
Quand l’argument, « extrême droite », est l’ultime parade pour ternir la réputation d’honnêtes personnes, ou disqualifier une idée, c’est que le combat idéologique est sur le point de basculer dans le sectarisme. Il n’y a plus alors que l’intolérance vis-à-vis de ceux qui refusent de disparaître en temps que personne, avec une histoire et un passé qui peut être mis en avant. Des drapeaux qui sont brandis, une volonté de protéger sa patrie contre une submersion migratoire, il n’en faut pas plus pour être catalogué d’extrême droite. Le terme est choisi à desseins, pour faire peur et réclamer le rejet sans concession d’une pensée qui ramène « aux années noires de la guerre ». L’extrême est par définition dévitalisé de raison, du bons sens, de la mesure qui prévaut dans une situation, puisqu’il s’appuie sur la stigmatisation d’une population, d’une ethnie. Agiter un drapeau, comme c’est le cas au Royaume-Uni en ce moment, est donc un acte fasciste ! C’est d’ailleurs quasiment ainsi que les journalistes décrivent les manifestants. On se pince, mais c’est là le raccourci que la gauche n’hésite pas à employer pour dénigrer un mouvement patriotique et dénier au commun des mortels le droit d’aimer un pays, le sien, qu’il désire seulement le protéger d’une entrée illégale et massive d’étrangers.
Pour la gauche, tout ceci n’est qu’un mirage, il n’y a pas de problèmes liés à cette immigration arabo-afro musulmane incontrôlée. Refuser d’accepter un flux continu est forcément raciste, alors que la tolérance exigerait, selon eux, que l’on consente à se faire égorger sans réagir, que nos ressources soient dirigées vers cette population, au détriment des services dus aux citoyens légaux qui les payent. Nous devons expier la faute impardonnable d’être chrétiens, majoritairement blancs, et responsables d’un passé vieux de près de cent cinquante ans. Pour cette bien-pensance, vouloir défendre son identité nationale est un crime, et la seule attitude à avoir est l’acceptation sans condition de notre remplacement, sujet classé complotiste, par cette même gauche qui s’est autoproclamée détentrice de la vérité, du bien et du mal. Elle s’est approprié ces thèmes et la droite s’est laissée déposséder sans même lutter, sans se dresser pour réfuter les arguments, comme s’il était honteux de montrer que l’on aime son pays, son drapeau.
Le résultat est là, des millions de manifestants dans les rues de Londres, et voilà cette foule assimilée à une armée brune qui défile. Cette presse ne va pas jusqu’à dire que c’est au pas de l’oie qu’elle bat le pavé, mais nous n’en sommes pas loin. La notion de patriotisme est donc reléguée au rang de souillure morale, de déviance psychologique, quand dans le même temps cette gauche défend le droit pour les Palestiniens d’avoir une terre à eux, sans Israéliens. Les Palestiniens auraient droit à une population « pure », mais pas nous ? Cette idéologie frauduleuse et décomplexée par rapport aux réalités de l’histoire, n’évoque le patriotisme dans le débat, que s’il s’agit de s’armer pour faire la guerre aux Russes. Car là, le Russe peut être honni, c’est même une qualité et on doit être patriote jusqu’à désirer mourir dans une guerre absurde, comme la gauche sait très bien les déclencher, en s’évitant le sacrifice de les terminer.
L’extrême droite, désignée comme responsable des camps, de la collaboration, selon un discours bien rodé de cette gauche qui est parvenue depuis des années à renverser la charge de la preuve ! Enterrée l’origine politique de Laval (SFIO), celle de ses ministres, tous de bons socialistes. Oubliée aussi cette assemblée majoritairement à gauche qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain. Les socialistes font comme s’ils avaient effacé leur responsabilité durant cette période et leur implication directe. Ce n’est pas elle, ce n’est plus elle ! Magique, et voilà la hideuse extrême droite désignée, responsable de tout, qui revient en agitant les drapeaux nationaux, preuve irréfutable que la bête immonde est là !
Comment peut-on revendiquer des coutumes et une culture nationales sans paraître rance aux yeux de gauche, sans marquer le paysage de cette crasse franchouillarde que cette classe bourgeoise exècre au point de cataloguer d’extrême droite ceux qui ont encore la fierté du terroir, des racines ? En revanche faire l’éloge et encenser la pseudo-culture qui nous vient d’au-delà des mers est une obligation ! Terminé l’adoration du biniou, du galoubet, de la sardane ! Gavotte et rigodon chassés de nos mémoires, il est l’heure de s’extasier au son du Djembé, ou d’un Bendir et de manger du coucous, qui possèdent une vraie valeur certes, mais certainement pas au détriment de nos propres références. Il ne s’agit plus d’apprécier la culture des autres, mais de rayer la sienne. C’est tout ce discours basé sur la culpabilisation de ses origines que les peuples rejettent un peu partout et qui prend une ampleur qui était prévisible. Elle n’est pas encore assez puissante pour faire trembler l’intelligentsia, mais elle enfle, s’installe, et les marques sont visibles d’une prise de conscience qui ne reculera pas avec une sémantique de la peur, ou l’agitation d’épouvantails qui jusque là permettaient de contenir les sentiments d’appartenance à une nation, avec une tradition et une culture. Il va falloir trouver autre chose ! La brèche est ouverte, peu à peu les peuples se réveillent, obligeant cette gauche pervertie à se dévoiler sans plus être en mesure de se cacher sur ses intentions, ni de dissimuler ses trahisons. Elle balbutie, trébuche, perd pied, mais elle demeure aux commandes malgré le verdict impitoyable des urnes. Le mode de scrutin permet encore à cette gauche de faire illusion, il est temps de revoir tout cela pour mettre en adéquation voix et représentations, notamment dans les institutions. Au RPF, nous sommes favorables, pour les législatives, à un scrutin uninominal à un tour, favorisant l’émergence d’une majorité et l’éloignement de ces minorités qui ne représentent rien mais qu’on entend partout.