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[Exclu BV] E. Macron, croisé dans la rue : « L’immigration, si cela ne tenait qu’à moi… »

France's President Emmanuel Macron and his wife Brigitte Macron walk along a street in Hanoi on May 26, 2025. (Photo by Nhac NGUYEN / AFP)
France's President Emmanuel Macron and his wife Brigitte Macron walk along a street in Hanoi on May 26, 2025. (Photo by Nhac NGUYEN / AFP)
Un jeune professionnel tombe mercredi soir dans Paris sur Emmanuel Macron en goguette avec son épouse. Conversation.

C’est un moment amusant, comme il en arrive dans la vie parisienne. Ce 17 septembre, aux alentours de 23h30, une bande de jeunes professionnels sort d’un restaurant dans le chic VIIe arrondissement, près de la station Duroc. Et tombe sur Emmanuel Macron en goguette avec son épouse. L’un d’eux, plus hardi que les autres, s’approche du chef de l’État et le salue poliment.

Bonsoir, Monsieur le Président !

- Bonsoir Monsieur, répond Emmanuel Macron.

Amusée, une dizaine de témoins assiste à la scène et sourit devant l’audace de leur ami :

Monsieur le Président, il faut arrêter l’immigration, ose le jeune professionnel, de but en blanc.

« Je ne savais pas très bien comment aborder cela, alors j'ai choisi d'être direct », nous explique-t-il. La réponse du Président est intéressante :

- Ah, vous savez, si cela ne tenait qu’à moi !

Encouragé, notre audacieux poursuit sur sa lancée :

- Là, il faudrait quand même arrêter, mais je comprends que ce ne soit pas facile, en ce moment…

Il songe bien sûr à l’état de l’Assemblée nationale, à ce pays aux mains d’un gouvernement démissionnaire et sans majorité. Soudain plus méfiant, le président de la République interroge :

- Mais c’est bizarre de poser cette question comme cela...

Le jeune professionnel n'insiste pas, lui demande une photo pour immortaliser la scène, photo aimablement refusée par Macron.

- Je me promène avec mon épouse, comme vous... Bonne soirée, conclut le Président.

- Bonne soirée, Monsieur le Président !, répond notre jeune pro, très civil.

La rencontre se serait sans doute passée différemment avec un antifa, se sera peut-être dit Emmanuel Macron, en partant à pied vers l’Élysée. À ses côtés, peu visibles au départ, des effectifs dédiés à sa sécurité se sont rapprochés. Chacun se sépare poliment. Fin de l’épisode.

Reste ce mot mystérieux du Président : l’immigration ? « Si cela ne tenait qu’à moi ! »

Il y a dans cette phrase deux aveux : il semble admettre la nécessite « d’arrêter l’immigration ». Et confesser une impuissance qui peut étonner, de la part du chef de l’État. Enfin, le mot peut surprendre, de la part d’un personnage qui a toujours écarté d’un revers de la main cette préoccupation pourtant majeure pour une très grande majorité des Français : l’invasion du territoire national par une immigration sans limite. Depuis 2017, jamais Macron n’a émis le moindre souhait de régler si peu que ce soit le drame de l’immigration vécu par le pays, bien au contraire.

On a envie de lui glisser : mais cela ne tient qu’à vous, Monsieur le Président ! Parlez ! Agissez ! Dites-nous, surtout, ce qui vous entrave !

Comme les jeunes qui l’accompagnaient, ce 17 septembre, Emmanuel Macron s’est donc éloigné et sans doute endormi avec cette énigme : « Si cela ne tenait qu’à moi... »

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