LR en soutien d'un budget...socialiste !
Le budget concocté par Bercy laisse encore filer la dépense publique et augmente la pression fiscale de 14 milliards dans l’État le plus imposé du monde ! Depuis François Mitterrand, président désastreux, contrairement à la légende qui prétend qu’il fut le « dernier grand président », la politique socialiste en matière d’économie, de fiscalité et d’Europe n’a cessé d’apporter la preuve de sa nocivité : décrochement économique, prolétarisation de la classe moyenne, désindustrialisation accélérée, assistanat généralisé, fuite des talents… Personne ne semble réaliser que s’il existe des paradis fiscaux c’est parce qu’il y a des enfers fiscaux. Depuis des décennies, la France mène une politique à l’inverse de celle qui lui permettrait de se redresser et de se libérer de l’asservissement de l’endettement. S’endetter pour investir utilement est sain. S’endetter pour financer le fonctionnement d’un État dispendieux et un assistanat social ouvert au monde entier est suicidaire. Le tout sur fond de ritournelle contre les « riches », l’héritage, les nantis dans l’État le,plus fiscalisé du monde !
Lâcheté politique
Ce désastre politique qui annonce la fin de la République cinquième du nom met en lumière trois tares de ce régime devenu désastreux.
En premier lieu la lâcheté politique qu’illustre LR. Éric Ciotti, lui, a su rompre avec l’engrenage de la lâcheté des Républicains. Ceux-ci ont prouvé qu’ils préféraient leur parti à leur patrie, leurs intérêts particuliers au bien commun des Français. La lucidité et le courage dont a fait preuve le président de l’UDR en brisant l’absurde tabou imposé par la gauche à la droite conformiste au sujet du Rassemblement national va porter ses fruits. Les adhérents de LR vont rejoindre en nombre la formation d’Éric Ciotti. C’est bon pour lui, mais surtout pour la France.
Gabegie de l’État administratif
En second lieu le poids insupportable de la technostructure étatique. Le budget qui sera présenté ne sera pas celui de Sébastien Lecornu, mais celui de Bercy. Quand il n’y a plus ni de pensée ni de vision politiques, c’est le comptable avec son crayon sur l’oreille qui dirige et ce sont les bureaucrates qui décident. Le bien commun s’évanouit au profit des intérêts bien compris de la caste administrative. Depuis des décennies la France n’est plus gouvernée mais elle seulement administrée. De surcroît mal administrée. L’augmentation sans fin des prélèvements obligatoires ne sert nullement à réduire le déficit mais seulement à alimenter la gabegie de l’État administratif.
L’homme d’État prévoit, dessine un avenir, choisit, décide et entraîne. Le rôle du fonctionnaire, aussi haut soit-il dans la hiérarchie, est d’exécuter. Pour notre malheur, les hommes politiques ont la vue courte car bornée par la prochaine échéance électorale. Ils ne décident plus de rien car les fonctionnaires décident pour eux et parce qu’ils ont bradé la souveraineté de la France, et avec elle leurs pouvoirs, entre les mains de la technocratie bruxelloise. Qu’est devenu le gouvernement de la France ? Une valse à deux temps entre technocrates nationaux et technocrates européens, pendant que des politiciens hagards font tapisserie.
L’infernal tropisme totalitaire de la gauche française
En troisième lieu l’empoisonnement des esprits par l’idéologie héritée de la Révolution française, matinée de celle de sa fille bolchévique. L’infernal tropisme totalitaire de la gauche française, nourrit d’égalitarisme et de haine sociale, accouche toujours de propositions spoliatrice tant des libertés réelles des Français, que du fruit de leur travail. Dormez tranquilles braves gens, la République sait mieux que vous ce que vous devez penser, sait mieux que vous comment vous devez vivre et sait mieux que vous comment dépenser l’argent que vous avez gagné à la sueur de votre front ! Et qui ose protester est un factieux ou un fasciste ou encore un égoïste qui n’a pas compris l’emprise toujours plus insupportable de l’Etat avec ses normes et ses impôts est une exigence de justice sociale !
Quelle issue nous reste-t-il ? Une formidable réaction qui balaiera tout le système politique et administratif, mais encore tout le système de pensée qui empoisonne notre pays et le conduit un irrémédiable déclassement. Certains considèrent que la Révolution n’est pas achevée, qu’il faut la continuer, ou plutôt en reprendre le court. Au contraire le salut de la France ne viendra que si nous savons nous purger de l’esprit de la république jacobine qui nous empoisonne depuis deux siècles.