Du Nord au Sud de l’Europe, les médias mainstream et les politiciens du système occupent l’espace avec un leitmotiv, la canicule, et ses dangers, due au dérèglement climatique anthropique, qui s’abattrait de manière exceptionnelle sur les pays. Derrière cette peur instrumentalisée, cette imposture climatique, un but : exproprier les maisons ‘non écologiques’.
Les politiciens du système et les technocrates bruxellois organisent l’imposture climatique avec un objectif caché : exproprier les maisons ‘non écologiques’ et obliger les expropriés à payer un loyer. De propriétaires ils deviendront locataires pour le plus grand profit des fonds d’investissements US et des multinationales apatrides.
Retour sur une escroquerie mondiale
Tous les journaux télévisés ne font que parler des températures exceptionnelles en France, en Italie et dans d’autres régions d’Europe centrale. Mais aucun ne montre cette carte montrant les régions de l’est (Moscou, Turquie) avec des températures inférieures de 10 °C à la moyenne saisonnière. Ils ne peuvent pas le faire, sinon ils seraient obligés d’être honnêtes et de ne pas être alarmistes.
L’exemple de l’Italie est révélateur de ce qui se cache derrière cet alarmisme. Il existe une Italie qui suscite de grands désirs… Et ce n’est pas celle du patrimoine culturel, qui fait à juste titre sa renommée internationale. C’est l’Italie de l’immobilier, depuis des années dans le viseur des fonds d’investissement étrangers, qui commencent aujourd’hui à dévoiler leurs stratégies et ne se cachent plus. Il existe un pays très attractif pour les étrangers, en particulier ceux dont le métier est de fournir des revenus à plusieurs niveaux à leurs investisseurs. On ne compte pas moins de 40 fonds souverains étrangers, même prestigieux, qui considèrent depuis des années l’Italie comme une terre de conquête et qui, aujourd’hui, à l’occasion du lancement de la directive « Green Home » votée par le Parlement européen, lancent leur plan d’attaque.
L’immobilier européen, depuis des années dans le viseur des fonds d’investissement étrangers
« La puissance de feu de ces acteurs est dévastatrice : on parle de 4 500 milliards d’euros, soit environ 2,8 fois le PIB italien. Tous investis dans l’immobilier. Mais il ne s’agit plus, remarquez-le, des richesses de l’État, elles aussi amplement pillées, mais des briques de la propriété individuelle. La maison des Italiens, qui, pour la plupart, l’ont construite au prix d’énormes sacrifices » explique le journaliste italien Maurizio Blondet qui ajoute :
« Une longue histoire, qui part de loin, avec le plan à long terme habituel. Et qui, juste au moment où il semble oublié, ressort du tiroir et commence à produire ses effets. L’un des premiers signes avant-coureurs en matière de logement et d’efficacité énergétique remonte à l’ancien plan Juncker.
« Et aujourd’hui, alors que l’engagement de l’UE est devenu de réduire ses émissions de 55 %, avec l’objectif ambitieux de devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2050, le programme « Fit for 55 » est né, qui comprend également la directive sur le logement vert.
« Voilà, la maison. Le seul bien qui ne soit jamais passé de mode en Italie. Le dernier patrimoine commun qui nous reste concerne peut-être l’immobilier. Les estimations cadastrales de l’Omi et de l’Agence des recettes, mises à jour au 31 décembre 2022, indiquent que notre pays compte près de 78 millions de biens immobiliers.
Face au diktat européen, les propriétaires de maison se retrouvent sans défense, incapables de planifier les travaux nécessaires pour être ‘green’
« Parmi ceux-ci, un peu moins de dix millions ne génèrent aucune valeur. Les autres ont généré un revenu cadastral de plus de 38,3 milliards. Plus de la moitié de cet immense patrimoine immobilier est constitué de maisons. Mais elles sont anciennes. Selon les chiffres publiés par le bureau de recherche Federcepi, 51 % des maisons de notre pays datent (au moins) de 1970. Elles ont plus de cinquante ans. Mais ce n’est pas suffisant.
Car un tiers des logements italiens (31 %) ont été construits entre les années 1970 et 1990. Pour Federcepi, près de 10 millions de bâtiments nécessitent une rénovation pour atteindre l’objectif minimum de classe énergétique D. Mais tout le monde n’en aura pas les moyens. Le problème réside dans le coût de ces interventions.
«Les experts assurent que le coût moyen, entre les isolations thermiques, les nouvelles chaudières, le remplacement des châssis de fenêtres et les panneaux photovoltaïques, oscillera entre 35 000 et 60 000 euros. Un coup dur pour les propriétaires.
Les fonds d’investissements qui spéculent par définition sont prêts à prendre le relais en garantissant les travaux en échange de la propriété des biens
« Pour la grande majorité, des personnes physiques. Des personnes réelles, prénoms et noms, parents et grands-parents, mais aussi de jeunes couples. Aujourd’hui, face au diktat européen, ils se retrouvent sans défense, incapables de planifier les travaux nécessaires. Ils avaient espéré le Superbonus, qui s’est avéré être une arnaque et un véritable bain de sang. Et voilà qu’ils se retrouvent avec des banques bloquées et des taux qui flambent : obtenir un crédit est impossible. Et c’est là qu’interviennent les fonds. Qui spéculent par définition. Et ils sont prêts à prendre le relais en garantissant les travaux en échange de la propriété des biens. Un changement de paradigme total : des locataires dans leur propre maison. Après des années de sacrifices. Un scénario dévastateur. Ce qui conduit les partis de centre-droit à endosser les inquiétudes de la plupart des Italiens, en disant un « non » catégorique à la directive et en s’efforçant d’éviter une réédition de la majorité Ursula, otage de la politique écologiste baptisée Timmermanss. Avec un adieu à la maudite directive « maison verte ». »
Soulignons que les propriétaires français mais aussi britanniques sont soumis au même scénario dévastateur que les propriétaires italiens : exproprier est l’objectif partout en Europe.
Ne nous étonnons pas si les télévisions, les médias maisntream et les politiciens sortis du sérail davosien, du Nord au Sud de l’Europe, comme des perroquets, répètent les mêmes éléments de langage dictés par les cabinets privés tel McKinsey, partie prenante dans ses fonds investissements étrangers. La boucle est bouclée, cherchez l’argent, qui le détient et vous comprenez la raison du narratif qui sous-tend cette imposture climatique.
Francesca de Villasmundo