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Macron privé de pelouse…

Hier soir avait lieu la finale du TOP 14 opposant le Stade-Toulousain à l’Union-Bordeaux-Bègles. La tradition veut que le président de la République soit présent et qu’il descende sur la pelouse pour se faire présenter les équipes. C’est souvent l’occasion de tester de la popularité de l’homme qui se montre sans artifice devant plus de quatre-vingt mille personnes. Le pauvre Macron avait déjà eu, dans le passé, à subir la bronca du public, c’est donc dans les couloirs du stade que cette présentation a eu lieu, loin du regard des spectateurs, c’est-à-dire des électeurs. Le grand courageux président, celui qui ne manque jamais une occasion de nous insulter, de nous mépriser, se terre pour saluer des joueurs, se cache piteusement pour éviter les huées. Ah si seulement il avait pu faire vider le stade comme pour le 14 juillet où il avait descendu les champs Élysées débarrassés de la foule, tout en saluant les arbres pour donner l’idée au monde entier qu’il était, si ce n’est adoré, au moins respecté. Entre le discours qui veut que fort de sa légitimité électorale, il représente le peuple et la réalité qui oblige l’observateur à constater qu’il ne peut plus mettre un pied dehors sans avoir au préalable trié sur le volet ceux qui seront face à lui, il y a un gouffre.

C’est donc cette parodie de notoriété qu’il essaye de nous vendre, préfabriquée dans les couloirs d’un stade ou savamment mise en scène sous les lambris du pouvoir. Pathétique personnage, on en viendrait presque à le plaindre tant on pense, qu’il doit souffrir, incapable qu’il est de la moindre auto critique et encore moins d’une remise en question. Mais non, la mansuétude ne peut s’appliquer à un individu qui n’en montre jamais pour son peuple. Il y a fort à parier qu’il considère la bulle dans laquelle il s’enferme, comme la normalité. L’homme est sourd et aveugle, ce qui se passe à l’extérieur n’existe que si c’est le reflet de sa pensée, le prolongement de sa volonté. En opposition avec lui, il s’agace, méprise, et finit par tourner le dos, la réalité dérange… eh bien changeons là ! C’est aussi simple que cela. Macron est isolé, et certains professionnels de santé prétendent même que c’est là une marque de folie, d’un dérangement psychologique grave. À force de rejeter le réel, d’inverser les valeurs, le risque de commettre l’irréparable n’est plus une option. C’est ce qui en fait un danger, et c’est lui que l’ensemble des parlementaires protège. En réalité nous avons compris qu’ils ne font que préserver celui qui permet au système de continuer à les nourrir. Ce serait un autre, ils auraient la même attitude.

Le peuple est abasourdi subit, passif, abreuvé de télé-réalité, endoctriné jusqu’à l’overdose avec des médias qui ne sont plus que des organes de propagande, comme ils en existaient en URSS, ou en Allemagne de l’Est. Toute opinion contraire est systématiquement dénigrée, taxée d’extrême droite ou pire, de courroie de transmission du Kremlin ! C’est pratique cela dispense de s’interroger sur le bien-fondé des propos entendus, et de les estampiller comme subversifs et donc faux, sans même aller au fond des choses. C’est la nouveauté de ces quinquennats, dès qu’un intervenant ose faire une analyse qui démolit, preuves à l’appui, les arguments martelés par les médias main-stream, ce ne peut être qu’une infiltration de Moscou. Parce que le mal est à l’Est, le danger aussi… quand verrons-nous des journalistes se poser la question du pourquoi de certaines postures de Macron ? Quand aurons-nous des chefs d’état-major honnêtes qui refuseront de nous gratifier d’un discours de vainqueurs, alors que le terrain nous livre une tout autre histoire et que les effets de la défaite de L’OTAN, sont bien plus gravissimes que ceux fantasmés d’une Russie qui aurait perdu stratégiquement, alors qu’elle aura à elle seule repoussée la coalition de cinquante deux pays, qu’elle aura transformé en atout les 18 paquets de sanctions, pendant que l’Occident, arrogant, vacille dans la récession et l’endettement.

Le dénominateur commun de tous ces hauts personnages, est de se considérer supérieurs à tous, et de convertir une déroute en victoire. Mais cela reste une illusion que le temps défera. L’autre caractéristique de ces gens-là, c’est qu’ils se moquent de mentir et de passer pour des imbéciles, ils sont là pour tromper et nier. Samedi soir, il restait le sport pour nous réconcilier avec les valeurs qui devraient être mises en avant. Car au rugby notamment, on ne peut ni tricher ni mentir, c’est là le contraste le plus frappant que cette soirée a pu nous offrir. Un spectacle magnifique, étouffant d’incertitude, et à la fin la force de l’abnégation récompensée et un dénouement qui ne laisse personne indifférent. Si seulement Macron pouvait s’inspirer de l’essence de ce sport et tirer les conclusions qui s’imposent. Au-delà du rugby, le Général de Gaulle n’a jamais atteint ce stade ultime de détestation populaire, il est parti suite à un référendum perdu par 52,41 % de non, est toujours allé à la rencontre des Français, avec à vrai dire, une protection minimaliste, deux gendarmes, quand il rentrait à La-Boisserie… là où Macron ne se déplace jamais sans plusieurs dizaines de gendarmes.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/06/29/macron-prive-de-pelouse/

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