Il y a quelques mois je vous parlais dans la vidéo du Grenier de l’Eco ci-dessous de l’effondrement sécuritaire qui est le « père » de l’effondrement global et général.
Il en est le précurseur.
Il y a quelques mois ce n’était « que » les attaques aux couteaux, les vols, et autres rapines. Il y avait bien quelques attaques de diligences, de camions ou de trains.
Et puis maintenant nus sommes passés depuis quelques semaines aux enlèvements crapuleux contre rançon, notamment de patrons de cryptomonnaies, mais c’est uniquement parce que les voleurs, les malfrats, les brigands et autres méchants n’ont pas encore compris que tous les « gros » patrons « riches » peuvent payer des rançons.
Ce sera alors totalement la Colombie.
C’est dans ce contexte qu’un patron, référence dans les cryptomonnaies, demande le droit de porter une arme pour pouvoir se défendre.
Notre pacte social en France est basé sur le fait, contrairement aux Etats-Unis que nous, les citoyens, riches ou pauvres, déléguons à l’Etat, à nos gardiens de la paix et gendarmes, notre sécurité. Ils sont armés, eux, et nous non. Nous ne nous faisons pas justice pas plus que nous ne nous défendons d’ailleurs.
Pour que ce pacte social fonctionne, il faut que les gens ne se fassent pas tuer, violer, enlever ni couper des doigts…
Lorsque les gardiens de la paix et les gendarmes ne sont plus en mesure d’assurer notre sécurité, alors notre pacte social sécuritaire historique se fissure.
Pendant quelques années, nous vivons sur l’inertie.
On joue à « notre pacte fonctionne encore ».
Et puis brutalement, la prise de conscience s’opère.
Les méchants sont armés et ne respectent plus le pacte social depuis bien longtemps.
Sans opposition ferme en face ils vont de plus en plus loin, et rien ne peut plus les arrêter…
Sauf, le proverbe américain de bon sens… « la seule manière d’arrêter un méchant armé, c’est de lui opposer des gentils armés aussi ».
La permissivité, la mollesse, le gauchisme ouin-ouin, la faiblesse, la démagogie mènent toujours au pire.
Le pire, c’est qu’à vouloir ne pas punir, on se retrouve à devoir tuer pour se protéger.
La destruction du pacte social sécuritaire est un drame pour notre pays et notre population.
Voir un patron réclamer la possibilité d’être armé pour se défendre a le mérite d’ouvrir le débat.
Ce n’est que le début.
Charles SANNAT
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