La culpabilisation de la France d'avant
Lundi 19 mai, le comédien du Bureau des légendes était sur le plateau cannois de l’émission C à vous, décidément propice à tous les dérapages. « Le problème, en France, c’est un problème que l’on trimbale depuis très longtemps, un problème de racisme, de difficulté à intégrer, a-t-il lancé devant un public amorphe. C’est un combat qui pour moi est complètement perdu d’avance. »
De quel « racisme » était-il question, dans l’esprit du quinquagénaire ? De celui qui a causé la mort de centaines de « Blancs », de « gwers » et autres « kouffars », ces dernières années, en France, à travers attentats et agressions ? Sans doute pas. Il devait plutôt s’agir de ce racisme dit « systémique », sans victime connue, mais dont les sociologues et les médias d’extrême gauche nous rebattent les oreilles à grand renfort d’études biaisées sur les « discriminations » à l’embauche ou au logement.
La haine du Blanc
L’acteur a ensuite poursuivi sa diatribe confuse sur un versant plus identitaire. « Nous devons être fiers d’être un des pays les plus intégrés au monde, c’est une de nos forces et c’est ce qui fait que nous sommes français, a-t-il ajouté. Maintenant, il n’y a plus de Français de souche, ça n’existe plus et j’espère qu’on va continuer à se mélanger, pas seulement en France mais aussi dans le reste du monde. » Tiens donc ! Après nous avoir expliqué que les Français de souche n’existaient pas, la gauche se réjouit de leur disparition. Cherchez l’erreur.
Bien entendu, ces propos incendiaires ont immédiatement mis le feu aux réseaux sociaux. « Si, il y a des millions de Français de souche ! Ne vous en déplaise, ils ont autant le droit d’être fiers de leurs racines, de leurs traditions, de leurs cultures que les autres ! », s’est par exemple insurgé Fred, sur X. « Quand Kassovitz dit qu’il n’y a plus de Français de souche, il ne constate pas : il milite. Il nie des siècles de civilisation, d’enracinement, de continuité nationale. Ce n’est pas un appel au vivre ensemble, c’est un appel à la dilution », a analysé un autre internaute.
Comment expliquer cette haine viscérale de Mathieu Kassovitz envers ses concitoyens ? Le père de l’acteur en détient sans doute la clef. En 2017, Peter Kassovitz avait confié au Monde : « L’histoire de mon fils, c’est celle d’un type qui aurait voulu être un grand Noir alors qu’il est un petit juif blanc. » Ceci explique sans doute cela…
Mais au-delà de l’acteur, ceux qui siégeaient à ses côtés, lundi soir, buvant ses paroles sans broncher, sont tout autant critiquables. Que ce serait-il passé si un invité avait appelé à la disparition, non pas du peuple français, mais d’un peuple africain ? Tous auraient poussé des hauts cris, des plaintes en racisme auraient été déposées et le contrevenant aurait vu sa carrière s’arrêter net. Certains n’auraient pas hésité à dénoncer un appel au « génocide » et, pour une fois, le terme aurait été bien choisi.
Mais rien de tout cela quand on s’en prend aux Français de souche, aux natifs, aux « Gaulois », comme on dit parfois sur le ton de l’insulte dans certaines cités mal famées. Dans un esprit gangréné par la pensée d’extrême gauche, un Blanc ne saurait être victime de racisme. Il ne peut en être que l’auteur. C’est un dominant, un privilégié, un suprémaciste, qu’il est toujours légitime d’accabler. Voilà pourquoi on peut même appeler à sa disparition en direct à la télé, dans la plus totale impunité.