Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Budget 2026 : la coupe est pleine ! Macron-Bayrou dégagez !

Ce mardi 15 juillet, François Bayrou, dans le cadre de ce qu’il a nommé « le moment de vérité » a annoncé « une année blanche dans les dépenses de l’État » contenant dans son paquet cadeau empoisonné, deux mesures qui touchent directement les retraités. Ce faisant, il fait ce que la classe politique n’avait jamais osée faire : s’attaquer au retraités. Dans son plan pour économiser 43,8 milliards d’€, il prévoit deux mesures : il n’y aura aucune revalorisation des retraites l’année prochaine (mais l’inflation continuera donc il y aura une perte pour les retraités) et seconde mesure, l’abattement automatique de 10 % sera transformé en abattement de 2.000€ annuels pour tous (« On va transformer la déduction de 10% des revenus » en « un forfait » de 2.000 euros par an, et « pour tout le monde », a précisé le ministre de l’Économie, Éric Lombard, sur France 2 ») . Pour faire simple si vous aviez une retraite annuelle de 40.000€ par an (avant impôts) vous aviez droit à 4.000€ d’abattement. Avec cette suppression, perte sèche de 2.000€ (4.000€ – 2.000€) plus le montant de l’inflation, ce qui au total fait une somme non négligeable. À ce détail près que « Sur les 54 millions de Français en âge de voter, à peu près la moitié a plus de 50 ans. Et d’ici à dix ans, le nombre de personnes ayant entre 75 et 85 ans va passer de 4 à 6 millions. C’est en quelque sorte un électorat d’avenir ! », faisait remarquer en octobre 2024 dans La Croix Luc Rouban, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po.

Seconde mesure majeure de son plan : la suppression de jours fériés. François Bayrou propose la suppression de deux jours fériés « pour tout le pays ». Selon lui, ces journées seraient : le « lundi de Pâques, qui n’a aucune signification religieuse » ainsi que le « 8 mai, dans un mois de mai devenu un véritable gruyère », a déclaré le Premier ministre. Son objectif est que « toute la nation travaille plus pour produire et pour que l’activité du pays dans son ensemble soit plus importante dans l’année ». Le lecteur appréciera tout particulièrement de la part de ce catholique fervent (ce qui est son droit) le fait que pour lui : le Lundi de Pâques « n’a aucune signification religieuse ». Tout comme il applaudira à la suppression du jour où la nation commémore la chute du nazisme.

Quant aux économies que devra faire l’État, le 1er ministre a affirmé que « tous les ministères seront solidaires (…) L’État va montrer l’exemple, stabiliser ses dépenses, et même réduire son train de vie ». Il s’est fixé comme ambition de « ne pas dépenser davantage à l’euro près en 2026 qu’en 2025 », à l’exception des crédits supplémentaires destinés aux Armées et du poids de la dette. Par contre parmi la multitude d’agences étatiques, totalement inutiles, aucune suppression envisagée. Idem pour le conseil économique, social et environnemental.

S’agissant du domaine de la santé, le gouvernement vise à réduire de moitié la hausse de 10 milliards d’euros des dépenses de santé pour 2026. L’hôpital est déjà dans un triste état, mais il faut encore qu’il se serre la ceinture. Cet effort passera notamment par une « responsabilisation des patients », avec le doublement de la franchise annuelle sur les médicaments à 100 euros. Donc nous voilà prévenu, Nicolas va devoir mettre la main au porte-feuille. Concernant les affections longue durée, les médicaments « sans lien avec l’affection déclarée »ne seraient plus remboursés à 100 % dès 2026, et le gouvernement souhaite permettre de sortir de ce statut « quand l’état de santé ne le justifie plus ». Pour les plus riches la mesure sera assez indolore, mais pour les plus modestes ça ne passera pas inaperçu.

Et tout est à l’avenant dans ce projet de budget. Une honte et un scandale social, économique et politique.

Reste une chose tout à fait étonnante, il y a un mot que le 1er ministre Bayrou n’a pas jamais prononcé s’agissant de son budget 2026. Ce mot c’est « immigration ». Pourtant, c’est un énorme problème pour notre pays. Jugez-en vous-même.

Sur le plan du nombre d’entrants, il y a déjà de quoi tomber sur son séant. Environ 500.000 par an. Qui se décomposent en 150.000 « réfugiés » (comme moi je suis curé) c’est à dire des personnes ayant demandé et obtenu l’asile politique (voir le dernier scandale : la mère gazaouis et son fils acceptés comme réfugiés) et 350.000 immigrés légaux (étudiants, regroupement familial, …). Auxquels il ne faut pas oublier d’ajouter les clandestins. De sorte qu’on arrive à 800.000 à 1.000.000 de nouveaux arrivants par an. Rien que si l’on prend en compte les 500.000 qui rentrent officiellement par an, cela est équivalent à une ville comme Lyon ou Toulouse. Oui, chaque année, notre pays accueille en migrants l’équivalent d’une ville comme Toulouse ou Lyon ! Et cela dure depuis des années. Certains nous montrent du doigt si l’on ose parler de « grand remplacement ».

Mais ce n’est pas tout. Il y a d’une part le nombre, qui pose problème, mais en plus l’immigration que nous recevons en France est beaucoup moins au travail que presque partout ailleurs en Europe. Le seul pays qui fait moins bien que nous est la Belgique. Le taux d’emploi des immigrés en France est de 10 points inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE pour les immigrés qu’ils reçoivent. Et cela vaut pour la première mais également la seconde génération. De sorte que si les immigrés et leurs descendants étaient au même niveau d’emploi que le reste de la population, le gain de PIB serait de l’ordre de 3,4 %, soit environ 100 milliards d’€ par an de manque à gagner pour notre pays auquel il faut ajouter le manque à gagner de recettes fiscales et sociales évaluées à 45 milliards d’€ (rapport de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) Juillet 2025). Donc environ 150 milliards d’€ chaque année. N’oubliez pas qu’à ces chiffres astronomiques, il convient d’ajouter le coûts de l’aide médicale d’État (AME) environ 1,5 milliard d’€ par an (alors que tant de Français n’ont pas les moyens de se soigner ce qui crée des « sans dent », sujet de rigolade pour Hollande), le coût de la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA) 690€ par jour et par mineur (soit entre 2 et 5 milliards par an selon les autorités), le coût de tous ceux qui bénéficient du statut de réfugiés (plus de 150.000 personnes par an), le coût des prestations sociales versées à des personnes n’ayant jamais cotisé. Il en va de même pour la fraude sociale, que le juge Charles Prats (qui fut en charge de la lutte contre les fraudes sociales) a analysé et chiffré à plus de 50 milliards par an, rendant ces éléments publics dans un premier livre « Le cartel des fraudes ». Un second volume est sorti en 2021 dans lequel Charles Prats nous apprend que les choses n’ont fait qu’empirer depuis son précédent livre. Ainsi, nous finançons plus de 75 millions d’assurés sociaux pour 67 millions d’habitants (donc il y a 8 millions d’assurés sociaux fantômes), de même une retraite sur deux serait versée à des personnes nées à l’étranger et des milliers de retraites sont versées à l’étranger (notamment en Algérie) à des individus plus que centenaires le tout sans aucun contrôle,… etc. On ne peut en conclure qu’une chose : depuis la sortie du second livre de Charles Prats, la situation n’a fait que se dégrader. De sorte qu’on peut, sans risque de se tromper, chiffrer ce désastre à près de 100 milliards d’€ par an.

Lorsqu’on additionne tous ces chiffres on arrive à la somme pharaonique d’environ 250 milliards d’€ par an. Oui, vous avez bien lu… 250 milliards d’€ par an ! Comment voulez-vous que le pays s’en sorte dans ces conditions ? Surtout que rien n’est fait pour stopper ce désastre. Continuer sur cette voie, c’est l’effondrement social et économique assurés. D’ailleurs, et ce n’est pas un hasard si en 8 ans Macron a fait exploser la dette du pays au niveau irréel de 3.300 milliards d’€ (+ 1300 milliards depuis 2017 date de son élection). Chapeau bas au « Mozart de l’économie » !

Ces données nous permettent d’affirmer que tous ces immigrés ne sont nullement « une chance pour la France » et encore moins que la France « gagnerait de l’argent avec ces immigrés ». C’est même exactement l’inverse. Nous sommes en train de nous ruiner en les accueillant. Le plus consternant, c’est que le gouvernement refuse de faire ce constat qui est simplement objectif et sans parti pris. Mais s’aventurer à dire ces mots et porter ce jugement c’est s’exposer à être immédiatement accusé d’être un raciste et même un « facho ».

Ceci est d’ailleurs confirmé par le fait incroyable que Bayrou n’a pas dit un mot au sujet de l’immigration, son coût et ses conséquences pour notre pays. Il ne voit aucune économie à faire dans ce domaine et le gouvernement va donc continuer sa politique d’accueil de toujours plus de migrants, légaux et illégaux ce qui va contribuer à l’amplification du naufrage que vit notre pays. En conséquence, c’est dans la poche des retraités et de ceux qui travaillent qu’il veut encore trouver de quoi financer ses 43 milliards de baisse budgétaire (on rappellera que ce montant, c’est tout le budget du ministère de l’intérieur ou 1/3 du montant de l’impôt sur le revenu par exemple) Oui dans la poche des retraités et salariés, alors que nous sommes déjà le pays le plus taxé du monde. C’est simplement totalement injuste socialement, mais surtout insupportable et inacceptable. Ce qui fait que la colère monte et que lors de la présentation de ce budget à l’automne, Bayrou risque bien d’être renvoyé à ses chères études et son gouvernement finir dans les poubelles de l’histoire. Quant à Macron, on lui souhaite bien du plaisir pour réussir à trouver un autre 1er ministre, ainsi qu’à la mise sur pied d’un gouvernement. En vérité, la question est plutôt de savoir : est-ce que Macron peut survivre à la censure du gouvernement Bayrou, qui semble inévitable ? J’ose espérer que non et qu’à l’occasion de nouvelles élections on puisse tourner la page du macronisme qui aura été un véritable désastre pour notre pays. Mais l’individu est assez tordu pour trouver une solution afin de continuer à rester au sommet de l’État. D’autant que la classe politique est assez servile pour contribuer à son maintien aux commandes du pays surtout si elle y trouve un intérêt. Qui dans cette classe politique s’inquiète des intérêts supérieurs de la France ? Personne ! Pour l’essentiel, ces gens ne sont motivés que par leur carrière politique et les avantages qu’ils peuvent en retirer. Pauvre France !

La meilleure chose qui puisse arriver lors de la présentation de ce budget odieux, à l’automne, c’est que Bayrou soit censuré et que Macron saute dans la foulée.

Bernard GERMAIN

https://ripostelaique.com/budget-2026-la-coupe-est-pleine-macron-bayrou-degagez.html

Écrire un commentaire

Optionnel