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Reconnaissance de la Palestine : Macron favorise la montée de l’islam en accusant Israël

 

« Un antisémite est quelqu’un qui reproche aux Juifs d’habiter mentalement dans un ghetto, tout en se proposant de les empêcher physiquement d’en sortir… »                           (Alain de Benoist)

 Indéniablement, incontestablement, Jean-Luc Mélenchon et son égérie Rima Hassan sont en train de réussir ce qu’ils ont entrepris subrepticement il y a déjà plusieurs mois, à savoir favoriser la montée de l’islam en Occident en accusant l’État d’Israël de « génocider » la bande de Gaza. Dans toutes les manipulations de masse, et ce depuis la nuit des temps, il faut désigner les gentils – les victimes – et les méchants – les tortionnaires. Mais si vous décernez aux tortionnaires le titre de résistants, ils deviennent… des victimes. Nous avons connu ça avec le Vietminh communiste en Indochine et avec les valeureux fellaghas du FLN pendant la guerre d’Algérie.

Aujourd’hui, à New-York, Emmanuel Macron, en pompier pyromane, va reconnaître au nom de la France l’État de Palestine. Il veut toujours être le premier de la classe mais il s’est fait souffler la vedette, hier, par le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie. Les dirigeants du Hamas jubilent et on les comprend : aucun de préalables à cette reconnaissance n’a été respecté.

Depuis quelque temps, l’opinion – en France, en Europe et dans le monde – a changé. Chez nous, les islamo-gauchistes de LFI sont à la manœuvre. Ils sont bien aidés par Macron et ses volte-face. Ils sont également aidés par le flamboyant Dominique Galouzeau de Villepin, ce type qui n’a jamais été élu nulle part mais qui donne des leçons de républicanisme à tout le monde. François Brigneau disait de lui : « Il a un nom de cheval de course ; un nom de pur-sang qui ne gagne jamais ». Depuis le 7 octobre 2023, il est devenu la coqueluche des plateaux-télé  du service public. Il y distille avec emphase son islamo-gaullisme qui est, en plus présentable, le pendant de l’islamo-gauchisme.

Ils sont aidés, aussi, par Olivier Faure, le patron d’un PS moribond qui ne sait pas quoi dire pour exister. Olivier Faure veut des drapeaux palestiniens sur les mairies. Le tribunal administratif s’y oppose mais je sais déjà que cette décision sera retoquée par l’une ou l’autre des officines qui sont le seul véritable pouvoir dans notre pays. En effet, nous avons toléré, accepté, voire encouragé des drapeaux ukrainiens, LGBT+, régionalistes – bretons, basques ou corses – et européens au fronton de nos mairies alors que seul le drapeau français devrait y flotter. S’il fallait autoriser un autre drapeau, il faudrait que ce soit… une serpillière tant ce pays coule ; tant il est déliquescent !

Il semble bien que le traumatisme causé par le massacre du 7 octobre 2023 soit oublié. Les attaques du Hamas ont pourtant tué 1200 civils (dont 37 enfants) et fait 7500 blessés. Et malgré la détention d’otages, dans les médias, dans les rues, dans les facultés et les grandes écoles gangrenées par l’ultragauche, on ne parle que de la défense des pauvres Gazaouis et des « crimes de guerre » commis par Israël. Des voix s’élèvent pour dire qu’une reconnaissance de l’État de Palestine passe par un désarmement du Hamas, mais de qui se moque-t-on ? À qui va-t-on faire croire qu’une paix est possible entre Israël et ce mouvement terroriste ? Le Hamas (حماس) acronyme de harakat al-muqâwama al-‘islâmiya (حركة المقاومة الإسلامية) est un mouvement constitué d’une branche politique et d’une branche armée, les Brigades Izz al-Din al-Qassam. Le Hamas est principalement actif à Gaza qu’il administre seul depuis juin 2007. Créé en 1987 par Sheikh Ahmed Yassin, Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, tous trois issus des « Frères musulmans », sa charte affirme que « la terre de Palestine est une terre islamique ». Depuis sa création, il prône la destruction totale de l’État d’Israël et l’instauration d’un État islamique palestinien sur tout le territoire de l’ancienne Palestine.

Depuis le début du conflit, tout le monde reparle de la solution « à deux États » qui a déjà fait couler tellement d’encre depuis la résolution 242 des Nations Unies de novembre 1967. Il est difficile d’être contre cette idée sauf à dire qu’elle est totalement utopique et irréaliste. J’ai déjà expliqué, dans plusieurs articles, pourquoi c’était un doux rêve : la première proposition de création de deux États remonte à… 1937, lors de la « Commission Peel ». À l’époque, elle est rejetée par les arabes de Palestine, et acceptée par la plupart des dirigeants juifs.

Depuis, on tourne en boucle ; le problème est insoluble. Idéologiquement, personne ne peut être opposé à la création de deux États voisins, pour que les Palestiniens et les Israéliens cessent de s’entretuer, mais c’est quasiment impossible !

Il est indéniable que l’escalade des hostilités, qui dure depuis deux ans, est la plus meurtrière qu’ait connue l’enclave palestinienne depuis 2006. Les ONG, qui ont choisi leur camp, nous disent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Les survivants, eux, seraient 1,9 million à avoir fui vers le sud, notamment à Rafah. Les ordres d’évacuation – liés aux opérations militaires – ont entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes principalement vers Al-Mawasi, une bande de terre à quelques kilomètres de la frontière égyptienne. Il est impossible de connaître le nombre exact de tués puisque les chiffres nous sont fournis par le Hamas.

En France, comme d’ailleurs dans tout l’Occident, on voit ressurgir l’antisémitisme, et pas seulement dans l’ultragauche. Ne soyons pas faussement pudibonds : il y a toujours eu – du moins depuis l’affaire Dreyfus – un fond d’antisémitisme en France. Et si je ne risquais pas de tomber sous le coup de la loi, je dirais qu’il est, sinon légitime, du moins très compréhensible et explicable. Hélas, depuis les lois Pleven, Gayssot, Taubira, etc., toutes ces lois « mémorielles » liberticides, il est interdit d’avoir un jugement critique, même nuancé, envers les Juifs. Il est pourtant fréquent, chez le citoyen  lambda, de critiquer la finance apatride juive, ou la mainmise des « fils de Canaan » sur les milieux de la confection, du cinéma ou du show-biz. Les droites d’avant-guerre voyaient des complots judéo-maçonniques partout mais il est difficile de leur donner totalement tort car, sous la IIIe République – surnommée à juste titre « la République des francs-maçons » – tous les scandales ou presque ont impliqué des frères-maçons ou des Juifs. Citons, juste pour mémoire, l’affaire Stavisky ou la faillite de la banquière Marthe Hanau. En revanche, ce même citoyen lambda est souvent admiratif de l’État d’Israël dont il loue le nationalisme, le courage et l’instinct de survie. Il note aussi qu’Israël est la seule démocratie du Proche-Orient et que ce petit pays, qui se bat « le dos au mur », reste un des derniers remparts de l’Occident devant la montée de l’Islam conquérant.

La reconnaissance par la France (et par 150 pays sur les 193 membres des Nations-Unies) de l’État de Palestine ne changera rien à la situation actuelle. Israël a perdu la bataille de l’opinion. Il ne lui reste plus que la fuite en avant, la guerre totale pour éradiquer le Hamas ; il en va de sa survie.

Dans ce conflit, il est indéniable que l’État d’Israël n’est pas blanc-blanc et que, depuis 1948, les torts n’incombent pas systématiquement aux Palestiniens. Mais dans le contexte actuel, je ne me trompe pas d’adversaire ; je soutiens Israël. Plusieurs de mes lecteurs et/ou amis m’en font le reproche. J’assume ma position pour quelques raisons simples : Israël est un État nationaliste, qui s’appuie sur une religion forte et qui défend ses frontières, ce qu’était la France autrefois ; la France que j’ai aimée. Les Israéliens représentent… 0,4 % de la population du Moyen-Orient ; ils sont entourés par 350 ou 400 millions de Musulmans. Israël se bat « le dos au mur » car il en va de sa survie. Tsahal, héritière de la Haganah, est une armée que j’admire depuis la « guerre des six jours ». J’ai toujours préféré les soldats, surtout ceux qui se battent bien, aux terroristes aveugles et aux poseurs de bombes. Et puis, si certains pensent que nous sommes loin de tout ça, je les invite à se demander pourquoi il n’y a (presque) plus de Juifs en Seine-Saint-Denis.

Eric de Verdelhan

https://ripostelaique.com/reconnaissance-de-la-palestine-macron-favorise-la-montee-de-lislam-en-accusant-israel.html

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