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Pour Yakovleff : «Ce qu’a vécu la France de 40 à 44 avec les Allemands, c’est peace and love, c’est l’Eurovision, comparé à Poutine aujourd’hui»

par Jean Chapoutier

Alors comme ça, les nazis en France en 40-44, c’est peace and love, c’est l’Eurovision.

Oui, vous ne rêvez pas, nous en sommes là.

J’ai entendu cette ignominie pour la première fois le 15 mars, rapportée par Arno Klarsfeld sur Omerta avec Régis Le Sommier, au sujet d’une émission sur LCI pendant laquelle le général Michel Yakovleff s’est lâché comme à son habitude. J’ai vainement cherché l’émission de LCI en question et, à défaut, j’ai trouvé les mêmes propos sur une émission de Radio Classique du mardi 11 mars, où Yakovleff, ancien vice-chef d’état-major de l’OTAN, était l’invité vedette.

Le titre de l’émission est prometteur : Ukraine : «Pire que la guerre, il y a la dénazification voulue par Poutine» (Michel Yakovleff).

Les propos tenus par le général Yakovleff font écho à ceux de Jean-Marie Le Pen, qui avait déclaré que «en France, l’occupation allemande n’avait pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures», phrase qui lui avait valu une condamnation à 3 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.

Parions que, dans le cas de figure présent, Yakovleff sera médaillé par Macron : tout est bon à prendre pour diaboliser la Russie et VV Poutine, y compris réhabiliter le nazisme, puisque le nazisme, c’est love and peace en comparaison de Poutine.

«Euh, il y a ces gens qui disent la guerre, il n’y a pas pire que la guerre, vous voyez ce que je veux dire, donc il faut l’arrêter à n’importe quel prix».«Ah non, non, non, il y a pire que la guerre, et pire que la guerre, ça s’appelle la dénazification : le projet de Poutine».

On voit d’emblée où vont les sympathies de Yakovleff : aux héritiers de Bandera, secteur droit, Azov et consort, les assassins qui ont brûlé vifs les manifestants à la maison des syndicats d’Odessa. À la vermine qui défile à Kiev à la gloire des supplétifs ukrainiens des SS.

Pour Yakovleff, il faut continuer la guerre pour sauver la racaille néo-nazie, car les combattre, c’est pire que la guerre.

«La dénazification, c’est l’extermination, la déportation de 10 à 20% de la population des territoires conquis par la Russie depuis le début de la guerre. Par exemple, si Poutine dénazifie la France, nous parlons de 6 à 13 millions de Français déportés, exterminés ou incarcérés».

Yakovleff accuse la Russie d’avoir exterminé ou déporté 600 000 à 1 200 000 habitants du Donbass ; celle-là, même Zelensky n’y avait pas pensé ! Colin Powell et sa fiole, les charniers de Kadhafi, tout cela, c’est une broutille comparé à Poutine. Et bien sûr, faisons trembler les Français, 13 millions de Français exterminés ou déportés, rien que cela !

«Par exemple, les enfants sont arrachés à leur famille, envoyés dans les familles d’accueil à Vorkuta ou à Magadan, à des milliers de kilomètres, où ils seront violés et transformés en esclaves, et puis ils apprendront à chanter en russe et ils chanteront les louanges du régime et le mépris de leurs parents».

Je ne sais pas s’il parle des enfants ukrainiens ou français, pris, qu’il est, dans son délire paranoïaque, mais sachez, braves gens, que si les Russes nous envahissent, nos enfants seront violés et transformés en esclaves au fin fond de la Sibérie. Tous derrière Macron, mort aux rouges, et vive la retraite à 85 ans. Il ne nous prendrait pas pour des neux-neux, le général Yakovlev ?

«Ce que propose Poutine par rapport à nous, on a connu l’occupation allemande, mais les Allemands de 40 à 44, c’est peace and love à côté de ce que propose la dénazification, c’est l’Eurovision».

Les Allemands, précise Yakovleff, pas les nazis, ce qui est déjà une petite falsification en passant, car il est coutumier de parler des nazis pour la seconde guerre mondiale et non des Allemands.

C’était donc love and peace ?

La déportation des 80 000 juifs, dont 11 000 enfants, c’était donc love and peace ?

Oradour-sur-Glane, c’était donc love and peace ?

Les milliers de résistants ou d’otages qui ont été torturés et fusillés par la Gestapo, c’était donc love and peace ? etc. etc. !

Les propos de Yakovleff réhabilitent les pires crimes contre l’humanité des SS et de la Gestapo en France et dans le reste de l’Europe ; il s’agit d’apologie de crime contre l’humanité, mais visiblement, contre les Russes, c’est du pain béni. Personne, sur LCI ni sur Radio Courtoisie, n’a soulevé la moindre objection aux propos de Yakovleff.

Faut-il rappeler que les Russes n’ont pas fusillé des dizaines de milliers d’otages en Ukraine, ils n’ont pas déporté de Juifs ou d’Ukrainiens dans des wagons plombés en direction des camps de la mort, alors comparer la Russie et l’Allemagne nazie revient à effacer les crimes des nazis.

Une fois de plus, ceux qui soutiennent l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien démontrent que ce qui les rassemble, c’est la haine de la Russie et la volonté de la mettre à mort, quel qu’en soit le prix, et que l’idéologie qui cimente cette haine est la même qu’il y a 85 ans, celle de ceux qui ont exterminés 25 millions de soviétiques et qui n’ont jamais regrettés en paroles ou en actes leurs crimes.

La paix est inenvisageable pour eux, la seule paix qui leur est acceptable est la défaite totale et la mise à la mort de la Russie.

https://reseauinternational.net/pour-yakovleff-ce-qua-vecu-la-france-de-40-a-44-avec-les-allemands-cest-peace-and-love-cest-leurovision-compare-a-poutine-aujourdhui/

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