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L’emprunt pour l’armée : autopsie de l’arnaque qui se prépare

Le Mozart de la Finance qui a mis la France en faillite réussira-t-il à gruger, encore une fois, une fraction importante de la population ? C’est hélas probable. Car nos chers compatriotes ont la mémoire courte. Du canal de Panama à France Télécom, en passant par Eurotunnel et le Crédit Lyonnais, il n’a jamais fait bon d’investir dans les affaires de l’État-escroc.

En oubliant les rois faux monnayeurs, la Ripoublique dès ses débuts a été le paradis des aigrefins insolvables et impunis

Le 20 mai 1793, la Convention nationale vote un emprunt « forcé et volontaire » (sic) frappant les personnes supposées avoir de hauts revenus afin de récolter un milliard de livres dans le but de financer la guerre. Le remboursement est en souffrance depuis 232 ans.

L’emprunt du 19 frimaire de l’An IV (10 décembre 1795) est destiné lui aussi à financer la guerre. On ne sait plus laquelle. Il est remboursable en assignats, c’est-à-dire en promesses d’ivrognes et monnaie de singe.

L’emprunt de 5 milliards de francs-or voté le 20 juin 1871 pour payer aux Boches la dette de guerre de 1870-1871 sera remboursé en monnaie papier qui, de dépréciations en dévaluations, ne vaudra plus rien à l’échéance.

Pour les 4 emprunts nationaux de novembre 1915, octobre 1916, novembre 1917 et octobre 1918 pour financer la guerre, les rentiers recevront un brevet de bon citoyen et une médaille. Avec un discours du maire ou du sous-préfet selon leur statut dans l’échelle sociale. Mais les vautours se sont envolés avec l’argent. Les plumés ne les ont jamais revus.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, mes grands-parents avaient cassé leur tirelire par patriotisme, achetant pour 80.000 francs de bons de la défense nationale. À l’époque, une villa en bord de mer dans le Sud-Ouest valait dans les 70.000 francs. Après la guerre, de tergiversations en promesses dilatoires, on les a fait patienter… Et on a fini par leur allouer 800 nouveaux francs en bons du trésor. Quinze ans après la victoire qu’ils avaient contribué à financer.

Alors, futurs petits pigeons de Macron, méfiance ! Mais c’est quoi au fait, cette nouvelle embrouille ?

Le sinistre de l’Économie, Eric Lombard, a annoncé jeudi 20 mars la création d’un nouveau fonds de la banque publique d’investissement d’un montant de 450 millions d’euros. Chargé d’amorcer la pompe à phynances pour renforcer l’armée française, bien mal en point du fait de l’impéritie de Macronescu, le génie des coups tordus.

Le 20 mars est aussi le jour (est-ce un hasard ?) où les 27 canailles de l’Eurocrature se sont retrouvés au Londonistan, malgré le Brexit, pour imaginer comment dépenser le pognon qu’ils n’ont pas encore empoché, dans un grand chantier de réarmement pour 150 milliards d’euros.

Le Zygomyr ne cache pas sa jubilation. Sous des larmes de joie qui illuminent sa gueule de raie, l’histrion de poche calcule déjà ce qu’il va pouvoir récupérer pour ses comptes offshore, ses placements et ses palais. Encore un petit effort les tarés de l’UE, et le nabot déjanté sera l’homme le plus riche du monde, devant Elon Musk.

Le pognon, si on trouve assez de couillons pour se faire plumer, sera géré par BpiFranceUne structure étatique administrée par une brochette d’énarques irresponsables (pléonasme). Bref un canard boiteux pour permettre aux dindons de la farce de contribuer, via leur épargne, au financement de la défense du pays face à la menace russe. Qui n’existe que dans les élucubrations de Fripounette et de Jean-Brichelle, quand ils jouent à se faire peur sous la couette.

On peut humilier l’immature et lui infliger une nouvelle défaite, en s’abstenant de souscrire. Malgré l’insistance qu’on imagine du côté de tous les banquiers, assureurs, notaires et autres gestionnaires de fortunes, auxquels on aura promis un gros pourcentage sur les fonds détournés récupérés.

Autopsie de l’arnaque

Cela devrait prendre la forme d’un livret d’épargne servant à financer le renforcement de l’armée française, dépouillée jusqu’à l’os par Macronescu pour combler de cadeaux son amoureux de Kiev. Une gabegie sans fin. Puisqu’ils se voient au moins un fois par semaine.

Personne n’évoque le risque de se retrouver clodo après avoir perdu toutes ses économie, quand l’État ruiné ne pourra plus payer ses fonctionnaires, les retraites et les indemnités de chômage, sinon en monnaie très dépréciée. La stagflation ne fait pas partie des hypothèses envisagées par le manuel de survie offert par le Manuel qui se prend pour un intellectuel.

Déjà le pognon sera bloqué. Sans savoir ce qu’il deviendra ni qui en profitera. Quels copains du pouvoir seront servis en premier ? Les pigeons bien plumés ne pourront plus en disposer pendant au moins cinq ans. Délai renouvelable. Indéfiniment. L’État a tous les droits. Surtout quand les sicaires de la mafia mondialiste l’ont accaparé.

Les gogos auront, comme pour les assignats et les bons de la Révolution, un parchemin établissant la réalité de leur créance, tout en vantant leurs mérites de bon citoyen. Ça marche toujours comme ça. On trouve toujours des jobards qui se laissent piéger. Attirés par les promesses fallacieuses d’un bon placement. Pourquoi y changer quelque chose ? L’escroquerie est un délit. Sauf lorsque c’est l’État qui la pratique.

Au départ, pour ne pas effaroucher les futures dupes, on ne se montrera pas trop gourmand. Comme Madoff à ses début qui invitait à investir des sommes modestes. Pour prouver sa probité et ses bonnes intentions… Là, le versement minimal devrait être de 500 euros. C’est une somme que beaucoup de Français ont sur leur livret A. Une poire pour la soif. À part que là, les épargnants seront les poires.

L’État glouton lorgne sans vergogne sur les 6 000 milliards d’euros d’économies dont disposeraient les Français. Plutôt que de les leur confisquer, ce qui pourrait entraîner des réactions violentes, Macronescu a jugé plus prudent et au moins aussi profitable de les endormir. Puisqu’on les a déjà convaincus de se laisser injecter des mixtures empoisonnées, et d’offrir leur cou aux djihadistes sans se rebiffer, on les persuadera sans peine de donner leurs petits sous aux banksters.

« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes » écrivait Machiavel. Les rodéos du covid ont servi de banc d’essai concluant pour les crapules de la ripoublique.

Achèteriez-vous une voiture d’occasion à Éric Lombard ?

Il y a des gens qui portent la calvitie avec distinction. Il paraît même que la perte des cheveux serait due à un excès de testostérone. Cela peut troubler les dames esseulées. Mais chez certains disgraciés de la nature, le crâne d’œuf accentue une gueule de faux jeton.

Rien qu’à voir le Lombard avec sa gestuelle maniérée, son parler emphatique et ses grimaces de mépris envers les gueux, on a envie de l’entarter. Peut-on faire un bon deal avec un individu à l’air aussi chafouin ? Mais comme il ne faut pas se fier aux apparences, j’ai exhumé son pedigree dans le fatras dithyrambique des médias couchés.

Déjà le mec est un fils de grands bourgeois qui n’a eu qu’à se donner la peine de naître. Ses parents, collectionneurs de 4000 œuvres d’art (!) l’ont habitué dès le berceau à péter dans des draps de soie et à manger ses bouillies avec des cuillères en argent massif. Sous la surveillance attentive de nurses empressées et de majordomes serviles. Ainsi a-t-il appris très tôt à commander les loufiats. Avant d’en devenir un lui-même au service des Macronescu.

Diplômé d’HEC à 23 ans en 1981, l’année du commencement de la fin pour la France, il intègre aussitôt Paribas sans connaître les affres des demandeurs d’emploi à chaque passage du facteur. Quand on est de son monde, les recommandations, les relations et le réseau familial valent tous les CV de la terre. Pistonné et banquier comme lui, il était normal que Macron le trouve à son goût. Sans connivences sexuelles apparemment.

Comme Macron et toute la cabale de la gauche caviar franc-maçonne, Lombard adhère au parti socialiste à ses débuts dans la vie active. Le fait d’être un grand argentier des riches ne l’empêche pas de siéger dans des cabinets ministériels de gauche, du Pensec au Sapin entre 1989 et 1993. Pas plus que le fait d’être marqué à gauche ne le gêne pour devenir ensuite PDG de la banque d’affaires BNP Paribas Cardif.

C’est un homme de convictions qui, tout naturellement, se retrouve en cheville avec Macron. Comme tous les gens de son espèce. Fripounette doit se féliciter d’avoir péché un calamar de ce calibre pour l’aider à entuber les Français avec son emprunt soi-disant patriotique.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/lemprunt-pour-larmee-autopsie-de-larnaque-qui-se-prepare.html

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