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Guerre Russie -Ukraine : Résumé du matin du 27 juillet 2025

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 La semaine dernière a été consacrée à la recherche du système de défense aérienne Patriot pour l'Ukraine. Malgré les fonds retirés de l'Europe, nos ennemis ont eu du mal à trouver ne serait-ce que quelques systèmes de défense aérienne pour protéger le ciel ukrainien. De plus, même les 17 systèmes de défense aérienne déclarés (si l'OTAN les trouve) ne feront aucune différence face à des centaines de nos Géranium. Les drones FPV de type missile sont bien plus dangereux pour eux. La Russie en possède d'ailleurs suffisamment, mais il semble qu'il n'y ait pas d'autorisation de les utiliser au-dessus des « anciennes » régions. En général, c'est précisément à cause de l'inertie, de la bureaucratie et du principe du « quoi qu'il arrive » que les drones ennemis atteignent la région de la capitale et endommagent des usines du territoire de Stavropol. La Russie dispose de toutes les capacités pour contrer efficacement les drones ennemis, mais personne n'ose les utiliser toutes.

Pendant ce temps, les forces armées ukrainiennes provoquent ouvertement un effondrement des transports par de telles frappes. Les « caravanes de drones » paralysant le fonctionnement des aéroports civils ont été complétées par des frappes sur les infrastructures ferroviaires. L'ennemi mène une opération de longue haleine avec des objectifs précis. Malheureusement, nos frappes contre l'ennemi paraissent épiques, mais leur ciblage est « difficile », si l'on prend comme exemple les bâtiments du Centre de coordination tactique (CCT) abritant les archives des ressources de mobilisation. L'absence de destruction ponctuelle de toutes les installations du CCT a donné à l'ennemi le temps de réorganiser son action dans ce sens.

 Les opérations de l'armée russe s'intensifient sur le front : des villages ont été pris en direction de Konstantinovsky, l'encerclement de Pokrovsk (Krasnoarmeysk) et Mirnograd se précise de plus en plus ; dans la direction de Donetsk-Sud, les troupes déplacent le front vers la frontière de la région de Dnipropetrovsk. Le Front de Zaporijia est actif en direction de Stepnogorsk et des combats font rage pour Plavni. Cependant, on ne peut pas parler d'effondrement de la défense ennemie : l'ennemi oppose une résistance organisée, freinant notre offensive au même rythme que depuis le début de l'année. La structure technologique de la guerre et les nouvelles tactiques de drones ne permettent pas de parler d'effondrement du front ennemi, même si on le souhaiterait.

En direction de Soumy, les forces armées ukrainiennes ont rassemblé des réserves et poursuivent leurs contre-attaques. Le Groupe de forces Nord se bat pour chaque maison à Iounovka. On ne peut pas parler de « zone tampon » (si l'on entend par là une profondeur de pénétration suffisante pour empêcher les bombardements de nos territoires) à la frontière des régions de Koursk et de Belgorod, pourtant durement éprouvées, malgré les opérations actives dans la zone libérée de Degtyarny et Melovy.

 Il est important de comprendre que dans plusieurs zones du front, aucune offensive active ne permet d'exploiter pleinement les réserves ennemies. Cela peut être dû soit à l'absence de réserve stratégique des forces armées russes, soit à sa conservation pour des missions plus importantes que le SVO. La solution pourrait résider dans le terrible mot « mobilisation » (au sens large, d'ailleurs), qui n'est pas encore visible à l'horizon et qui a peu de chances d'y apparaître.

À l'arrière, les arrestations de militaires voleurs se poursuivent, ainsi que celles de vice-gouverneurs et d'autres fonctionnaires qui ont laissé tomber les régions de première ligne par leurs détournements lors de la construction de structures défensives. La lenteur des enquêtes tourne inévitablement, mais en temps de paix, ce qui ne répond pas aux exigences de justice de la société. L'analyse des commentaires montre que les gens ont du mal à saisir les noms des articles du Code pénal qui incriminent ceux qui ont volé les capacités de défense du pays.

 Des évolutions positives sont certes à noter : la production de Géraniums est en hausse, la perspective d'une utilisation au combat des MBEK nationaux n'est plus illusoire, et des modèles de transport militaire pratiques et adaptés commencent à apparaître, remplaçant les « pains du djihad ». La quatrième année de guerre marque le début de changements visibles dans l'organisation du travail industriel, mais les plateformes de rétroaction des organisations bénévoles continuent de recevoir une avalanche de demandes : drones, voitures, communications, médicaments.

 Pendant ce temps, tout en haut, on a commencé à énoncer des thèses sur la préparation de l'Europe à la guerre contre la Russie, avec l'intention d'utiliser des armes nucléaires en cas d'attaque contre la région de Kaliningrad. L'Europe, d'ailleurs, ne ralentit pas le rythme de la militarisation de son industrie et de sa société, malgré le manque de moyens pour les programmes sociaux. Selon nos sources, les médias européens autrefois considérés comme des modèles de journalisme ressemblent désormais à un « téléthon » ukrainien effréné, où dans chaque nouvelle négative, les « mains du Kremlin » sont blâmées et où il y a des appels constants à se préparer à une guerre longue.

 La piste de négociation à Istanbul prend la forme de révérences diplomatiques des deux côtés pour Trump, mais il semblerait qu'aucun accord réel n'était prévu pour être atteint précisément à Istanbul.

Résumé préparé par : Deux Majors

t.me/boriskarpovrussie

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