
Rokhaya Diallo, le femme remplie de haine de la France mais qui parle toujours de la haine des autres, voit toujours du racisme partout, se plaint en permanence de l’amalgame, mais le pratique à l’occasion, sachant que quand c’est elle, ça ne compte pas évidemment. Dans sa dernière saillie elle explique que quoi qu’ils fassent les musulmans sont toujours traités comme des ennemis de l’intérieur par la France. « Quoi qu’ils fassent », c’est à dire ? Ce faisant, elle sous entend que la France considérerait que tous les musulmans sont une menace de l’intérieur, ce qui n’a jamais été évoqué par personne, même dans les partis politiques que l’on appelle abusivement d’extrême droite.
Mais la France se méfie avec raison et comme tous les pays du monde d’ailleurs, de ses ennemis de l’intérieur, parce qu’il y en a. Et il se trouve que les ennemis de l’intérieur sont souvent des musulmans, cela aussi fait consensus dans tous les partis, même à l’extrême gauche. Les seules choses qui diffèrent, selon les partis, c’est la manière de traiter les attentats, les coups de couteaux, incendies volontaires, qui font la une de l’actualité régulièrement, tous les jours pourrait-on dire même et ceux, nombreux également qui sont déjoués, les gouvernements communiquent d’ailleurs largement sur ces attentats régulièrement déjoués et très souvent, factuellement, sont le fait de factions radicalisées musulmanes. La France a donc raison, comme du reste tous les pays d’Europe, de se méfier des ennemis de l’intérieur musulmans et cela ne veut en aucun cas dire que tous les musulmans sont des ennemis de l’intérieur, mais qu’une partie d’entre eux sont des ennemis de la France. Ils ne se cachent d’ailleurs pas, multipliant les déclarations hostiles, affirmant haut et fort qu’ils espèrent qu’un jour la France sera une République islamique, ce n’est pas un secret. Et d’une certaine façon, ces ennemis de l’intérieur, même s’ils sont traités comme tels, sont assez peu sévèrement punis.
Il faut se souvenir qu’en France, nous avons un million d’OQTF qui peuvent être considérés comme des « ennemis de l’intérieur », puisque nous souhaitons les expulser, très majoritairement vers des pays arabo-afro-musulmans. Nous avons également plus de 30 000 fichés S, pour l’essentiel également des musulmans radicalisés. Environ 3500 extrême gauche et 1500 extrême droite en font également partie. Plus des mosquées radicales, comptabilisées officiellement, 139 liées aux Frères Musulmans et 68 proches d’eux. Rappelons que ces Frères Musulmans sont classés organisation terroriste dans certains pays, cela représente près de 100 000 fidèles, sans compter toutes les structures plus ou moins dormantes, plus ou moins répertoriées et les actions ponctuelles en provenance de l’étranger. On peut ajouter comme ennemis de la France, 40 à 80 %, selon les prisons de prisonniers de confession musulmane, soit 50 000 à 70 000 personnes et peut être une partie de leurs familles. Même si ces catégories peuvent se recouper, on est très largement à plus d’un million d’ennemis potentiels de l’intérieur, soit l’équivalent de la ville de Marseille.
Là où les avis divergent, c’est sur la taille et les contours de cette entité musulmane ennemie de la France. A gauche, on parle d’infime minorité… allons donc, si c’était une infime minorité, le problème serait réglé depuis longtemps. Si on ne connaît pas la taille numérique de ces factions, on peut sans se tromper affirmer qu’elles sont en augmentation, du moins, la masse prosélyte qui éventuellement soutiendrait les plus radicaux et qui peut être considérée comme « ennemie de la France ».
Exemple visible, le nombre de femmes portant le voile a très ostensiblement augmenté et si ce n’est pas à proprement parler une menace, cela est tout de même un indicateur de la volonté d’imposer des signes religieux ostensibles dans l’espace public. En réalité, tout est fait en termes de traitement journalistique des faits divers et en termes d’interdiction de statistiques ethniques, pour que justement, on ne puisse pas quantifier les ennemis musulmans de la France, ce qui permet à la gauche de dire qu’elle est infime et à l’extrême droite de dire qu’elle ne l’est pas tant que cela.
Au RPF, nous l’avons déjà dit, nous voulons autoriser les statistiques ethniques, évidemment de manière à permettre à la gauche d’avoir raison : les crimes et délits commis par des ennemis de l’intérieur musulmans sont très peu nombreux. Mais il semble que cette gauche ne croie même pas à ce qu’elle raconte : elle est contre ces statistiques. Au total, si Diallo a tort de penser que tous les musulmans sont traités comme des ennemis de l’intérieur, elle nous rappelle, à son corps défendant que les « ennemis de l’intérieur » sont souvent des musulmans.