
199 députés ont dit non à la loi sur l’euthanasie. Quelques irréductibles « Progressistes » de droite, Macronistes infiltrés sans doute, ont cependant convolé avec la gauche et le centre. Pour justifier leur choix, ils se sont barricadés derrière des slogans qui se sont voulus d’une haute compassion humaniste, comme toujours. La gauche se place en moralisatrice à géométrie variable, la prétendant multiple, alors qu’elle ne peut qu’être unique et qu’on ne saurait considérer que l’assassin à la sienne au détriment de sa victime, que l’une vaut autant que l’autre.
Il n’y a, dans ses conditions, plus de droit, plus de bien, ni de mal. Mais ils se veulent, ces gauchistes patentés, universalistes, détenteurs de la juste parole, mettant en avant la dignité de mourir, tout en refusant que ce qu’elle nomme ainsi, n’est que l’abandon du combat pour la vie. Ils ont donc voté pour la mort avancée des vieux, des dépressifs, puis viendra l’extension, avec les handicapés, les incurables, et sans doute les opposants politiques aussi, comme du temps de l’URSS et de psychiatrisation stalinienne des opposants… Les dérives sont là sous nos yeux et omettre de les voir est plus qu’une faute, un crime, mais construit.
Nous avons déjà eu des cas similaires, la CSG, les vertus de l’intégration européenne, qui devait nous apporter la paix, la prospérité, la liberté… Le pire dans cette loi est que les députés ont ostensiblement refusé d’encadrer le consentement d’un formalisme rigoureux, pire, ils ont déclaré comme délictueux quiconque tenterait de ramener à la vie une personne songeant à mourir. Ils ont refusé que des témoins puissent confirmer le souhait du patient, rejeté la clause de conscience du médecin, le ravalant au rang d’exécuteur de basses besognes. La philosophie de ces députés est claire, elle est faite non pas de compassion, comme ils le prétendent, mais du désir de contraindre et d’en finir avec tous ceux qui gênent. Ce texte devrait en toute logique être retoqué par le Conseil Constitutionnel, au moins sur ces points, car ils vont à l’encontre du Code pénal, qui condamne toute personne qui inciterait au suicide une autre personne, et surtout elle contrevient à la mission des pompiers et des policiers dans certains cas, celle de secourir, y compris les dépressifs juchés sur le parapet d’un pont. Mais la loi, pour la gauche et la macronie soviétisée, ne peut qu’être une contrainte absolue, sans possibilité de contestation. L’État décide et il ne peut y avoir d’interprétation qui pourrait remettre en cause la volonté du législateur qui ici, est de s’assurer qu’un patient qui aurait évoqué d’un murmure le souhait d’en finir, échappe à son bourreau. Il veut mourir, il l’a dit, pensé, susurré, murmuré… il va mourir : point de retour en arrière possible. Et les médecins, se transformeront en exécuteurs, reniant ainsi le serment d’Hippocrate, plutôt que de soigner ? Les mêmes ont déjà inoculé, à tour de bras, un produit inconnu, en certifiant avec aplomb, même s’ils n’en savaient rien, qu’il était sûr et efficace ?
Les mêmes qui se sont pavanés devant la suppression de la peine de mort, qui ont célébré l’entrée au Panthéon de Badinter, qui à l’Assemblée nationale déclaraient pour justifier de cette abolition : « Pour ceux d’entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l’heure de notre mort ». Ils oublient aujourd’hui les paroles de leur mentor pour se substituer au créateur, ou pour les athées, à la providence qui détermine seule de l’instant où nous partons. Ceux là proposent donc de laisser vivre les criminels au nom des droits de l’homme et d’éliminer les innocents au nom de l’humanisme. Autoriser aujourd’hui des médecins à occire leurs patients c’est aussi, par ricochet, poser la question de la peine capitale. Peut-on se dresser contre la mort prononcée par un jury en faisant le lit d’une autre mort qui aurait été voulue en catimini, sans témoin, sans même savoir s’il n’y a pas eu des pressions psychologiques ? Cette loi sera comme toutes celles qui ont porté en elles les germes des dérives et excès, nous l’avons déjà dit et nous le martelons. Les mêmes qui vantaient l’immigration et qui pour certains en font encore l’éloge, sont les bras ballants devant les conséquences de cette invasion, répétant à l’envi qu’ils ne savent plus comment faire, oubliant qu’ils ont fustigé, insulté ceux qui les alertaient des dangers. Il en sera de même avec cette loi, nous serons confrontés à ses dérives. Ils moquent et méprisent ceux qui sont contre, les déclarants aveugles au progrès d’une nouvelle humanité qui ne saurait s’encombrer des faibles, de ceux qui doutent. La souffrance physique ne peut être soulagée, à quoi bon s’obstiner, il vaut mieux piquer. La souffrance psychologique est pour eux irréversible, une seule solution, la mort ! Ils ont nié la capacité à prendre en charge les plus faibles, les plus désespérés. Une société qui n’est plus en capacité de protéger la vie et qui lui préfère la mort est une société en perdition, et les artisans d’une telle construction n’ont rien d’humanistes, mais ressemblent plus à des monstres sortis des abîmes de l’histoire, qu’il ne faudra pas oublier : le tablier de l’immunité parlementaire ne pourra leur prémunir le repos de leurs âmes, même s’il semble qu’ils n’en possèdent pas, ou du moins qu’elle danse déjà dans les bras de Satan. Cette loi honteuse devra, dans les prochains programmes politiques, être abolie.
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