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Les Antifa sont des terroristes, mais cela on le savait déjà, par Jacques FRANTZ

Le président Donald Trump a annoncé son intention de déclarer « terroristes » les associations Antifa (comprenez anti-fascistes).

Comme d’habitude, la réalité est infiniment plus compliquée.

Donald Trump réagit à un événement (l’assassinat de Charlie Kirk) qui a suscité une immense émotion, au-delà même des milieux conservateurs. En bon politicien, le « revenant » à la Maison Blanche n’a pas manqué de réagir avec des annonces fortes. Ainsi, comme il l’avait déjà dit au moment des débordements liés à la mort de George Floyd à la suite d’un refus d’obtempérer de ce dernier, Donald Trump a annoncé sa volonté de classer les groupes antifascistes comme « terroristes », ce qui est une très bonne chose, puisque l’extrême-gauche est d’essence terroriste. Plus largement, la gauche pratique systématiquement le terrorisme intellectuel.

Très concrètement, l’affaire est loin d’être faite.

Comme c’est hélas souvent le cas avec Trump, les annonces précèdent de beaucoup les faits. Vous me direz, au moins les annonces engagent et obligent. Certes, mais l’application concrète risque d’être difficile.

Les antifascistes ne sont pas une entité bien définie. Il s’agit d’une nébuleuse qui agit souvent dans l’ombre et de manière infiltrée, comme il se doit pour des mouvements terroristes. N’en doutons pas, les juristes gauchistes qui, comme en France, infestent la magistrature, useront tous les moyens possibles d’obstruction pour empêcher que s’accomplisse la volonté du peuple américain. La démocratie, c’est bon pour les autres.

En outre, j’ai la désagréable impression qu’en se hâtant de dénoncer les wokistes et les anti-fas, Trump s’efforce de détourner les regards de l’opinion vers les commanditaires de l’assassinat de Kirk, comme je le disais dans l’émission « ici Moscou » présentée par Xavier Moreau dont j’étais l’invité.

J’ai du reste été vivement contesté par un autre invité qui – du moins je le suppose – s’évertuait à ne pas déplaire aux membres du club de fumeurs de cigares qu’il fréquente assidûment.

Chacun se fera son opinion.

Cependant, contrairement à beaucoup, je pense que la marge de manœuvre de Trump est très étroite.

En protégeant – du moins en apparence – les éventuels commanditaires, Trump ne fait pas que ménager son avenir politique.

Ce qui est en jeu, c’est sa vie. Il a été victime de plusieurs tentatives d’attentat, et son grand ami Benjamin Netanyahou lui a offert, lors de sa première visite à la Maison Blanche, deux beepers en or semblables à ceux qui ont explosé dans les mains de « terroristes » – ou prétendus tels – dont tel-Aviv voulait se débarrasser. Ce sont là des signes que le récipiendaire n’a aucun mal à interpréter. Qu’aucun lecteur mal avisé n’aille imaginer qu’en disant cela je désignerais un commanditaire en particulier.

Cela étant dit, Donald Trump a non seulement désigné les mouvements anti-fascistes, mais il a aussi parlé de « ceux qui les financent ».

Et là, les entités sont beaucoup plus faciles à définir.

Et si les regards se tournent obstinément vers les Soros père et fils, c’est que Trump a à plusieurs reprises déclaré qu’il les avait dans son collimateur.

La corde sur laquelle évolue Trump est donc raide et ténue. Bien sûr, nombreux sont ceux qui trouvent que les déclarations s’enchaînent sans toutefois être suivies d’effet.

À ceux-là on rappellera qu’en France certains mouvements aux pratiques douteuses font florès, et le régime voyou à qui ils servent de supplétifs (sans du reste bien savoir qui est le supplétif de qui) n’est pas près de les classer comme « terroristes ».

La Justice française est en effet très bonne fille avec les « black blocks » et a les yeux grand fermés face aux agissements de la LDJ.

Alors effectivement on attend toujours avec une certaine impatience de voir le vieux Soros et son dégénéré de fils avec des menottes mais la France, si elle le veut, a largement de quoi balayer devant sa porte.

Le veut-elle ? De la réponse à cette question dépend peut-être le qualificatif de « terroriste ».

Jacques Frantz

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