L’obstination compulsive du nabot mendigot devrait conduire à la disparition prochaine de son État fantoche. Un gros morceau pour les Russes, une bonne part pour les Polonais, des miettes pour les Roumains, les Moldaves et les Hongrois. Même les Baltes réclament des brisures. Le reste fera une colonie de l’Eurocrature gérée par les Boches.
L’interdiction des partis politiques et des syndicats défavorables au gnome barbichu, les assassinats ciblés des politiciens les plus populaires, la suppression de toutes les élections locales et nationales, une propagande monolithique et un régime de terreur imposé par le SBU (la gestapo locale) dans le cadre d’un État-mafia où fleurissent toutes les corruptions, n’auront fait que retarder l’échéance fatale.
Le crime organisé rackette même les cimetières
Dépouiller les vivants ne suffisait pas à ces truands. Dans un premier temps, des fonctionnaires vendent fort cher un laisser passer permettant d’échapper à l’armée. Ensuite, ils dénoncent le fugitif au SBU qui les rémunère. Le cadavre du fuyard abattu est ramené. Les employés de mairie et les directeurs de cimetières vendent un bon prix les permis d’inhumer. C’est plus facile qu’avec les « héros » morts au front. Parce que là, se sont les officiers qui se goinfrent.
Si la famille n’a pas les moyens de raquer, le macchabée pourrira dans une fosse commune. D’où on l’extirpera à la première occasion pour montrer aux médias étrangers complaisants, contre une gratification, les « victimes assassinées par les Russes. »
Et comme il faut penser aussi au petit personnel, une fois que les morts auront été délestés de leurs montres, gourmettes et dents en or, les fossoyeurs pourront récupérer les chaussettes et les godasses. Des objets de valeur dans une économie de grande pénurie. Malgré tous les milliards que l’Occident y déverse.
La brigade Anne de Kiev, une claque en pleine gueule pour Macronescu
Le paltoquet leur avait rendu visite en grandes pompes (celles de Bribri ?) et n’avait pas tari d’éloges sur leur vaillance. « L’élite de l’armée d’Ukraine formée par l’élite de l’armée française ».
Fripounette s’en était proclamé l’instigateur, le leader et le maître penseur. Les médias rampants avaient soufflé dans les trompettes de la renommée pour honorer cette brigade formée en France, usurpant le nom d’une princesse russe devenue reine à Paris. Mais les farouches guerriers, après avoir festoyé plusieurs mois à nos frais, n’avaient plus envie de se battre.
Une fois rentrés au pays, les désertions s’accumulèrent, touchant près de la moitié des effectifs. Tandis que les détournements de matériel et de vivres, et les pots-de-vin sur toutes les fournitures, dépassaient les limites considérées comme «normales». Un tiers pour le gouvernement, un tiers pour les officiers, un tiers pour la soldatesque.
Le nain Tatar au regard fuyant et à la barbe miteuse a déploré, pour la presse étrangère, « des mauvaises conduites au sein du commandement. » Faisant porter le chapeau à un obscur colonel Taras Maksimov qui n’a certainement pas agi tout seul. Mais personne n’a moufté. Et après cet épisode trépidant, le Zygomyr et ses loufiats médiamerdiques sont allés lever le coude ensemble. À la santé des crapules qui les engraissent.
Le nombre de déserteurs est la seule activité en plein expansion
Plus de 50.000 Ukrainiens ont été arrêtés pour avoir tenté de fuir le pays et éviter d’être enrôlés. Les hommes âgés de 18 à 60 ans ont interdiction de s’exiler, sauf exception accordée par les autorités. Contre un confortable bakchich. Sur lequel les ministres et les gouverneurs touchent leur part, lorsqu’il s’agit de réfractaires fortunés. Transportés en lieu sûr dans des camions militaires.
Les « personnes de rien » qui veulent échapper à la mobilisation, et donc à une mort certaine, franchissent la frontière illégalement, souvent au péril de leur vie. Depuis le 24 février, 50.000 objecteurs ont été arrêtés par le Service des gardes-frontières. Et 5000 de plus ont été interceptés après avoir tenté de franchir les barrages avec des faux papiers. Pour tous, direction chair à canons. Ou une balle dans la nuque. Selon les disponibilités.
Est-il besoin de préciser que les sbires qui font la police des frontières sont des privilégiés qui, moyennant piston ou corruption, bénéficient d’un poste les dispensant d’aller au combat affronter les Russes.
La vindicte du Zygomyr frappe ses détracteurs même réfugiés à l’étranger
Non content d’avoir fait disparaître un nombre inquiétant de ses opposants qui n’ont plus jamais donné de leurs nouvelles, il a envoyé ses sicaires abattre l’ancien député anti-Maïdan et anti UE Andriy Portnov devant l’école de ses enfants, dans la banlieue de Madrid, le 21 mai 2025. Un lot de consolation pour le Zygomyr, après son échec à attirer Poutine dans un guet-apens à Istanbul quelques jours plus tôt ?
Le témoignage édifiant d’un entrepreneur franco-belge
Bart Gruyaert et son entreprise Neo-Eco avaient signé fin 2022 un contrat pour reconstruire des maisons à Gostomel, en banlieue de Kiev. Mais au moment de déposer le permis de construire, l’administration militaire locale pose une condition nouvelle : recevoir directement vingt millions d’euros, et devenir les maîtres d’œuvre. Intermédiaires incontournables pour les sous-traitants locaux.
L’entreprise refuse et la situation devient rapidement intenable. Malgré un accord en bonne et due forme, approuvé par le gouvernement, les fonctionnaires et les militaires font traîner la paperasse en ajoutant de nouvelles conditions au contrat. En précisant qu’ils pourraient débloquer les procédures, si l’entreprise versait des enveloppes à des responsables haut placés. En septembre 2023, Neo-Eco abandonne le projet.
Le cas est banal. L’Ukraine est en tête des pays classés selon l’indice de corruption par Transparency International. Avec Haïti, la Somalie et le Yémen. Et cela empire de jour en jour. Les observateurs notent qu’à la corruption liée à la fourniture de matériels et de vivres pour la guerre, s’est ajouté un gangstérisme encadrant la reconstruction. Une autre bonne raison de prolonger le conflit. Plus les Russes démolissent des infrastructures et des bâtiments, plus ça enrichit les oligarques.
La banque mondiale estime à environ 500 milliards de dollars le coût de la première tranche de reconstruction. Mais à force de plumer la poule aux œufs d’or, les hiérarques risquent de dissuader les partenaires internationaux d’investir des sommes colossales dans cette pétaudière.
Au printemps 2022, tout le monde connaissait ces turpitudes. Mais seuls quelques médias de ré-information fendillaient le bouclier d’omerta érigé par le Nouvel Ordre Mondial
La corruption endémique de l’Ukraine était antérieure à la guerre, sévissant du plus humble guichetier jusqu’au général le plus décoré. La manne livrée sans contrôle par des cobelligérants gavés de rétro-commissions l’a amplifiée.
Nous avons été parmi les rares analystes qui rapportaient les désertions et les mutineries dans une armée soi-disant soudée, où des officiers parfois se révoltaient. Ou tentaient de passer à l’ennemi avec armes et bagages. Des rébellions suivies de purges et de répressions féroces.
Nous avons fait état de l’exaspération d’une population sacrifiée qui aide de son mieux les insurgés à échapper à une mort certaine. Des gens qui se terrent dans les villages et les hameaux dès que des officiels s’approchent. Pour ces gueux, l’ennemi n’est pas le Russe. Mais le reître ukrainien.
Certes, nos témoignages n’étaient pas directs. Il fallait les croiser pour démêler la vérité de la propagande. Emprunter des voies détournées pour dénoncer les affabulations. Car les menteurs se contredisent. Mais au moins, on brisait le mur du silence. Alors que les journaleux main stream, aveugles, pouvaient se rendre sur place, logés dans des hôtels de luxe et reçus comme des princes dans les ministères. Pourvu qu’en remerciement, ils répètent servilement ce qu’on leur ordonnait de dire. Cela ne devait pas être trop difficile. Ces cloportes sont des invertébrés.
Christian Navis