
Anne Hidalgo, l’immaculée conception sauvée par la justice administrative. Le Conseil d’État en protecteur des élus corrompus, ou des décisions arbitraires, s’est dressé pour voler au secours de l’élue socialiste, en très mauvaise posture suite à se notes de frais injustifiées et visiblement injustifiables . Voilà ce qu’est devenue cette noble institution, Long, Weil et Braibant doivent se retourner dans leur tombe. Voilà comment une dictature se met en place et contribue à sa survie, en protégeant les faquins, en validant ce qui ne devrait pas l’être en portant le sceau de la légalité à la forfanterie. Il n’y a même pas de procès, de maquillage de l’escroquerie, le CE décide que ce ne serait pas bien de devoir donner des explications, que la transparence est l’ennemi du bien donc de la justice. On ne rêve pas, conscient de la faute de Hidalgo et du sort qui serait le sien si une instruction s’ouvrait, on annule tout simplement la requête. Indéfendable, donc on supprime le conflit ! Bien entendu cette exception ne fonctionne qu’avec les gens de gauche, les autres doivent être hissés sur les bûchers de l’inquisition pour expier une vérité écrite par le camp autoproclamé du bien.
Il y a longtemps que cette institution n’est plus neutre, qu’elle ne fait que valider les décisions politiques de la macronie, lui donnant un vernis de légalité, tout comme le Conseil Constitutionnel s’ingénie à le faire depuis Fabius. La confiance est rompue, et les contre-pouvoirs n’existent que pour protéger les amis, non pour assurer une équité de traitement. Le Conseil d’État doit être supprimé, et les magistrats qui y officient priés d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus tendre, mais certainement pas continuer dans le même domaine. La double juridiction doit cesser, il n’y a pas à juger différemment un acte administratif d’un acte civil. Le CE est un héritage de l’ancien régime, il conseillait le Roi, aujourd’hui il prend des décisions et ne se contente pas de donner son avis. Que l’on ne vienne pas nous expliquer qu’on ne peut pas fondre l’ordre administratif avec l’ordre judiciaire. Comment font les autres pays ? Il n’y aurait donc que chez nous que globalement tout serait impossible. Le fait que ces institutions soient dirigées par des personnalités nommées par le pouvoir est un gage de partialité, mais ce ne serait rien si à côté, les décisions respectaient la règle de l’équité et de ce que l’on peut encore penser être une justice digne de ce nom. Cette décision prouve le contraire, il n’y a là aussi plus à tergiverser. Il y en a assez des ces pseudos organismes hautains qui sous couvert d’une puissance donnée par le pouvoir abuse de leur position et surtout le font sans même prendre la peine de s’en cacher. Il n’y a plus d’explications, plus d’arguments, simplement un effacement de ce qui gêne pour le motif que justement ça gêne, mais uniquement pour des personnalités appartenant à un seul courant de pensée. La pauvre Hidalgo devait en répondre avec les conséquences associées… qu’elle se rassure la voilà graciée de fait. Ah si seulement elle avait été de droite, la meute n’aurait pas été assez féroce pour la dépecer, mais non, elle est de gauche et cela est suffisant pour la protéger de tout y compris de devoir rendre des comptes. Au RPF, nous l’avons déjà dit nous sommes pour la fusion des ordres juridiques et la suppression du Conseil d’État dont nous avons déjà expliquer qu’il outrepassait son rôle et sa vocation. On attend la même position d’autres partis…
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