Maurice Bernard
La militante féministe Marguerite Stern (autrice, avec Dora Moutot, du livre Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre) était invitée à réagir, ce midi, sur CNews, après l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis.
Cette participation à l’émission de Thierry Cabannes lui a permis d’évoquer l’absence de suites judiciaires dignes de ce nom après la plainte pour menaces de mort que Dora Moutot et elle-même ont déposée il y a un an.
Pour mémoire, j'ai mis en ligne, sur ce site, un article consacré à cette affaire particulièrement grave, le 17 octobre 2024 - Cliquez ici.
Aux dernières nouvelles, le texte incriminé, extrêmement violent et menaçant à l'égard de ces deux femmes (et au-delà à l'égard de tous ceux qu'il désigne comme "fachos") est toujours en ligne (cliquez là) !!!
Ce fait et les informations données ce jour par Marguerite Stern viennent confirmer, une fois de plus, l’inertie d’une certaine "justice". Face à un tel degré d'apathie, d'irresponsabilité, voire de complicité (au moins tacite - qui ne dit mot consent), les mots manquent...
Marguerite Stern : « Avec Dora, nous avons porté plainte pour une menace de mort très grave que nous avons reçue il y a un an et cette plainte vient d’être classée sans suite. J’aimerais expliquer un peu le contexte parce qu’il me semble grave, pas uniquement pour notre cas à nous mais pour l’état de la justice dans notre pays, justice qui ne protège pas manifestement ses citoyens.
La plainte pour menace de mort que nous avons déposée, c’est contre un site qui s’appelle Paris Luttes Infos sur lequel a été publié en octobre de l’année dernière un communiqué extrêmement construit sur lequel il est écrit noir sur blanc qu’il faut « éclater nos têtes » (…). Nous avons été patientes, nous avons fait les choses bien, nous avons attendu la décision de justice. Notre avocat a reçu les résultats d’une enquête qui s’est révélée (…) complètement bâclée, avec onze erreurs dans la procédure, des erreurs de transcription de noms, de prénoms, de numéros de téléphone, qui ont empêché la police de mener les recherches à bien et de tomber sur les vrais coupables.
A ce stade, je ne veux incriminer personne mais nous nous posons de réelles questions avec Dora (…). Nous allons devoir nous porter partie civile pour que justice nous soit éventuellement rendue ».