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La bagnole électrique peine à convaincre : tant mieux !

« Alors que l’UE reste déterminée à interdire la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035, la transition vers l’électrique peine. Une récente enquête révèle que la majorité des acheteurs français restent réticents au passage aux véhicules électriques, malgré les nombreuses incitations financières. Cette tendance, confirmée par la baisse des aides publiques et les restrictions budgétaires, contraste avec la progression rapide des constructeurs chinois qui bouleversent le marché européen… » (« L’Automobile magazine », du 6 septembre 2025).

Assis à ma table de travail, je regarde tomber la pluie. On sent poindre l’automne. Dehors, sous les ondées, quelques dizaines de personnes, manipulées par l’extrême-gauche, semblent vouloir nous faire un remake des Gilets jaunes en  bloquant les carrefours stratégiques de la ville. Au nom de LEUR liberté de manifester, ils empêchent de travailler ou de vaquer à leurs occupations ceux qui voudraient le faire. Au risque de me faire agonir par mes lecteurs, je dis et redis que je suis opposé, depuis toujours, au fait qu’une minorité militante puisse prendre en otage la majorité active du pays. Comme de nombreux Français, je souhaite, j’espère, le départ d’Emmanuel Macron mais ce n’est pas en bordélisant le pays qu’on le fera partir, sachant qu’il a été choisi par le Nouvel Ordre Mondial avec mission de tuer la nation-France. La pagaille – la chienlit comme disait De Gaulle – sert ses visées européistes et mondialistes. Les manifestants d’aujourd’hui sont la troupe de manœuvre, les idiots utiles de la Macronie qu’ils croient combattre. Accessoirement, ils font aussi le jeu de Mélenchon, l’admirateur de Robespierre, qui rêve d’un grand soir, une nouvelle révolution.

Dans mes chroniques, j’écris régulièrement tout le mal que je pense de la Révolution mais je lui reconnais un mérite, UN SEUL. L’Ancien Régime tolérait que les travailleurs aillent manifester leur mécontentement en place de Grève. Or, le 4 juin 1791, la Loi Le Chapelier instaurait le délit de coalition qui interdisait la grève. Il faut noter que, malgré des grèves répétitives sous toutes les républiques, le droit de grève légal est relativement récent : il figure à l’alinéa 7 du préambule de la Constitution de la IVe République, qui date du 27 octobre 1946. Mais parlons d’autre chose :

Par les temps qui courent, les occasions de se réjouir sont de plus en plus rares : le pays va à vau-l’eau ; nous croulons sous les dettes, nous subissons 120 agressions au couteau par jour, plus rien de fonctionne en dehors du trafic de drogue qui devient un véritable fléau national. Le pays est ingouvernable et Mélenchon mobilise ses militants dans l’espoir de prendre dans la rue un pouvoir que les urnes lui refusent (pour combien de temps ?). Lassé de ce climat délétère, j’évite les médias mainstream, les chaînes de télé, de radios ou les journaux à la solde du pouvoir. Mais une plaie du monde moderne fait que je reçois sur mon Smartphone – sans rien demander ! – des notifications de diverses publications qu’il m’arrive de lire en diagonale puisque c’est gratuit. Je m’en voudrais, en effet, de subventionner cette presse pourrie déjà grassement subventionnée, contre mon gré, par NOS impôts. Le hasard a voulu que je tombe sur la chronique d’un canard que je ne lis jamais, L’Automobile magazine. Je dois avouer que sa lecture m’a mis d’excellente humeur car je suis content chaque fois que mon pays et ses voisins européens font de la résistance au terrorisme écolo, aux oukases bruxellois et/ou aux diktats mondialistes. L’auteur de l’article en question se désole que, alors que l’UE a fixé l’interdiction de la vente des voitures thermiques à 2035 (dans le but d’atteindre la neutralité carbone en 2050), malgré les pressions politiques, la réalité révèle une adoption du véhicule électrique encore très minoritaire et freinée par différents facteurs. Une enquête menée récemment auprès de 16 000 automobilistes dans 35 pays (dont une large part en France) témoigne d’une réticence chez les acheteurs. D’après cette étude, 63 % des acheteurs français déclaraient, en avril 2025, qu’ils n’envisageraient pas d’acheter une bagnole électrique, contre seulement 8,6 % qui y pensent, alors que 28,5 % restent indécis. Cette perception est corrélée au type de motorisation qu’ils préfèrent : 48,7 % optent pour les véhicules essence, 42,2 % pour le diesel, tandis que seuls 5 % choisissent l’hybride et à peine 3,2 % optent pour l’électrique. Je suis bien content que nous soyons encore 42,2 % à prôner le diesel (et 90,9 % à vouloir la survie du moteur thermique) ! L’enquête détaille les raisons de cette réticence. La principale est le prix prohibitif des voitures électriques. C’est l’avis de 38,6 % des sondés, suivi par les craintes sur l’autonomie réelle, pointée par 33,7 %…

Le manque de stations de recharge reste un obstacle pour 9,4 %, tandis que 12 % regrettent la valeur de revente. Il semblerait qu’une bagnole électrique se vende aussi difficilement qu’un cercueil à deux places. Un autre élément qui ressort de l’étude est le rôle crucial des subventions et aides publiques dans l’achat. En France, le bonus écologique, incitation payée par le contribuable, a réduit son enveloppe de 1,5 milliard d’euros en 2024 à 1 milliard en 2025. Les aides sont comprises entre 3000 et 4200 euros. Auparavant, elles étaient de 7000 euros pour les ménages modestes. L’État-providence, l’État racketteur, est toujours prêt à dépenser NOTRE argent… De nombreux pays ont réduit voire carrément supprimé leurs dispositifs d’aides : la Suède en 2022, l’Allemagne fin 2023, ce qui a entraîné des baisses importantes de ventes de bagnoles électriques. Dans un monde d’assistés, ces données soulignent que la demande reste très dépendante des aides de l’État. Les économistes sérieux pensent que la transition ne pourra se faire que lorsque les consommateurs adopteront l’électrique pour ses économies d’usage et non pour ses aides financières. Parmi les 8,6 % favorables, les motivations sont les frais d’entretien réduits (46,5 %), liés à la simplicité mécanique, et la hausse des prix du pétrole. Viennent ensuite des raisons fiscales (14 %), avec des réductions ou exemptions de taxes automobiles dans plusieurs pays, notamment en France, Allemagne et Pays-Bas. Les aides publiques directes motivent 13,3 % des acheteurs, tandis que l’impact écologique explique 18,4 % des choix. Notons que l’expansion des ZFE – qui, je l’espère, vont définitivement disparaître – a modifié leur décision qui était une contrainte et non un véritable choix (7,8 %). En effet, des tas de gens sont passés à la bagnole électrique, contraints et forcés par la politique débile de quelques maires écolos.

C’est une atteinte à la liberté ; c’est tout simplement scandaleux !

Mais cette faible appétence pour la voiture électrique a aussi un aspect dramatique. En 2025, plusieurs grands constructeurs ont annoncé des suppressions d’emplois massives en raison des droits de douane et des réorganisations de production. Stellantis a mis au chômage 900 salariés sur cinq sites aux États-Unis et carrément suspendu la production dans ses usines au Mexique et au Canada. General Motors a annoncé le licenciement de plus de 3000 ouvriers. Nissan prévoirait de supprimer 10 000 emplois dans le monde et de fermer sept de ses usines. En parallèle, la concurrence chinoise s’intensifie. BYD, a augmenté ses ventes en Europe de 359 % en un an, dépassant Tesla et ce, malgré une hausse des droits de douane sur les voitures importées. Cette première vague d’adoption de la voiture électrique, encouragée par les aides étatiques, s’essouffle. C’est une très bonne chose ! La bagnole électrique trouve progressivement sa place comme seconde voiture dans les foyers, mais la majorité reste attachée au thermique. J’en suis fort aise ! Pourvu que ça dure !

En France en 2024, les voitures électriques représentent seulement 3 à 4 % du parc total roulant (1,3 million sur près de 39 millions de véhicules), mais la part dans les ventes de voiture neuves approche 17 %. J’espère vivement que la résistance continuera. On peut être amoureux des belles mécaniques et faire preuve, de temps en temps, d’ouverture d’esprit. On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir, la seule voie pour sauver la planète, et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique. Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques (ou hybrides), alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques. On va donc encore tuer un secteur industriel sur notre sol ; UN DE PLUS ! Les Chinois, leaders dans le domaine de la voiture électrique, travaillent en parallèle sur des moteurs thermiques d’avenir. Quand ils seront au point, nous nous ne saurons plus en fabriquer.

On appelle ça se tirer une belle dans le pied, c’est de la folie !

Eric de Verdelhan

https://ripostelaique.com/la-bagnole-electrique-peine-a-convaincre-tant-mieux.html

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