Pour en finir avec le recyclage ou le pantouflage de cette classe politique qui vit en circuit fermé et se goberge de prébendes publiques, il devient impératif de penser autrement nos institutions et la façon de faire de la politique. Bien entendu les Larcher, Malhuret et consorts ne seront pas pour une réduction de leurs avantages. Encore moins une éviction de la scène qu’ils occupent depuis 40 ans, sans avoir rien fait d’autre que de creuser un nid douillet qui ressemble à une forteresse imprenable, de laquelle ils tancent et vilipendent tous ceux qui auraient l’outrecuidance de trouver leurs actions nuisibles et désastreuses. Eux qui critiquent une situation dont ils sont responsables, sans jamais se sentir concernés, vous diront qu’il est indispensable qu’ils restent au contact des affaires, parce que ce sont des spécialistes. Quand on fait le bilan des toutes ces années de gestion, on mesure toute l’incompétence accumulée. Plus de 3200 milliards de dettes sans jamais s’être opposé à un seul budget calamiteux coupable de la gabegie actuelle, une ruine des services publics qui s’accélère avec l’obsession devenue mystique d’aider l’Ukraine, alors que la victoire n’est plus envisageable et que de récentes vidéos montrent que des femmes sont à présent envoyées au front et y meurent !
Et maintenant la captation des épargnes, car eux savent comment employer notre argent. C’est assez cocasse quand on voit l’état financier du pays, si eux savent qu’aurait donc fait ceux qui ignorent alors ! L’inventaire est sans appel. Si c’est là l’expertise qu’ils avancent pour s’accrocher, on peut s’en passer. Il faut en finir, pour cela il sera nécessaire de revoir le fonctionnement de notre République. Elle n’a rien d’intangible, pas plus qu’elle ne doit être considérée comme la dernière qui puisse exister. Sauf pour les parasites de plus en plus nombreux, qui en vivent naturellement et pour qui, tout changement est projeté comme un chaos en devenir, jamais comme une nécessité pour effacer ce qui ne va plus et qui ne saurait se contenter d’un saupoudrage à travers des articles qui n’ont plus lieu d’être, comme le 49.3 par exemple. Le cumul des mandats n’est pas en soi un problème, ce qu’il l’est davantage c’est la présence et la durée des personnalités totalement incompétentes qui en ont fait un métier. Limiter à deux mandats est largement suffisant quand il y a cumul avec une autre fonction, comme maire/député, ou conseiller général/sénateur par exemple… Mais c’est aussi la présence dans les gouvernements qui pose question. En effet, lors de la chute de Barnier nous avons vu revenir aux affaires presque tous les ministres qui venaient de se faire censurer, un comble ! Il sera nécessaire de prévoir qu’un gouvernement qui tombe entraîne l’incapacité d’une nouvelle nomination de l’ensemble des intéressés.
Pourquoi ne pas limiter à une seule participation dans un gouvernement, nous aurions évité un Le Maire et l’impossibilité pour ces personnages d’être placés dans des organismes d’État, des commissions, des hauts commissariats, dont au RPF nous préconisons d’ailleurs la suppression. Cela aura le mérite de devoir trouver des nouvelles têtes et de cesser de faire plaisir aux uns et aux autres. Quant aux talents dont on se priverait, répétons-le, depuis 40 ans ces prétendus génies sont toujours là à chercher une place, un strapontin, comme Valls, dégagé de partout même en Espagne et rôdant inlassablement dans les couloirs du pouvoir, comme un vautour recherche une carcasse à ronger. Ou récemment, une Dominique Voynet, fossoyeur de notre énergie nucléaire, placée à la tête d’un comité sur le nucléaire, un comble et une provocation de plus ! Le recyclage des vieilles badernes ineptes et sanctionnées par les électeurs est devenu un vrai sport gouvernemental. Imaginer qu’un futur candidat présente ce type de mesure dans son programme, l’initiative serait plus qu’osée dans le contexte de notre vie politique. Ne pensez pas qu’un seul parti classique y songe, bien au contraire. Un Bardella, une Knafo qui débutent tout juste n’ont d’autres ambitions que de durer, et pour cela ils se doivent de pouvoir enfiler les mandats comme d’autres le font avec des perles. Quoi de mieux que le système actuel pour y parvenir ! La révision de nos institutions est un impératif, comme celui d’exiger un casier vierge, ce qui en l’état devrait contribuer à un sacré ménage, mais là encore, l’exemplarité c’est pour les gueux… on attend désespérément un programme avec ce type de mesures ?