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Face à l’islamisme, Macron se pétainise

« Vous devez défendre vos propres citoyens » : en rappelant cette idée simple aux dirigeants rassemblés hier à l’ONU, Donald Trump a accusé en creux les mondialistes au pouvoir de trahir les peuples qu’ils sont censés protéger. Leur passivité face à l’immigration de peuplement est, de fait, en train de bouleverser les identités des sociétés de l’Europe de l’Ouest. « Vos pays sont en train d’être détruits par les migrants (…)  L’Europe est envahie », a rappelé le président des Etats-Unis, en accusant même le maire de Londres de vouloir y « imposer la charia (la loi islamique) ». 

« Vos pays vont en enfer », a-t-il ajouté. Son vice-président, J-D. Vance, avait déjà, dans son discours du 14 février 2025 à Munich, posé les bases messianiques de la Révolution conservatrice américaine. Il avait invité les dirigeants européens à « ne pas avoir peur des peuples », en leur rappelant l’urgence du défi représenté par « l’immigration de masse ». Emmanuel Macron n’a pu que se sentir désavoué par son « ami », qui a rappelé que la reconnaissance d’un Etat de Palestine, acté la veille par le président français, était une « récompense » pour les « atrocités » commises par les « terroristes » du Hamas. La prestation de Trump, pourfendant avec jubilation l’ONU et le politiquement correct y compris sur le changement climatique (« la plus grande arnaque du monde »), a replacé Macron au rang des dirigeants falots, prêts aux compromissions électoralistes avec l’islamisme qui s’est infiltré au sein des nations européennes.

La posture de résistant du chef de l’Etat face à la Russie de Poutine est un leurre. Derrière cette communication guerrière se dissimule une capitulation face au djihadisme du sabre. En reconnaissant la Palestine à l’ONU, Macron ne s’est pas contenté de lâcher Israël dans son combat pour sa survie et de banaliser le pogrom du 7 octobre 2023. Le président a également satisfait le Hamas terroriste, les islamistes judéophobes, les anti-occidentaux revanchards, l’extrême gauche antisémite. Sans oublier Jean-Luc Mélenchon lui-même, qui s’est promu leader de la cause palestinienne et antisionisme en France. Les alertes de Macron contre « l’extrême droite » le rangent en réalité parmi les collaborateurs d’une idéologie totalitaire et invasive. Pétain avait semblablement choisi de pacifier avec le régime nazi au lieu de lui résister. Cette bascule, qui s’est vue lundi aux drapeaux palestiniens flottant sur 86 mairies de gauche comme le ferait une puissance occupante, est une menace pour la France, son identité, sa démocratie. Quand Dominique de Villepin explique, le 21 septembre sur Radio J « Je ne mets pas de signe égal entre le RN et l’extrême gauche (…) L’extrême gauche se situe bien davantage dans l’arc républicain et dans l’esprit républicain que le RN », l’ancien premier ministre confirme la connivence de bien des élites face aux nouveaux ennemis intérieurs. Ces gens-là traitent Trump de « fasciste » et la droite anti-immigration de « raciste ». Les stratèges de l’islam colonisateur peuvent être fiers d’avoir produit de si bons élèves.

Mes interventions de mardi sur Ligne Droite (8h45-8h50) et CNews (14h-16h)

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