La filière automobile disparaît elle-aussi…

Transition obligatoire vers l’électrique dont plus personne ne veut, hausse des coûts de production et des matières premières, réglementation hystérique, il n’en faut pas plus pour finir de déglinguer la filière automobile européenne. Les professionnels de l’automobile, depuis les constructeurs jusqu’aux petits garages, n’en peuvent plus et entrevoient une année 2025 calamiteuse, après les précédentes déjà marquées par le marasme. Les problèmes structurels et réglementaires conduisent les acteurs de la filière à tenter de discuter avec l’État, pour quoi faire, un changement de perspective ou des aides dont on n’a pas les moyens ? Les idéologues « climatistes » hyper-minoritaires ne veulent rien lâcher et on sent même que la fin de cette filière leur fait plaisir. Les aides, c’est fini, plus de moyen, plus de volonté…

Les chiffres récents montrent des ventes de véhicules électriques en augmentation, 17 % mais de pas grand-chose et c’est du trompe l’oeil. En réalité, le parc roulant continue de vieillir, passant à 13 ans en 2024, contre 11,5 ans en 2023. Trop chers, trop complexes, trop fragiles, trop réglementés… trop c’est trop. L’augmentation du malus écologique et l’extension du malus au poids à partir de 2026, à partir de 1,5 tonne, pèsent sur les ventes et les prix des stationnements, les taxes diverses, achèvent de détruire le marché.

L’accès aux données de véhicules de plus en plus électroniques est également devenu un casse tête et les constructeurs réservent leurs systèmes de diagnostics connectés à leurs propres réseaux agréés, mais bien plus chers. La surveillance, les mises à jour à distance, les abonnements payants rendent les indépendants de moins en moins compétitifs et les automobilistes de plus en plus surveillés et dépendants. Les nouveaux véhicules électriques en rajoutent, avec leurs batteries scellées et leurs blocs de systèmes à remplacer intégralement qui les rendent irréparables et bons pour la casse, au mépris de toute considération écologique.

Bref, le fouillis des normes, des taxes, des complexités technologiques, des bugs électroniques, on sent à la fois la volonté de diminuer le nombre de voitures et de les réserver à une certaine catégorie de budgets, le tout sous pression d’idéologues ressassant des impératifs écologiques alors que justement, le chemin adopté n’est pas le plus écologique, et de loin. L’empilement de réglementations va finir par rendre impossible, la construction même des véhicules, tant le cahier des charge sera déconnecté des possibilités techniques.

Au RPF, nous préconisons l’abandon de la date de fin des voitures thermiques, la possibilité pour les constructeurs de mettre en vente des véhicules simples, rustiques, sans électronique, de revoir à la baisse les normes européennes concernant les constructeurs, de réduire le contrôle technique aux stricts éléments de sécurité mécaniques. Permettre la mise sur le marché, sans crash test, de véhicules de très petites séries, par de petits constructeurs, afin de retrouver le foisonnement créatif de l’après-guerre. Mais aussi, la suppression du permis à points et l’arrêt du déploiement des radars, en particulier des radars mobiles, en retirant la gestion des amendes aux sociétés privées qui réalisent des bénéfices juteux sur le dos des automobilistes. La finalité étant de rendre l’automobile accessible à toutes les familles, d’en refaire à la fois un engin de travail et de loisirs qui incarne également une garantie d’autonomie dans les zones rurales reculées.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/03/03/la-filiere-automobile-disparait-elle-aussi/

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