Ne seraient-ils pas infectés par Naegleria fowleri l’amibe mangeuse de cerveau ?
Il y a bien deux poids et deux mesures en France dans le traitement médiatique, politique et judiciaire des délits d’opinion. Toute critique de la religion du pédo-prophète proférée par un Koufar est un « propos de haine » qui sera condamné. En mettant sur la paille le blasphémateur.
Tout discours haineux d’un coranique crachant sur notre société, en rejetant l’égalité des sexes, la laïcité, la démocratie et l’ordre public, et en multipliant les incitations à transgresser nos lois, est toléré. Avec, dans les cas extrêmes, une petite tape sur les doigts. Quand la plupart des imprécateurs coraniques sont défendus devant des juges bienveillants par des bavards payés par l’État français via des assoces.
Le cas de Balti est un exemple significatif. Ce type que les médias menteurs présentent comme un influenceur original est un prédicateur coranique des plus virulents.
Un Européen haineux, misogyne, viriliste, séparatiste, serait fiché par la police comme proto-terroriste, interrogé, et probablement mis en examen. Mais tandis qu’on reproche à Telegram son refus de condamner les Russes et d’aider à truquer les élections en Roumanie, au point d’incarcérer et de retenir en otage par lettre de cachet son fondateur, on admet qu’un islamiste s’y déchaîne contre la France.
« Jamais j’en voudrais à un homme d’avoir mis une patate ou une gifle à une meuf. Wallah les gars. Si ta femme te fait vivre la misère, je ne peux pas en vouloir à un homme d’avoir craqué ».
Ce n’est pas un malencontreux propos de circonstance. Un dérapage incontrôlé. C’est une justification des violences conjugales, dans le cadre d’une vision archaïque et traditionaliste de l’Islam médiéval, incompatible avec les lois de la République.
N’ayant jamais réfléchi à la question, et en overdose de sourates, il n’imagine sûrement pas que le mépris des femmes et la volonté de les soumettre sont des marqueurs des pauvres types, des ratés, des frustrés, des minables. Lesquels trouvent une médiocre compensation à leur nullité en se croyant supérieurs à l’autre moitié de l’espèce humaine. Les mecs conscients de leur valeur et confiants en eux n’ont pas besoin de dominer les femmes, ils s’en font apprécier par leurs qualités.
Dans une autre de ses vidéos, Mohamed Balti prône une guerre inter-ethnique et inter-religieuse comme au Liban.
« Si demain la droite passe, le premier policier qui veut enlever le voile de ma mère, par Allah le tout-puissant, ça va partir en couille. »
C’est tout à fait dans la logique de conquête du monde par les djihadistes. « Crois ou meurs ! » Il n’y a pas d’autre alternative. Convaincus que la victoire est inéluctable. Puisque Allah est de leur côté. « Gott mit uns ». Qui se ressemble s’assemble.
Depuis 1400 ans, ils n’ont réussi à imposer leur théocratie qu’à des peuplades arriérées. Ailleurs, s’ils ont connu quelques victoires momentanées, ils ont été rejetés par tous les peuples structurés par une solide culture. Comme les Hispaniques, les Slaves, les Hindous, les Chinois, les Birmans. Liste non exhaustive.
Les vidéos du trublion sont suivies par 200 000 abonnés sur TikTok, 60 000 sur X et 35 000 sur YouTube qui cenSSure et bannit des patriotes français appelant à la remigration. Mais accepte sans sourciller celles où Balti menace de rameuter des djihadistes en France.
« Je vais appeler des fichés S, originaires d’Afghanistan, qui ont combattu à Kaboul et n’ont plus rien à perdre. Ils n’ont peur de personne et personne ne peut les arrêter. Eux sont des vrais méchants. »
Quelle force politique, quel courant d’opinion, quelle religion, quel autre militantisme que celui de ces fanatiques pourrait menacer impunément la France ? Suscitant des réactions apeurées de la part des pouvoirs publics. Qui proposent de coller un urgo sur une gangrène avancée.
L’irénisme bobo n’est plus de mise
Où sont le « vivre-ensemble et l’enrichissement mutuel des différences » et les avantages des « sociétés pluriethniques et multiculturelles » chères aux bouffons médiatiques ? Quand cet olibrius clame sans détour que l’amitié entre des chrétiens et des musulmans est impossible.
« Un musulman ne peut pas être ami avec un chrétien, ce n’est pas possible, notre religion l’interdit ».
C’est écrit dans « mein korampf ». Mohamed peut le dire librement. Au moins comme ça, les choses sont claires. Qu’en pensent les milliers de patriotes sévèrement condamnés depuis plus de trente ans, pour discrimination et racisme, quand ils exprimaient des considérations similaires ?
Dans sa fureur messianique, Balti fustige les gauches molles autant que des droites « islamophobes ». Dans cette France qu’il déteste tout en profitant de ses libertés, il insulte même Mélenchon et ses acolytes de LFI auxquels il reproche leur engagement trop tiède en faveur du djihad. Et sans doute de ne s’être pas encore convertis ? Puisque, avec les islamistes, il ne saurait y avoir de demi-mesure.
Balti est en train d’instaurer un califat numérique
Moins flexible que Tariq Ramadan, 62 ans, qui connaissait les codes et maniait habilement la taqîya, le Tunisien Mohamed Salah Balti avance carrément sous la bannière des salafistes. Pressentant le terrain favorable, et les koufars trop lâches pour se défendre, il n’a plus besoin des précautions oratoires dont usait son aîné.
« Mein korampf » est son unique référence normative. Le critiquer serait une atteinte intolérable à sa liberté de croyance ! Et un blasphème contre « la vraie religion ». Dire qu’il y a encore des chrétiens, des juifs, des agnostiques et des athées tellement culpabilisés par l’islamolâtrie ambiante colportée par l’école et les médias qu’ils n’osent pas exprimer leur paradigme.
En toute hypothèse, on ne peut accorder le bénéfice de l’indulgence pour la jeunesse, avec ses excès et son exubérance, à un jeune de 45 ans. Son discours reflète des convictions profondes qui ont eu le temps de mûrir et de se renforcer. Il est en France en mission de prédication. Puisqu’il n’est pas français, qu’attend-on pour l’expulser ?
Encore un qui doit bien rigoler dans sa barbe des complexes des petits Français tétanisés face aux Frères musulmans, quand des pays notoirement islamophobes comme l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats et la Jordanie les ont interdits. Et parfois les pendent.
Mais que fait la police ?
Le gouvernement enterre les rapports inquiétants de la DGSI qui fuitent parfois pour des raisons électoralistes. Les tribunaux toujours prêts à élargir leur jurisprudence répressive contre des patriotes exaspérés condamnent mollement les salafistes. Et le Parlement n’est guère motivé à renforcer les lois contre ceux qui abusent des réseaux sociaux pour inciter à commettre de graves infractions.
Rusé, Balti se filme en enrobant ses messages haineux de sketchs se voulant humoristiques, assortis de matchs de football, ou de musiques, afin de se démarquer du prêche austère des imams de papa pour attirer les chalands. Un peu de spectacle et de désinvolture affectée pour faire passer la potion amère de la charia.
On approuve la ministre Aurore Bergé quand elle fait suspendre par TikTok le compte d’Adrien Laurent, acteur porno déjanté et baudruche de la télé-réalité, en raison de ses propos d’une haine inouïe contre les femmes. Aussi a-t-on du mal à comprendre pourquoi on permet à un muezzin obscurantiste de continuer à diffuser des discours odieux de même nature, du haut de son cyber-minaret.
Mohamed Balti reprend à son compte les antiennes du wahhabisme, justifiant la soumission des femmes et l’antisémitisme. Il vomit sa haine de la France et de tous les infidèles. Des marqueurs typiques d’un prêche islamiste adapté à une jeunesse allogène déboussolée. Proposant des raisonnements simplistes, des solutions bancales et des séances de défoulement collectif à des incultes qui aspirent à revenir à un Moyen Âge idéalisé, et chez qui la victimisation tient lieu de lien social.
Christian Navis