Meta prévoit de déployer à l’échelle mondiale un système de notes de contexte rédigées par les utilisateurs, inspiré du modèle de X (ex-Twitter). Testé aux États-Unis depuis l’arrêt du fact-checking en janvier, ce dispositif vise à remplacer les programmes de vérification des faits, jugés trop politisés par Mark Zuckerberg.
Les notes de contexte permettent à des utilisateurs référencés d’ajouter des précisions à des publications potentiellement trompeuses. Si d'autres contributeurs aux opinions diverses les valident, elles seront publiées. Ce système sera d'abord évalué en interne avant d’être progressivement ouvert à un panel de 200 000 utilisateurs.
Cependant, ce changement pourrait se heurter à des lois locales exigeant une lutte plus rigoureuse contre la "désinformation". Contrairement au fact-checking, ces notes ne réduiront pas la visibilité des contenus concernés. Meta mise sur la neutralité et la capacité à fonctionner à grande échelle de ce nouveau système, en utilisant notamment l’algorithme open source de X.